Wall Street s’est ressaisi pour la troisième séance consécutive, recouvrant les pertes de la semaine dernière et en clôturant encore une fois proche de ses plus hauts de l’année à 2810 qui s'est révélé être un obstacle difficile à franchir. Les techs ont surperformé, le rebond des cours de pétrole a soutenu les indices, ainsi que les commandes d'équipement (hors défense et aéronautique) qui ont augmenté le plus en six mois en janvier.
La Chambres des communes s’est prononcée contre un Brexit sans deal à 312 voix contre 308 hier soir. Ce vote devrait rassurer les investisseurs, mais cette décision a déjà été anticipée par les marchés. La prochaine étape est le vote ce soir sur la possibilité d’une extension de l’Article 50, c’est-à-dire d’un report du Brexit. Ce report du Brexit pourrait permettre au Royaume-Uni et l’UE de trouver un accord de divorce afin de pouvoir débuter la période de transition.
En Asie, les principaux indices terminent dans le rouge en raison du ralentissement le plus important depuis 17 ans de la production industrielle chinoise en février, ravivant ainsi les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale. Le Nikkei clôture en baisse de 0,02% et l’indice chinois CSI300 cède 0,68%.
Sur le Forex, la livre sterling sous-performe et abandonne 0,65% face au dollar après avoir bondi de 2% hier sur fond de report du Brexit à la suite du premier vote. Le dollar sous performe ce matin.
En Europe, l’inflation IPCH de l’Allemagne est confirmée à 0,5% sur un mois en février, soit une hausse de 1,7% sur un an.
Les investisseurs attendent aujourd’hui ventes de logements neufs aux Etats-Unis avant le vote de la Chambre des Communes sur le report du Brexit ce soir.