Fondamentaux
L'économie britannique est actuellement confrontée à un contexte complexe de défis. Les données récentes indiquent une contraction continue de l'indice PMI manufacturier, dont le dernier indice s'établit à 45,4 en avril. Les commandes à l'exportation ont atteint leur plus bas niveau en huit mois, reflétant directement l'impact des droits de douane de 25 % imposés par l'administration Trump sur les automobiles. Cette politique a eu des répercussions importantes sur le secteur automobile, qui représente 20 % des exportations britanniques vers les États-Unis, impactant des entreprises comme Jaguar Land Rover, qui ont été contraintes de suspendre leurs livraisons afin d'évaluer les conséquences sur les coûts. Parallèlement, si les ventes au détail ont connu une baisse modérée en avril, les perspectives pour mai se sont dégradées à -33 %, leur plus bas niveau depuis un an, soulignant la faiblesse de la confiance des consommateurs et la fragilité de la reprise économique.
La politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE) aggrave encore les difficultés de la livre sterling. Le consensus du marché anticipe une baisse de 25 points de base des taux d'intérêt à 4,25 % le 8 mai, ce qui pourrait indiquer une accélération de l'assouplissement monétaire pour contrer les effets des droits de douane. La suppression de la mention « baisse progressive des taux » dans la déclaration de politique monétaire pourrait exercer une pression supplémentaire sur la livre sterling.
En revanche, l'économie américaine fait preuve d'une relative résilience. Les créations d'emplois non agricoles d'avril ont dépassé les attentes, avec 177 000 emplois créés, et le taux de chômage est resté stable à 4,1 %. Bien que l'indice PMI des services ait baissé, il reste en territoire expansionniste à 50,8. L'indice des prix à la consommation élevé à 69,8 soutient la position agressive de la Réserve fédérale, les attentes du marché d'une baisse des taux en juin diminuant à 37 %. De plus, les tendances saisonnières historiques indiquent une probabilité de 72 % de baisse de la paire GBP/USD en mai, le sentiment actuel du marché étant conforme aux tendances historiques.
Analyse technique
Sur l'horizon de 4 heures, la paire GBP/USD traverse actuellement une période de consolidation au sein d'une fourchette de négociation élevée. Cependant, les pics baissiers suggèrent un affaiblissement de la dynamique haussière. Parallèlement, une configuration tête-épaules se dessine, augmentant la probabilité d'une baisse ultérieure de la paire GBP/USD.
Actuellement, si la paire GBP/USD franchit la ligne de cou de la configuration tête-épaules à 1,3250, le potentiel de baisse se concrétisera. L'objectif initial de baisse devrait tester le précédent plus bas à 1,2708.
L'économie britannique est actuellement confrontée à un contexte complexe de défis. Les données récentes indiquent une contraction continue de l'indice PMI manufacturier, dont le dernier indice s'établit à 45,4 en avril. Les commandes à l'exportation ont atteint leur plus bas niveau en huit mois, reflétant directement l'impact des droits de douane de 25 % imposés par l'administration Trump sur les automobiles. Cette politique a eu des répercussions importantes sur le secteur automobile, qui représente 20 % des exportations britanniques vers les États-Unis, impactant des entreprises comme Jaguar Land Rover, qui ont été contraintes de suspendre leurs livraisons afin d'évaluer les conséquences sur les coûts. Parallèlement, si les ventes au détail ont connu une baisse modérée en avril, les perspectives pour mai se sont dégradées à -33 %, leur plus bas niveau depuis un an, soulignant la faiblesse de la confiance des consommateurs et la fragilité de la reprise économique.
La politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE) aggrave encore les difficultés de la livre sterling. Le consensus du marché anticipe une baisse de 25 points de base des taux d'intérêt à 4,25 % le 8 mai, ce qui pourrait indiquer une accélération de l'assouplissement monétaire pour contrer les effets des droits de douane. La suppression de la mention « baisse progressive des taux » dans la déclaration de politique monétaire pourrait exercer une pression supplémentaire sur la livre sterling.
En revanche, l'économie américaine fait preuve d'une relative résilience. Les créations d'emplois non agricoles d'avril ont dépassé les attentes, avec 177 000 emplois créés, et le taux de chômage est resté stable à 4,1 %. Bien que l'indice PMI des services ait baissé, il reste en territoire expansionniste à 50,8. L'indice des prix à la consommation élevé à 69,8 soutient la position agressive de la Réserve fédérale, les attentes du marché d'une baisse des taux en juin diminuant à 37 %. De plus, les tendances saisonnières historiques indiquent une probabilité de 72 % de baisse de la paire GBP/USD en mai, le sentiment actuel du marché étant conforme aux tendances historiques.
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Clause de non-responsabilité
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