PALLADIUM : Un métal gris qui a toujours autant la côte
Depuis août, le "palladium" survole le marché des métaux (progression de près de 30 %). En effet, le prix du métal gris argenté avoisine les 1.055 dollars l'once actuellement, à quelques dizaines de points de son record historique de 2001 (1100 USD l'once). Ce métal s'offre même le luxe de tutoyer les cours de l'or, dont l'once s'échangea autour des 1.190 dollars désormais. Le métal gris pourrait dépasser le prix du métal doré d'ici quelques semaines, ce qui marquerait une première depuis plus de 16 années (voir graphique).
Pourquoi un tel attrait de ce métal gris ?
Le "palladium" a très largement profité d'une série d'évènements propre au marché automobile. Effectivement, ce métal est utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des moteurs à essence. Or depuis l'éclatement de l'affaire Volkswagen il y a trois ans, la demande est particulièrement forte, et l'offre de métal plus restreinte. Après le scandale du « Dieselgate », il y a eu un inversement de tendance constaté dans les habitudes d'achats de voitures en Europe. Fort logiquement, le "palladium" à surfer sur cette demande croissante.
Pour "Morgan Stanley", le « déficit persistant » d'offre du marché du "palladium" en fait une « histoire structurellement positive », et parfaitement « intacte ». Les analystes de la banque américaine place le métal précieux en tête de leur thermomètre matières premières qui comprend dix-huit métaux et minerais. La société "Citigroup" se montre tout aussi optimiste et voit le prix de l'once grimper à 1.200 dollars d'ici au deuxième trimestre 2019.
Pourquoi un tel attrait de ce métal gris ?
Le "palladium" a très largement profité d'une série d'évènements propre au marché automobile. Effectivement, ce métal est utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des moteurs à essence. Or depuis l'éclatement de l'affaire Volkswagen il y a trois ans, la demande est particulièrement forte, et l'offre de métal plus restreinte. Après le scandale du « Dieselgate », il y a eu un inversement de tendance constaté dans les habitudes d'achats de voitures en Europe. Fort logiquement, le "palladium" à surfer sur cette demande croissante.
Pour "Morgan Stanley", le « déficit persistant » d'offre du marché du "palladium" en fait une « histoire structurellement positive », et parfaitement « intacte ». Les analystes de la banque américaine place le métal précieux en tête de leur thermomètre matières premières qui comprend dix-huit métaux et minerais. La société "Citigroup" se montre tout aussi optimiste et voit le prix de l'once grimper à 1.200 dollars d'ici au deuxième trimestre 2019.