Pourquoi le jus d’orange coûte plus cher ?Le prix du jus d’orange connaît une forte hausse, impactant les consommateurs et l’économie dans son ensemble. Cette augmentation découle d’un mélange complexe de tensions géopolitiques, de pressions macroéconomiques et de défis environnementaux. Comprendre ces facteurs multiples révèle la volatilité extrême du marché mondial des matières premières. Les investisseurs comme les consommateurs doivent comprendre les nombreux facteurs interdépendants qui influencent désormais des produits courants comme le jus d’orange.
Les bouleversements géopolitiques jouent un rôle majeur dans cette hausse des prix. Les États-Unis ont récemment imposé un tarif douanier de 50 % sur toutes les importations en provenance du Brésil, effectif dès le 1er août 2025. Cette décision, éminemment politique, cible la position du Brésil sur les poursuites contre l’ex-président Jair Bolsonaro, ainsi que son rapprochement avec les pays des BRICS. Le Brésil domine l’approvisionnement mondial en jus d’orange, représentant plus de 80 % des échanges mondiaux et 81 % des importations américaines de jus d’orange entre octobre 2023 et janvier 2024. Ce tarif accroît directement les coûts d’importation, réduit les marges des importateurs américains et risque de provoquer des pénuries.
Outre les tarifs, un cumul de pressions macroéconomiques et de conditions climatiques défavorables aggrave la situation. La hausse des coûts d’importation alimente l’inflation, ce qui pourrait pousser les banques centrales à maintenir des politiques monétaires strictes. Cet environnement inflationniste réduit le pouvoir d’achat des consommateurs. Parallèlement, la production d’oranges est confrontée à de graves menaces. La maladie du verdissement des agrumes a dévasté les vergers en Floride et au Brésil. Les phénomènes climatiques extrêmes, tels que les ouragans et les sécheresses, réduisent encore davantage les récoltes mondiales. Ces défis environnementaux, combinés aux tensions géopolitiques, alimentent une forte hausse des contrats à terme sur le jus d’orange, annonçant de nouvelles augmentations de prix à court terme.
Economics
#125 L'idée Zen - Zen Trading FranceVoici une IDÉE ZEN sur USDJPY dans laquelle je vous partage un plan probable. La cible pour le prix est à 147.100 points. On cherche donc de l'achat jusqu'à la cible et ensuite de la vente. Les zones et les plans sont proposés en automatique par l'indicateur, et les objectifs permettent de viser des RR conséquents.
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⚠️ Disclaimer : Cette idée contient des informations à but éducatif, ce n'est en aucun cas une incitation à l'investissement. Vous êtes pleinement responsables de vos gains et de vos pertes. Tradez uniquement l'argent que vous êtes prêts à perdre
POSITION SHORT : NZD/USDFX:NZDUSD
🟠 TECHNIQUE
D1 : CANAL DESCENDANT + SMMA + RETRACEMENT FIBONACCI
H8 : S/R + TRENDLINE
H1 : TRIPLE TOP + S/R + TRENDLINE + DIVERGENCE + CASSURE COUNTER-TRENDLINE
Prise de position seulement si : CASSURE LOWER LOW + SMMAs & PULL-BACK FIBONACCI
Pas de prise de position pour le moment (11 Juillet 16h40)
🔴 FONDAMENTAL :
NOUVELLE-ZÉLANDE :
La RBNZ a fini d'augmenter les taux. Les pleins effets d'un resserrement de 525 points de base depuis octobre 2021 commencent à se faire sentir, à mesure que les prêts hypothécaires sont réinitialisés et que les remboursements augmentent, la position de la RBNZ sur l'inflation pourrait s'assouplir alors que l'économie se contracte et que le chômage augmente à un rythme plus rapide que prévu. Les baisses de taux devraient donc potentiellement arriver plus tôt que toutes les autres économies développées. Les entreprises néo-zélandaises sont pessimistes quant à l'économie et aux ventes, reflétant un ralentissement de la croissance et pouvant entraîner une baisse de l'investissement et de la consommation. La population en âge de travailler en Nouvelle-Zélande connaît une augmentation, ce qui atténue la pression sur les salaires, de plus les citoyens Néo-Zélandais sont en retard dans leurs remboursements de dette en raison des taux d'intérêt élevés, ce qui reflète les pressions financières auxquelles sont confrontés les ménages et les emprunteurs, pouvant entraîner une augmentation de l'endettement et une baisse de la consommation.
USA :
J. Powell indique que d'autres hausses de taux sont à prévoir, de plus le marché de l'emploi reste toujours assez stable, avec une augmentation de 209 000 selon le NFP, un chiffre inférieur aux prévisions mais les États-Unis montrent tout de même une nouvelle solidité, indiquant une reprise de l'emploi et une augmentation des opportunités pour les travailleurs. La rémunération horaire moyenne a augmenté de 4,4 % d'une année à l'autre, contre 4,3 % en mai. Donc : les gains d'emplois relativement importants, associés à la ré-accélérations des salaires et à la baisse du chômage, renforcent les arguments en faveur d'une hausse de la Fed ce mois-ci et alimenteront la conversation sur un resserrement supplémentaire plus tard.
De plus, avec les derniers évènements ; de fortes tendances à la hausse sur les actions & indices, les investisseurs ne prennent, selon moi, pas en compte les avertissements donnés par les datas & les banques centrales toujours hawkish, on pourrait voir des prises de profit après les fortes augmentations & les flux monétaires se dirigeraient donc vers des valeurs refuges tels que ; l'USD, l'or, le JPY, le CHF, et les obligations.
⚠️ Cette analyse n'est en aucun cas un conseil en finance, investissement ou trading. Trader sur les marchés financiers comporte de nombreux risques. Vous êtes maitre de vos actions et engagez votre propre responsabilité financière
l’inflation grimpe plus vite que les tauxDepuis plusieurs mois, on voit l’inflation exploser partout dans le monde, surtout chez nous. Et elle semble échapper à tout contrôle, en Zone Euro, on est déjà à +9,1% (une inflation contrôlée, c’est moins de 2% environ), et de nombreuses projections nous placent déjà à plus de 10% d’ici la fin d’année.
Certains rapports évoquent même 12 ou 13% ?
Pour rappel, monter les taux décourage l’emprunt et encourage l’épargne, ce qui tend à ralentir l’économie (baisse de la consommation) et à réduire l’inflation.
En Europe, les taux de la BCE sont désormais de 0,75% - et il y a encore 3 mois, nous étions toujours sur des taux négatifs, de l’ordre de -0,5% !
- Aux USA, la FED n’a pas connu le même retard à l’allumage et les taux sont déjà compris entre 3% et 3,25%.
- La Banque d’Angleterre est à 2,25%, la Banque Centrale Suédoise à 1,75%...
Tout le monde va dans le même sens et monte ses taux.
Pourquoi l’Europe, qui est plus touchée par l’inflation que les USA, ne grimpe pas davantage ses taux ?
• Monter les taux pose un risque de dérapage de la dette des états plus fragiles comme l’Italie, et si l’Italie fait faillite, la Zone Euro risque de couler, c’est dû (entre autres) au fameux spread des taux, si la BCE monte les taux pour tout le monde de la même façon,
c’est sur les marchés où se financent les États que ces hausses se répercutent de façon asymétrique sur le taux auxquels ils empruntent, l’écart se creuse entre les États dignes de confiance comme l’Allemagne et les États qui font douter comme l’Italie.
• L’inflation Européenne est largement importée, notamment depuis la guerre en Ukraine et les sanctions, or la hausse des taux n’est pas un remède efficace contre une inflation qui prend sa source à l’extérieur de la zone monétaire.
Cela étant, les causes de l’inflation sont diverses, donc monter les taux n’a pas « aucun effet » : notre inflation à 9%, on la doit aussi au « quoi qu’il en coûte », aux plans de relance avec création monétaire massive, et les taux sont encore très bas par rapport aux mesures prises dans le passé.
Christine Lagarde ne s’en cache pas, les taux sont loin d’avoir atteint leur pic. pour l’instant, le mal croît bien plus vite que le remède.
Quand on parle de hausse des taux, on parle d’un taux dit « nominal » ce que décide la BCE, ce qui nous intéresse, c’est le taux d’intérêt réel.
Et le taux réel se calcule ainsi : taux nominal – inflation.
0,75% (taux nominal) - 9,1% (inflation) = - 8,35%.
Le taux réel, qui tient compte de l’inflation, est négatif, et même de plus en plus négatif car l’inflation croît plus vite qu’on ne monte les taux, on ne peut pas mettre les taux d’intérêt à 9,1%, sinon tout va s’écrouler, voyez la crainte que suscite déjà la dette italienne avec un taux à 0,75%.
Avec des taux d’intérêt négatifs, un investisseur qui veut mettre son épargne dans des obligations européennes accepte donc de perdre de l’argent.
Les dettes en Europe font craindre des défauts de paiement, en plus d’afficher ce taux réel scandaleusement négatif, l’inflation européenne est haute notamment car elle est importée, ce sont les prix de l’énergie qui la font exploser.
La hausse des taux, doit être proportionnelle à la part de l’inflation sur laquelle elle peut avoir une prise réelle, d’autant qu’on ne souhaite pas non plus trop ralentir l’activité économique, vu que nous sommes déjà en récession.
Entre 2000 et 2012, on a eu des taux d’inflation jusqu’à 4-5%, soit moitié moins qu’aujourd’hui, et les taux d’intérêt, eux, sont montés jusqu’à 4%.
Certains économistes bien informés pense que les taux d’intérêt en Zone Euro sont destinés à monter de 250 à 400 points de base, c’est-à-dire passer de 0,75% à 3,25% - 4,5%.
On voit bien, déjà la violence avec laquelle la hausse des taux est accueillie par les marchés et ralentit l’activité, ce qui nous donne une idée de la suite.
Marc Schneider