Michael Burry : l’homme qui a shorté l’Amérique 🇺🇸
📚 L’histoire vraie d’un mec qui a parié contre tout le monde… et qui a gagné 725 millions de dollars.
Cette histoire, c’est celle de Michael Burry .
Un mec inconnu de Wall Street, médecin de formation , passionné de chiffres depuis gamin… mais complètement ignoré par la finance traditionnelle.
🧠 Solitaire, ultra analytique, il passe des nuits entières à lire, analyser, décortiquer tout ce qui lui tombe sous la main.
Et un jour, il commence à voir quelque chose que personne ne veut voir…
Au début des années 2000 , les États-Unis sont en plein boom immobilier.
Les banques prêtent à tout va. Même à des gens sans revenus.
On appelle ça les subprimes . Et personne ne s’inquiète.
Sauf Michael.
Il prend le temps de lire ce que les autres survolent.
Il plonge dans les documents techniques, les bilans, les fichiers bruts.
Et ce qu’il découvre est terrifiant : tout ce système repose sur des crédits pourris , que les gens ne pourront jamais rembourser.
😱 Il comprend que tôt ou tard, tout va s’effondrer.
Mais voilà le problème : personne ne le croit.
Wall Street le prend pour un fou.
Ses investisseurs le lâchent.
Il est seul contre tous… et il tient.
📉 Il engage des centaines de millions de dollars sur une seule idée :
le marché immobilier va exploser .
Pendant deux ans, il encaisse des pertes.
Pendant deux ans, il doute.
Pendant deux ans, il est isolé, humilié, incompris.
Et puis un jour de 2007… tout commence à s’effondrer.
Les gens ne remboursent plus leurs prêts.
Les banques paniquent.
Lehman Brothers tombe.
Et Michael encaisse.
💰 725 millions de dollars de gains.
Une légende est née.
Mais voilà ce qu’on ne vous dit pas souvent :
Michael ne savoure pas sa victoire.
Parce que derrière ces gains, il voit des familles ruinées, des gens à la rue, des millions de vies détruites.
Il a eu raison. Mais à quel prix ?
Il ferme son fonds. Il coupe avec les médias. Il disparaît.
Parce qu’il sait que cette réussite, c’est aussi une claque humaine.
Avoir raison avant tout le monde, c’est dur. Avoir raison tout seul, c’est encore pire.
💡 Ce que cette histoire nous rappelle ?
L’importance de creuser au-delà du bruit de marché
Le fait que les vraies opportunités ne sont jamais là où tout le monde regarde
Et qu’en trading, parfois, le plus difficile n’est pas de voir juste… mais de tenir sa position.
Michael Burry, c’est plus qu’un trade historique.
C’est une leçon de patience, de conviction, et de solitude.
🎯 Alors aujourd’hui, pose-toi une seule question :
Est-ce que toi, tu serais capable de tenir ton analyse… même si tout le monde pense que tu as tort ?
🗣️ N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires !
✌️ Bon trading à tous !
Subprimes
Chronologie de la crise des Subprimes vu du SP500:La crise économique et financière de 2008 :
Chronologie
• Les premiers signes en 2007 avec la crise des subprimes (créances
hypothécaires)
8 février 2007 : La banque britannique HSBC annonce que la hausse des impayés sur ses
crédits immobiliers américains amputera son bénéfice de 10,5 milliards de dollars.
Pendant l’été, plusieurs banques, américaines et européennes, font face à des faillites
de fonds spéculatifs.
9 août 2007 : BNP-Paribas annonce le gel de trois fonds contenant des crédits subprimes.
Il s'ensuit une panique mondiale. Le marché monétaire se bloque. La Banque centrale
européenne réagit et déverse 94,8 milliards d'euros de liquidités.
22 août 2007 : Action concertée des banques centrales américaine, européenne et
britannique qui apportent 330 milliards de liquidités au système monétaire.
• En quelques mois, la crise s’intensifie et se propage à l’ensemble du système
financier.
Ce qui n’était, au départ, qu’une crise immobilière s’est mué en crise de liquidité et de
solvabilité bancaire, puis en crise boursière et en crise globale du système de
financement.
11 février 2008 : La Fed estime que les pertes liées aux subprimes atteindront 400 milliards
de dollars, au lieu des 50 milliards prévus un an plus tôt.
13 juillet 2008 : En une semaine, les actions de Fannie Mae et Freddie Mac (deux sociétés
parapubliques de refinancement du crédit immobilier), qui garantissent 40 % de l’encours
des prêts immobiliers américains (soit 5.300 milliards de dollars), ont perdu 45% en Bourse.
7 septembre 2008 : La Réserve Fédérale doit garantir la dette de Fannie Mae et Freddie
Mac à hauteur de 100 milliards de dollars chacune, ce qui représente un quasinationalisation.
16 septembre 2008 : Lehman Brothers se déclare en faillite. La Fed refuse de la sauver.
Cette nouvelle déclenche une panique mondiale, comme en août 2007. Aujourd’hui, la
faillite de Lehman Brothers est considérée comme l’évènement qui a précipité et
intensifié la crise.
Les banques centrales injectent des liquidités pour sauver les établissements de la
faillite, mais sans parvenir à calmer les marchés. Plus personne ne veut acheter ni
prêter. Les indices boursiers dégringolent, le marché interbancaire se bloque. La
Banque centrale européenne injecte 100 milliards d'euros en deux jours sur les
marchés européens.
• Nicolas Sarkozy en première ligne en France et en Europe
Nicolas Sarkozy s’implique dans la gestion de la crise, avec la volonté de rassurer les
entreprises et les épargnants. Il consacre son discours de Toulon (25 septembre 2008)
à la crise, ses causes et ses effets, et donne sa vision de la « refondation du système
financier international ».
4 octobre 2008 : En tant que Président en exercice de l'Union européenne, Nicolas
Sarkozy organise un « G4 » à l'Elysée (Allemagne, France, Royaume-Uni et Italie). Il a
compris qu’il faut une action coordonnée des Etats et non un « chacun pour soi » qui n’a pas
fonctionné jusque-là.
6 octobre 2008 : Les Bourses connaissent une chute historique qui se poursuivra pendant
des jours. A Paris, le CAC 40 perd 9% en une journée. Sur la semaine du 6 au 10 octobre
2008, le CAC 40 a subi une perte cumulée de 22,4 %
11 octobre 2008 : Le G7 à Washington prend des mesures pour rassurer les déposants
et débloquer le crédit.
15 octobre 2008 : En France, une loi de finances est adoptée (en moins de 3 jours !)
pour que l’Etat puisse accorder sa garantie aux banques (jusqu’à 360 milliards
d’euros).
• La crise est mondiale. Pour redonner confiance, les Etats annoncent des plans
de relance, apportent leur garantie et souhaitent refonder le système financier.
6 novembre 2008 : Le FMI révise à la baisse ses prévisions économiques. Les Etats-Unis et
la zone euro seront en récession en 2009.
9 novembre 2008 : La Chine adopte un plan de relance de 461 milliards d'euros.
Les "Bric" (Brésil, Russie, Inde, Chine) adoptent une position commune en vue du G20 du
15 novembre à Washington.
15 novembre 2008 : Le G20 à Washington jette les bases d'une réforme de la régulation
financière.
26 novembre 2008 : José Manuel Barroso présente un plan de relance européen de 200
milliards d'euros.
• 2009 : vers une sortie de crise et une volonté de « moraliser » le système.
En janvier, les plans de soutien aux banques continuent.
10 février 2009 : Timothy Geithner, nouveau secrétaire au Trésor qui était jusqu'alors
président de la Fed de New York et donc très impliqué dans la gestion de la crise financière,
présente un « plan de stimulation économique » de 900 milliards de dollars.
10 mars 2009 : Publication d'une note annonçant un retour aux bénéfices de Citigroup sur
janvier et février. Les marchés boursiers reprennent confiance. C'est le début d'une hausse
presque continue sur deux trimestres.
17 juin 2009 : Dix banques américaines remboursent les aides de l'Etat et récupèrent leur
liberté de rémunération.
8 juillet 2009 : Le FMI revoit à la hausse ses prévisions de croissance de l'économie
mondiale.