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Shell prévoit jusqu'à $4,5 mds de dépréciations supplémentaires

Royal Dutch Shell (RDSa.L) a annoncé lundi qu'il allait enregistrer entre 3,5 et 4,5 milliards de dollars (entre 2,9 et 3,7 milliards d'euros environ) de nouvelles pertes de valeur d'actifs pétroliers et gaziers en raison d'une révision à la baisse de ses perspectives.

Dans une actualisation publiée en amont de ses résultats du quatrième trimestre, prévus le 4 février, Shell a indiqué que la charge après impôts était en partie due aux dépréciations de son champ Appomattox, dans le Golfe du Mexique aux États-Unis, ainsi qu'à la fermeture de raffineries et à des contrats de gaz naturel liquéfié (GNL).

Le groupe a également indiqué que des charges liées à sa restructuration seraient comptabilisées en 2021.

L'action Shell reculait de 3 à 4% environ en début de séance à la Bourse de Londres.

Shell, le plus important négociant de GNL au monde, avait revu à la baisse la valeur de son portefeuille dans ce secteur en octobre, à hauteur d'un peu moins d'un milliard de dollars, en se concentrant sur son projet phare, Prelude, en Australie.

Il s'agissait de la deuxième dépréciation annoncé par le groupe après une précédente de 16,8 milliards de dollars, au deuxième trimestre, qui incluait Prelude et une forte révision à la baisse de ses perspectives de prix.

Le PDG de Shell, Ben van Beurden, présentera le 11 février la stratégie à long terme du groupe visant à réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre et à développer ses activités d'énergie et d'électricité à faible émission de carbone.

La société anglo-néerlandaise a également fait savoir lundi qu'elle s'attendait à ce que la production de pétrole et de gaz de sa division amont se situe autour de 2,275 à 2,350 millions de barils équivalent pétrole par jour, soit un peu plus qu'au troisième trimestre.

La production de Shell a notamment été affectée par la fermeture des plates-formes dans le golfe du Mexique.

Alors que les volumes de liquéfaction de GNL du groupe devraient être compris entre 8 et 8,6 millions de tonnes, l'utilisation de ses raffineries se situera entre 72% et 76% des capacités au cours du trimestre, reflétant la faiblesse persistante de la demande due à la crise du coronavirus.

Shell estime en outre que ses ventes de carburant devraient être comprises entre 4 et 5 millions de barils par jour, à peu près comme au troisième trimestre.

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