La séance commence dans le rouge, le COVID en Chine pèse

Les principales Bourses européennes reculent en début de séance mardi, la résurgence de l'épidémie de COVID-19 en Chine pesant sur les cours de l'énergie et des matières premières, un facteur qui s'ajoute aux inquiétudes liées à l'Ukraine et à la prudence de mise à la veille des décisions de la Réserve fédérale américaine.

À Paris, le CAC 40 PX1 perd 2,02% à 6.241,06 points vers 08h45 GMT. A Londres, le FTSE 100 UK100 cède 1,48% et à Francfort, le Dax DAX recule de 2,04%.

L'indice EuroStoxx 50 STOXX50 est en baisse de 2,19%, le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) de 1,73% et le Stoxx 600 SXXP de 1,87%.

Les cours du pétrole chutent au même moment de plus de 5% BRN1!CL1!, celui du cuivre HG1! de 0,32% et celui de l'aluminium ALI1! de 2,77%, les restrictions sanitaires à grande échelle décidées en Chine ravivant les craintes de ralentissement de la deuxième économie mondiale.

L'indice Stoxx européen des matières premières (.SXPP) baisse de 3,64%, celui de l'énergie (.SXEP) de 2,4% et à Paris, ArcelorMittal (MA.AS1) abandonne 3,31%.

Les valeurs du luxe, exposées à la Chine, reculent elles aussi: Hermès RMS perd 4,09%, LVMH MC 3,79%.

Par ailleurs, une nouvelle session de négociations entre Ukrainiens et Russes est prévue dans la journée mais celle de lundi n'a abouti à aucun résultat tangible et l'armée russe continue de pilonner plusieurs grandes villes d'Ukraine, selon les informations disponibles.

Les Etats-Unis ont mis en garde la Chine contre les risques qu'entraînerait un soutien de Pékin à Moscou dans le conflit , ce qui a aussi contribué à la forte baisse des actions chinoises (-4,95% en clôture pour la Bourse de Shanghaï, au plus bas depuis 21 mois).

Les contrats à terme sur les principaux indices de Wall Street suggèrent une ouverture en baisse, et la prudence devrait empêcher tout rebond solide jusqu'à l'annonce des conclusions du comité de politique monétaire de la Fed mercredi.

Parmi les rares hausses du début de séance, Solvay (SOLBR.BR) gagne 0,73% après la présentation d'un projet de scission en deux sociétés indépendantes cotées qui pourrait être mis en oeuvre d'ici au second semestre 2023.