Iliad affiche un chiffre d'affaires en hausse de 8,1% au T3

Le groupe français de télécommunications Iliad a fait état mardi d'une hausse de 8,1% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, porté par la croissance du nombre d'abonnés en France, en Italie et en Pologne.

Iliad, que son fondateur Xavier Niel a retiré de la cote l’année dernière, a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 2,15 milliards d'euros au cours des trois mois clos le 30 septembre.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice consolidé avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement après loyer (EbitdaaL) a atteint 2,42 milliards d'euros, contre 2,15 milliards il y a un an.

"Nous n'avons peut-être jamais connu d'aussi bons résultats commerciaux mais également un contexte macro- économique si incertain", a déclaré le directeur général Thomas Reynaud dans un communiqué.

En France, Free a "affiché une des plus belles performances commerciales trimestrielles des 10 dernières années", selon le groupe, grâce à 78.000 nouveaux abonnés nets sur le Fixe et 184.000 nouveaux abonnés nets sur le mobile.

Lors d'une conférence téléphonique, Thomas Reynaud a souligné les "engagements fermes" pris par Iliad au début de 2022 de ne pas modifier sa politique tarifaire en France au cours des cinq prochaines années.

Iliad, qui est entré sur le marché italien du haut débit fixe en janvier après avoir secoué le marché mobile du pays avec son offre à bas prix en 2018, a fait état de 18.000 nouveaux abonnés au haut débit en Italie. Le nombre d’abonnés mobile a augmenté de 261.000.

Au cours du trimestre, Iliad a enregistré 121.000 nouveaux abonnés en Pologne, où le groupe a racheté l'opérateur haut débit UPC à la société américaine Liberty Global LBTYA.

A fin septembre 2022, le levier financier était à 3,3x, en hausse par rapport à fin 2021 compte tenu de l’acquisition d’UPC en Pologne et du paiement d'environ 1 milliard d’euros pour des fréquences 5G en Italie.

Le groupe a déclaré disposer des liquidités pour couvrir ses besoins de financement, mais a ajouté qu'il cherchait des moyens de limiter l'impact de la hausse des taux d'intérêt.