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Trois candidats au rachat de l'ex-Ilva, ancienne aciérie d'ArcelorMittal

Trois candidats se sont présentés pour reprendre l'ancienne aciérie géante d'ArcelorMittal à Tarente (sud), l'ex-Ilva, actuellement sous tutelle de l'État italien: Baku Steel avec Azerbaijan Investment Company OJSC (Azerbaïdjan), Jindal Steel International (Inde) et le fonds américain Bedrock Industries, ont annoncé samedi les administrateurs du complexe.

Outre ces offres pour le rachat complet, ont été présentées sept offres pour le rachat de certains actifs, ont-ils précisé dans un communiqué.

Ces propositions ont été soumises par CAR Segnaletica Stradale Srl avec Monge & C. SpA et Trans Isole Srl; par Eusider SpA; par Eusider SpA avec Marcegaglia Steel SpA et Profilmec SpA; par I.M.C. SpA; par Marcegaglia Steel SpA; par Marcegaglia Steel SpA avec Sideralba SpA et par Vitali SpA.

Les candidats intéressés avaient jusqu'à vendredi minuit pour présenter une offre.

"La participation aussi significative de grands acteurs internationaux confirme que nous sommes sur la bonne voie pour la relance de la sidérurgie italienne", a réagi dans un communiqué le ministre des Entreprises Adolfo Urso, saluant une "phase décisive".

Rome avait nommé en février 2024 un commissaire à la tête de l'aciérie, placée sous le régime de l'"administration extraordinaire" pour sauvegarder ses milliers d'emplois et relancer sa production, tombée à moins de 3 millions de tonnes en 2023.

Selon le communiqué publié samedi, "les commissaires extraordinaires se donnent un délai adéquat pour examiner attentivement toutes les propositions reçues, avec une attention particulière pour les niveaux d'emploi, la décarbonation (...) afin d'assurer un développement durable des installations et la protection maximale des travailleurs concernés".

Déclarée insolvable par la justice, l'ex-Ilva, l'une des plus grandes aciéries d'Europe, n'arrivait plus à rémunérer ses fournisseurs ni à régler ses factures de gaz et d'électricité.

Face au "refus" d'ArcelorMittal, ancien principal actionnaire avec une part de 62%, d'injecter des fonds frais, l'État italien, détenteur des 38% restants, avait décidé de mettre fin à la coentreprise et de placer l'aciérie sous tutelle.


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