Le CHF un actif refuge !Le CHF est considéré comme un safe haven.
Il faut aussi garder en tête que la Suisse est un pays exportateur : en effet, c’est là que 70 % de l’or mondial est raffiné, et ce métal représente 20 à 25 % de ses exportations.
La Suisse exporte des produits nobles et raffinés, notamment dans le domaine pharmaceutique et biotechnologique, de l’horlogerie de luxe et des équipements industriels.
Des produits que seuls les pays riches peuvent acheter. On retrouve dans ses cinq plus gros lieux d’exportation les USA, l’Allemagne, la Chine, l’Italie et la France. Ils n’ont pas besoin de dévaluer leur monnaie pour exporter et n’ont pas de réelle concurrence qui pourrait les obliger à dévaluer leur devise.
Concernant leurs données économiques, on observe un PIB en baisse depuis le Q2 2024, atteignant aujourd’hui 0,2 %. Le taux de chômage ne cesse de croître depuis août 2024, atteignant 3 %.
Cependant, le secteur manufacturier, jusqu’alors en contraction, semble sortir la tête de l’eau, passant de 47,5 à 49,6, se dirigeant progressivement vers le territoire expansionniste, ce qui devrait davantage stimuler l’activité des entreprises et donc de l’économie. Le PMI des services a lui légèrement reculé, passant de 57,2 à 56,8. Forcément, la production industrielle a chuté, passant de 3,1 % à 2,3 %.
La Suisse a cependant une inflation très faible (0,4 %), et la SNB pratique le QT, ce qui a pour conséquence de raréfier la monnaie et donc de la rendre plus chère.
Ainsi, je suis bullish sur le CHF, qui constitue un endroit sûr pour les capitaux internationaux. C’est pourquoi les investisseurs voient très peu de risque sur cette devise, avec une volatilité très faible. On observe un spread entre les rendements à 10 ans et la devise, tout comme avec l’or. Des plus hauts sont donc pertinents.