NZD en déclin : L'exportation comme seule solution ?La Nouvelle-Zélande est un petit pays de 5 millions d’habitants qui surproduit et exporte massivement des produits agricoles et alimentaires. Les produits laitiers représentent 25 % de ses exportations, tandis que la viande constitue 15 % de ses exportations.
Ses principaux partenaires commerciaux sont la Chine, l’Australie et les États-Unis. Bien que sa balance commerciale soit régulièrement déficitaire, les exportations représentent tout de même 24 % du PIB. La Nouvelle-Zélande a donc intérêt à maintenir une devise faible pour stimuler ses exportations.
Sur le plan économique, les indicateurs sont préoccupants :
🔻 PIB en forte contraction, avec -1,1 % depuis le T2 2024.
🔻 Taux de chômage en hausse depuis le T3 2022, atteignant 5,1 %.
✅ Inflation en recul constant depuis le T2 2022, à 2,2 %, grâce à des taux d’intérêt élevés.
Cependant, la balance commerciale déficitaire prive le pays d’un excédent qui aurait pu être bénéfique pour l’économie.
Les données sectorielles montrent des signaux contrastés :
✅ Composite PMI en expansion à 50,4.
🔻 Production industrielle en chute, passant de -2,7 % à -3,8 %.
La RBNZ a urgence à relancer la croissance. Tant que ce ne sera pas le cas, je vois le dollar néo-zélandais continuer à chuter, afin de stimuler les exportations et attirer davantage de capitaux.
D’ailleurs, on observe une décorrélation avec un spread baissier entre le rendement à 10 ans et la devise, avec un coefficient de corrélation élevé (76 %). La volatilité reste faible, mais des plus bas sont pertinents.