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Le S&P 500 pourrait plonger de 25 %, avertit le....Les actions américaines sont risquées et chères, et pourraient s'effondrer de plus de 25 % si les investisseurs sont effrayés, selon Mike Wilson. "Le rapport risque/rendement du S&P 500 est aujourd'hui l'un des pires que j'aie jamais vus, compte tenu de la configuration des bénéfices que nous voyons devant nous et de la valorisation actuelle", a-t-il déclaré. L'indice de référence S&P 500 et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, ont progressé respectivement de 17 % et de 33 % cette année. Les investisseurs ont parié sur la capacité de la Réserve fédérale à juguler l'inflation sans mettre à mal l'économie américaine, et sur le fait que l'intelligence artificielle stimulerait la productivité et les bénéfices des entreprises. M. Wilson, directeur des investissements et stratège en chef pour les actions américaines chez Morgan Stanley (NYSE:MS), a énuméré les raisons pour lesquelles il se méfie du marché actuel. Il a cité les enquêtes menées auprès des entreprises manufacturières et des responsables des prêts qui signalent un ralentissement économique imminent, des perspectives de croissance des revenus et des bénéfices en berne, et le fait que de nombreuses entreprises devront se refinancer à des taux d'intérêt plus élevés au cours des prochaines années. M. Wilson a également cité la qualité historiquement faible des bénéfices et a fait valoir que les dépenses importantes consacrées aujourd'hui à l'intelligence artificielle pourraient ne générer des bénéfices futurs que pour une minorité d'entreprises. En outre, il a averti que les récentes augmentations des prix de l'énergie pourraient amener les consommateurs - dont beaucoup luttent pour faire face à l'inflation du coût de la vie et à l'augmentation des mensualités des cartes de crédit, des prêts automobiles et des prêts hypothécaires - à dépasser leur point de rupture. "Le marché des actions ne se comporte pas bien sous la surface", a-t-il déclaré, en mettant l'accent sur les sociétés à petite et moyenne capitalisation, les entreprises dont les bilans sont plus fragiles et les détaillants qui desservent des clients moins fortunés. En général, les investisseurs tablent sur un puissant rebond économique, une croissance impressionnante des revenus et des bénéfices, et une baisse des taux de la Fed le plus tôt possible, a-t-il noté. "Le marché boursier a besoin d'une reprise juste pour se maintenir à flot", a déclaré M. Wilson, soulignant que de nombreuses bonnes nouvelles sont déjà reflétées dans les valorisations actuelles, de sorte que toute mauvaise nouvelle pourrait faire s'effondrer les choses. "C'est ainsi que l'on peut faire chuter le S&P bien plus que ce à quoi les gens pensent aujourd'hui. "Les fissures sont en train de se former", a-t-il déclaré. "Elles sont omniprésentes, ce qui explique pourquoi les gens se concentrent sur une poignée d'actions. "Les gens ne sont pas totalement naïfs et ils se dirigent vers le dernier endroit où ils pensent pouvoir se réfugier", a-t-il ajouté. Mais si une récession survient et que les grandes capitalisations de croissance comme Nvidia (NASDAQ:NVDA) et Microsoft (NASDAQ:MSFT) trébuchent, les investisseurs pourraient se retrouver dans une "foule d'ennuis", a-t-il averti.
SP:SPXShort
par Fonda_exe
Les prix de l’or restent stables avec...Les prix de l'or ont peu bougé mardi, le dollar ayant repris ses pertes récentes avant les données clés sur l'inflation américaine prévues plus tard dans la semaine, tandis que les prix du cuivre ont maintenu leurs gains récents sur l'espoir que le pire était passé pour l'économie chinoise. Les prix des lingots ont trouvé un certain soulagement au cours des dernières sessions alors que le dollar a reculé d'un pic de près de six mois suite à des prises de bénéfices. Mais le billet vert s'est stabilisé dans les échanges asiatiques mardi, restant à portée de vue de ses récents sommets. Les perspectives d'inflation et de taux d'intérêt aux États-Unis restent élevées, ce qui laisse présager une pression accrue sur les prix de l'or dans les mois à venir. Ce type d'échanges a également pesé sur l'or au cours de l'année écoulée, la hausse des taux d'intérêt augmentant le coût d'opportunité de l'investissement dans les lingots. L'or au comptant s'est stabilisé à 1 922,61 $ l'once, tandis que les contrats à terme sur l'or expirant en décembre ont baissé de 0,1 % à 1 945,35 $ l'once à 00:54 ET (04:54 GMT). "IPC américain, réunion de la Fed attendue". L'accent est maintenant mis sur l'indice des prix à la consommation pour le mois d'août, qui devrait montrer une augmentation de l'inflation à un rythme plus rapide qu'en juillet. L'inflation américaine devrait s'accélérer en raison de la hausse des prix des carburants et de la résistance des dépenses de détail. Ce chiffre devrait également donner le ton de la réunion de la Réserve fédérale la semaine prochaine, une inflation plus élevée incitant la banque centrale à maintenir les taux à un niveau plus élevé, voire à les relever davantage cette année. Alors que l'on s'attend généralement à ce que la banque maintienne ses taux en septembre, un taux d'inflation plus élevé pourrait susciter des perspectives plus optimistes de la part de la Fed. La banque centrale devrait également maintenir les taux à des sommets de plus de 20 ans jusqu'à la mi-2024 au moins. Un tel scénario présente de faibles perspectives pour l'or, étant donné que le dollar et les rendements du Trésor sont susceptibles d'augmenter encore dans un environnement de taux d'intérêt élevés. L'atténuation des craintes d'une récession aux États-Unis a également freiné la demande d'or en tant que valeur refuge, bien que l'aggravation des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ait suscité quelques offres pour l'or. Le rebond du cuivre se maintient sur fond d'optimisme à l'égard de la Chine. Parmi les métaux industriels, les prix du cuivre ont continué à augmenter mardi, bénéficiant d'un soutien continu de la part des lectures économiques positives sur la Chine. Les contrats à terme sur le cuivre ont augmenté de 0,1 % à 3,8057 $ la livre, après une hausse de plus de 1 % au cours de la session précédente. Les données publiées lundi ont montré une amélioration substantielle de l'activité de fin d'année en Chine jusqu'au mois d'août, dans un contexte de soutien monétaire continu de la part du gouvernement. Ces données ont également été publiées après que les données publiées au cours du week-end ont montré que l'inflation des consommateurs chinois s'est remise à sortir du territoire déflationniste en août. Cela a renforcé les espoirs de redressement de l'économie chinoise après un ralentissement important cette année. Mais les marchés restent quelque peu réticents à l'égard du plus grand importateur de cuivre au monde. Un sondage Reuters a montré que l'économie chinoise devrait croître de 5 % en 2023, conformément aux prévisions prudentes du gouvernement. La croissance devrait également ralentir en 2024.
OANDA:XAUUSDLong
par Fonda_exe
Prix de l'essence-TotalEnergies prolonge le...TotalEnergies a prolongé mardi le plafonnement du prix de l'essence à 1,99 euro par litre dans ses 3.400 stations de France, au-delà de la fin de l'année 2023, alors que le gouvernement a confirmé qu'il n'y aura plus de ristourne à la pompe. Le prix du pétrole restera plafonné à 1,99 euro par litre "tant que les prix resteront élevés", a déclaré le pétrolier français dans un communiqué. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, a salué la décision du groupe tout en indiquant que le gouvernement ne proposera plus de ristourne à la pompe. "La remise sur les carburants, c'est une triple erreur : par rapport au climat, parce que vous subventionnez les énergies fossiles, pour le budget de l'Etat - 20 centimes, c'est 20 milliards d'euros sur l'année, c'est hors de portée du budget de l'Etat - et c'est une erreur diplomatique, vous validez la stratégie économique de l'Arabie saoudite et de la Russie de renchérir le coût du pétrole", a déclaré Bruno Le Maire sur LCI. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, avait lui-même indiqué peu avant que le gouvernement ne proposerait plus de ristourne pour les prix à la pompe. "Il n’y aura plus ce mécanisme de ristourne à la pompe, parce qu’il est aveugle et très coûteux pour un résultat pas hyper probant par rapport à ce qu'on peut faire par ailleurs en mettant la pression sur les acteurs de la filière", a-t-il déclaré mardi au micro d'Europe 1. Les distributeurs de carburant ont tenu une réunion la journée avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. "Je salue l’esprit de responsabilité qui a prévalu lors de nos échanges. Mon appel a été entendu. De premières annonces ont été faites par les différents acteurs, notamment de TotalEnergies de prolonger le plafonnement des prix, et d’Intermarché et de Système U d’organiser des opérations à prix coûtant. Chacun doit contribuer au combat contre l’inflation", a déclaré la ministre dans un communiqué. Intermarché a annoncé dans un communiqué organiser une opération mensuelle "carburant à prix coûtant", soit quatre weekends jusqu'à la fin de l'année. De son côté, le PDG de Système U, Dominique Schelcher, a indiqué ne pas pouvoir baisser ses prix à la pompe. "Je ne peux pas le faire parce que je ne suis pas producteur de carburant. Je suis un commerçant, j'achète et je vends (...) J'ai un prix d'achat, je rajoute les taxes, je vais moi-même me retrouver à plus de deux euros sans prendre de marge et je n'ai pas le droit de vendre à perte", a déclaré Dominique Schelcher sur France Inter. "La clef de la baisse des prix n'est pas chez nous, mais chez les raffineurs et les taxes. 60% du prix du carburant, ce sont les taxes. Mais je sais bien que (le gouvernement) n'a pas les moyens (de baisser les taxes, ndlr) donc la plus grande piste est chez les raffineurs", a déclaré le PDG de Système U. Dans un contexte d'inflation, TotalEnergies avait instauré le plafonnement du prix de l'essence à 1,99 euro le litre pour la première fois en mars.
BLACKBULL:WTILong
par Fonda_exe
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