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L'Europe rebondit avec la "tech" en attendant l'inflation américaine

Les principales Bourses européennes sont orientées à la hausse mercredi en matinée avec le rebond de Nvidia NVDA qui tire le segment des nouvelles technologies en Europe.

À Paris, le CAC 40 PX1 prend 0,45% à 7.697,11 points vers 07h50 GMT. À Londres, le FTSE 100 CURRENCYCOM:UK100 avance de 0,38% et à Francfort, le Dax DAX s'octroie 0,88%.

L'indice EuroStoxx 50 STOXX50 progresse de 0,75%, le FTSEurofirst 300 (.FTEU3) de 0,53% et le Stoxx 600 SXXP de 0,58%.

Les contrats à terme à Wall Street préfigurent une hausse de 0,05% pour le Dow Jones DJI, de 0,20% pour le Standard & Poor's 500 SPX et de 0,38% pour le Nasdaq IXIC au lendemain d'une séance où le secteur des technologies a soutenu ce dernier indice.

Nvidia a enregistré mardi à Wall Street une hausse de près de 7%, mettant fin à trois séances de repli qui ont effacé environ 430 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Le compartiment européen des nouvelles technologies (.SX8P) gagne 1,53%, avec ASML ASML (+1,03%), ASMI ASM (+1,21%), ou encore STMicroelectronics STMPA (+0,30%).

Au-delà du regain de forme des valeurs liées à l'intelligence artificielle, les investisseurs attendent surtout la publication vendredi de l'indice des prix PCE aux Etats-Unis, mesure préférée de l'inflation par la Réserve fédérale américaine.

"La grande trajectoire sur la désinflation reste intacte, mais le dernier kilomètre a été semé d'embûches et difficile à parcourir", note Selena Ling, stratège chez OCBC, faisant référence aux doutes pour ramener durablement l'inflation aux Etats-Unis à 2%.

Plusieurs responsables de la Fed, dont Lisa Cook, ont invité mardi à la patience quant à une baisse des taux directeurs alors que le marché anticipe actuellement une réduction de 47 points de base des taux cette année, avec une probabilité de 66% pour un premier assouplissement en septembre.

Sur le front politique en France, où un débat de près de deux heures a opposé mardi soir les trois chefs de file des principales coalitions en vue des élections législatives, la prime de risque entre le Bund allemand et l'OAT à dix ans est toujours à un niveau élevé, avec un spread au-dessus de 70 points de base. Pour certains investisseurs, une victoire de l'alliance de gauche pourrait représenter un risque plus important que celui de l'extrême droite.

Dans l'actualité des entreprises, Atos ATO est volatil, prenant désormais 1,66% après un plongeon de 8,1% à l'ouverture. Le groupe a annoncé mercredi avoir reçu une proposition globale de restructuration financière révisée de ses créanciers prenant en considération la fin des discussions avec Onepoint, Butler Industries et Econocom.

Airbus AIR, qui a chuté mardi en raison de l'abaissement de ses objectifs, rebondit légèrement, de 0,29%. Des sources ont indiqué que l'avionneur européen était prêt à reprendre tout ou partie des activités de quatre usines de Spirit AeroSystems SPR dans le cadre d'un accord imminent.

A Londres, AO World AO. gagne 3,0% après la publication par le groupe d'un bénéfice annuel supérieur aux prévisions, tandis que Liontrust Asset Management LLIO recule de 2,13% après avoir fait état d'une baisse de 23% de son bénéfice annuel.

Dans l'automobile, Volkswagen Group VOW recule de 0,56% après avoir annoncé son intention d'investir jusqu'à cinq milliards de dollars dans le constructeur américain de véhicules électriques Rivian RIVN.

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