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Qui dit marché obligataire dit marché de devises!

Éducation
Vous avez sous vos yeux l'évolution du rapport entre les devises d'appetit du risque et les devises d'aversion du risque depuis la sortie de la crise financière de 2008 - 2009 à aujourd'hui (à l'aube d'une nouvelle sécousse). On se retrouve curieusement dans les mêmes configurations et cela semble mûrir tranquillement semaine après semaine.

Constat: Les marchés sont cycliques, inutile de le rappeler! Mais dans ce cas-ci, cela vaut le coup! Puisque les banques centrales ne font qu'augmenter leurs reserves de changes de manière conjoncturelle, c'est à dire qu'au vu de la politique macroéconomique de mainère globale lors des évènements qui se sont déroulés dans la finance internationale, soit les banques centrales ont cessé momentanément d'injecter de l'argent dans l'économie soit elles ont augmentés manière marginale vu le volume des échanges sur le marché des devises; mais elles n'ont pas diminué en tout cas de manière cyclique. La courbe en rouge symbolise le rythme de progression des devises risquées par rapport aux devises non-risquées. Ainsi que la courbe blanche représente, l'écart ou le différentiel entre les monnaies dans une phase d'appétit pour le risque et les monnaies dans les phases d'aversion pour le risque. Ce qu'on constate de manière globale, c'est que nous sommes dans une phase d'appétit pour le risque qui est symbolisé par les hausses des taux d'intérêts, les hausses de taux de rendements obligataires également, et donc les monnaies risquées constituent un attrait pour les investisseurs. Cette étude qui est sur le graphique nous montre ou nous confirme aussi, si nous nous trouvons éffectivement dans un marché complaisant, ou dans un marché de peur. On voit que de 2009 à 2012, nous étions dans un marché complaisant; ensuite de 2013 à 2016, c'était le retour du risque marqué par le pic du VIX et les frottements des deux courbes entourées en vert qui montrent graphiquement l'épisode obligataire grec en Europe et le Krach chinois ( Juin - Septembre 2015, -30%). À chaque fois qu'on a un frottement de manière technique entre ces deux courbes depuis 2009 - 2010, l'on change aussitôt de cadence et de biais car le frottement de 2009 - 2011 entre les deux courbes symbolisaient également le début et la reprise haussière des marchés actions; on voit également que ces deux courbes s'écartent fortement pour valider le début du puissant Bull run. Ensuite, la phase de stablisation voir de continuation au vue d'une progression rythmée de 2012 - 2015, on aperçoit un résserrement au niveau des écarts qu'il y avait eu auparavant entre ces deux courbes. Et finalement à l'arrivée, du Président Trump en novembre 2016, les indices US explosent, en enchaînant des records et on voit également de manière presque simultanée, le frottement de 2016 - 2017 qui conduit encore à un nouveau momentum baissier sur le spread de change (risque vs non risque) qui marque donc la présence d'un biais de complaisance des marchés. À titre de rappel, les indices évoluent de manière inverse avec les taux de changes. Depuis 2017, à maintenant, l'écart de devise, évolue dans un canal haussier, ce qui met donc en lumière, que nous nous trouvons dans un biais du risque, et cela valide également les multiples tourmentes dont les indices US font face depuis un certain moment. Et tant qu'on progressera dans ce canal haussier, cela appuyera donc, l'hypothèse d'un Bear market en mûrissement.

Conclusion: Nous sommes dans un couloir haussier, donc de manière technique tant qu'on poursuivra ce chemin, les indices demeureront sous pression jusqu'a peut-être un éventuel frottement pour marquer un retour de complaisance qui fera progresser les marchés. Le rythme de progression des devises risquées en fonction des devises non-risquées évoluent très faiblement , marginalement, et se retrouve quasiment au même niveau de 2009 - 2010, alors que nous nous conduisons vraisembablement, vers une potentielle bulle voire son éclatement pour la crise financière. Toute chose étant égale par ailleurs, les Krachs financiers commencent d'abord sur le marché obligataire, et [b]''qui dit obligataire dit marché de devises'', par conséquent les interventions des banques centrales au vue des prochaines échéances s'avèreront cruciales.

Francois Abley
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