CRYPTOCAP:TOTAL   Capitalisation boursière totale Crypto, $
USDT en forte progression !
Selon CoinMarketCap, on assiste à une montée soudaine de l’USDT venir détrôner le XRP à la troisième place. Cela n’a échappé à personne que des transactions ont largement dépassé celui du BTC (37,5 milliards contre 29,7 pour le BTC).
Rappelons nous, en février dernier, que la société Tether Ltd basée à Honk Kong, propriétaire du stablecoin (et de la plateforme d’échange Bitfinex au passage…) adossé au dollar américain, avoir déclaré « bruler 300 millions de dollars de token USDT ». Au vu de l’évolution des marchés actuellement dans le monde des crypto-actifs, c’était un signal pour « le commencement de la fin du Bull Market »
Rappelons que les stablecoins jouent un rôle crucial dans l’industrie cryptographique. Ils agissent comme des canaux de sécurisation qui permettent aux traders d’entrer et de sortir des marchés de la cryptographie à volonté, et sans risque de perte de valeur soudaine de leurs avoirs. Un autre burn pourrait entraîner une chute phénoménale des cours.
L’USDT n’a que 5 ans d’existence, le BTC a dépassé les 10 ans. Et bien que sa valeur représente 70% de marché son volume à été largement devancé depuis, ce qui inquiète fortement les régulateurs qui émettent des doutes sur la réalité des réserves possédées par l’entreprise pour garantir sa valeur.
Or Bitfinex est poursuivi actuellement par l'Etat de New York dans le cadre d'une suspicion d'avoir utilisé des fonds provenant des réserves de la monnaie virtuelle pour couvrir une perte de 850 millions de dollars de ses clients. En avril dernier, les avocats de la société ont répondu que la garantie 1 dollar pour 1 USD est couverte à 74 % par des liquidités. Bien loin des 100 %, mais suffisant pour que cela ne remette pas en cause sa valeur.
Tether serait cependant une porte d'entrée dans le monde de la cryptomonnaie : « Dans des pays comme la Chine, où les échanges cryptographiques sont interdits, les gens peuvent payer comptant pour obtenir des USDT, à partir de là, ils peuvent ensuite les échanger contre des bitcoins ou d'autres monnaies », selon Bloomberg.
Alors que l'Asie représenterait ainsi 70 % des échanges cryptographiques, tether a été utilisé respectivement dans 40 % et 80 % des transactions sur les deux plus grandes Bourses crypto mondiales, les asiatiques Binance et Huobi.

Pour moi la question c’est pourquoi tant de bloggeurs ne veulent pas vraiment prendre en considération une réalité quant à la situation des marchés ainsi que la manipulation et les divers transferts conséquent des fonds d’une platefome à une autre, sont tellement convaincus de voir le « benchmark » vers un nouveau bullrun ? Entre un article rédigé par un technicien SNCF, « des journalises » qui se basent sur les analyses d’un auteur de thriller financiers et un youtubeur qui nous parle de barrages hydrauliques du Kazakhstan depuis son canapé de Saint-Ouen, j’ai fini par les appeler « les Experts »…

Pousser au delà de la résistance des 10k ? Je veux bien y croire mais pour aller où ? Et qu’est ce qui ferait qu’on va subitement injecter le double de sa capitalisation alors qu’on sait que l’économie est au bord du gouffre… sans oublier les tensions politiques mondiales et l’excitation des banques centrales à vouloir faire la guerre aux crypto-actifs… La question c’est qui achèterait un BTC au dessus des 10 500$ et maintenant ?


Sans oublier le plus important…

L’Avenir de la Blockchain en Russie serait-il compromis ?

En mars denier, le département juridique de la banque centrale dont Alexei GUZNOV est à sa tête, soutiendrait une interdiction quant à la libre circulation des crypto-actifs, ce qui pourrait entrainer une interdiction du minage des bitcoins et d’altcoin. Néanmoins, il admet que cela ne serait pas réaliste. Dans la foulée, Yuri BRISOV, expert en droit numérique à l'Association du Barreau russe, a déclaré que « Toute interdiction de l'exploitation minière et des cryptomonnaies entraînerait un déclin total de l'industrie blockchain russe. C'est pourquoi les pays développés, qui comprennent les risques liés au blanchiment d'argent et à l'évasion fiscale n'ont pas interdit les cryptos ni leur minage. Une interdiction reviendrait à limiter le potentiel de croissance économique et de développement des technologies de l'information du pays ».
De toute évidence, et ce dans une période de crise à la recherche de nouvelles opportunités, la Douma a proposé d’introduire une responsabilité administrative et pénale pour les violations des règles de travail avec les actifs financiers numériques et les monnaies numériques, envoyant ainsi 2 projets de lois au ministère du Développement économique et proposer des amendements au Code des infractions administratives, au Code pénal et à l'article 151 du Code de procédure pénale pour définir la responsabilité pouvant aller d’une amende jusqu’à 1 million de Roubles (14 000 Euros), voire cinq de prison ferme.
Ce projet de loi, déposé jeudi dernier, comprend la définition des monnaies numériques et prévoit une interdiction de leur émission et de leur circulation. En vertu de la nouvelle législation, il est proposé de les classer en tant que biens. Les propriétaires de ces biens peuvent être des personnes physiques et morales les déclarant auprès de l'administration fiscale.
La monnaie numérique dans le document est définie comme «la totalité des données électroniques (code numérique ou désignation) utilisées dans les systèmes d'information et offertes comme moyen de paiement», qui n'est ni une unité monétaire officielle de la Fédération de Russie ni un État étranger.
En revanche, les actifs financiers numériques sont un analogue des créances, des obligations et des droits de participation. Les entrepreneurs individuels et les personnes morales peuvent s'engager dans leur libération conformément aux exigences établies.

Selon le président de l'Association russe de cryptoéconomie et de blockchain (RACIB) Yuri PRIPACHKIN, les mesures proposées signifient en fait une interdiction complète des crypto-monnaies dans la Fédération de Russie, y compris l'exploitation minière et le chiffre d'affaires.

Le minage en Iran
Le ministère national de l'Industrie, des Mines et du Commerce vient de donner son feu vert pour exploiter jusqu’à 6000 plateformes minières dans la ville de Semnan en Iran. iMiner, société basée en Turquie sera à l’initiative de piloter le projet, mettant en place la plus grande opération minière du pays à ce jour en investissant plus de 7.3 millions de $.
Jusqu’à la ma 2019, le gouvernement a cherché à réprimer toute opération minière par crainte de la capacité potentielle de la crypto-monnaie à saper la monnaie fiduciaire nationale, menaçant même la prison pour infractions. Cependant, le cabinet iranien a changé d'avis à partir de juillet dernier et a présenté une législation faisant de la crypto-exploitation une activité industrielle officielle. Depuis lors, le ministère des Mines réglemente activement l'espace, et aurait délivré environs 1000 licences aux opérations locales depuis le début de l’année.

Sans oublier, CANAAN, fabriquant chinois de matériel de minage a présenté un résultat enregistrant une perte de 5.6 millions de dollars pour son T1 2020, principalement en raison de la baisse de la demande des mineurs.
Sans oublier que le Hashrate est juste en train de revenir au niveau de la chute du mois de mars (avant le halving), à ne pas exclure que les mineurs pourraient liquider une partie de leur bitcoin pour rénover dans du matériel neuf.


ETH 2.0 et le cafouillage de date pour le lancement de Serenity.
Selon les développeurs, le projet n’est pas encore prêt ce qui pourrait générer un déficit de confiance de la part des investisseurs courant 2020. Bien que dans un stade relativement avancé, le projet pourra être une vraie révolution face au BTC, notamment avec Topaze Etherum 2.0 qui a déjà enregistré plus de 24 000 validateurs actifs selon Ivan MALICHENKO
Vitaly BUTERIN a déclaré que le temps d'antenne annuel dans la deuxième version de la plate-forme ne dépasserait pas 2 millions d'ETH, et le niveau de congestion du réseau sera régi par un changement de la taille des blocs, plutôt que le niveau des frais de transaction.
Selon lui, l'une des raisons du passage au Proof of Stake (PoS) est une diminution de la diffusion. Dans Ethereum 2.0, les émissions seront de l'ordre de 100 000 à 2 millions par an, ce qui est nettement inférieur au chiffre actuel de 4,7 millions.
Pour créer 2 millions de nouveaux airs, tout le monde devra littéralement participer, donc le montant réel sera beaucoup moins que le chiffre maximum.
En plus de réduire les émissions, un mécanisme sera introduit pour réduire la masse totale des pièces en «brûlant» une partie des frais de commission, qui ne seront pas envoyés aux mineurs en récompense en période de forte activité du réseau.
Une autre innovation importante sera un nouveau mécanisme de contrôle de la congestion de la blockchain. BUTERIN affirme qu'au lieu de changer le niveau des frais de transaction, la taille du bloc variera.
C’est la raison pour laquelle les développeurs évoquent pour son retard de lancement suite à certains problèmes actuels existants en phase d’ajustement, en plus de la difficulté de prédire le montant optimal de commission et les délais de traitement.


Source :
ttrcoin.com/v-gosdum...iptovalyutami.10669/
www.coindesk.com/ira...oin-mining-operation
www.bloomberg.com/ne...cus-on-tie-to-tether
coinmarketcap.com/
www.tradingster.com/...t/futures/fin/133741
www.blockchain.com/charts/hash-rate
bitcryptonews.ru/new...ra-silno-sokratitsya

Clause de non-responsabilité

Les informations et les publications ne sont pas destinées à être, et ne constituent pas, des conseils ou des recommandations en matière de finance, d'investissement, de trading ou d'autres types de conseils fournis ou approuvés par TradingView. Pour en savoir plus, consultez les Conditions d'utilisation.