Le déclin de l’Europe entrave-t-il l’essor d’Airbus ?La situation économique de l’Europe dessine un tableau complexe, mêlant une croissance modeste à des défis de taille, ce qui génère une incertitude pour des acteurs majeurs comme Airbus. En 2024, la croissance du PIB de l’Union européenne était estimée à moins de 1 %, avec une légère accélération prévue pour 2025. Cette dynamique économique atone, conjuguée à une inflation persistante et à des tensions géopolitiques constantes, offre un terrain instable pour une prospérité durable.
La cohésion de l’Union européenne est de plus en plus fragilisée, sous l’effet de la montée des sentiments nationalistes et d’un risque accru de protectionnisme commercial. L’UE doit composer avec des défis structurels, tels que des disparités économiques, des clivages politiques et une progression de l’euroscepticisme, qui pourraient précipiter sa fragmentation. En cas de désintégration, les États membres devraient affronter seuls des environnements économiques et géopolitiques complexes, avec des répercussions majeures pour les multinationales comme Airbus.
Dans le même temps, Airbus évolue dans un secteur hautement concurrentiel, marqué par sa rivalité de longue date avec Boeing, qui s’efforce de surmonter ses récentes difficultés opérationnelles et reputationales. Bien qu’Airbus ait récemment renforcé sa part de marché, la résilience de Boeing, alliée à l’émergence potentielle de nouveaux concurrents, pourrait menacer sa position dominante.
Pour préserver son avantage concurrentiel, Airbus doit non seulement naviguer avec habileté dans les incertitudes économiques et la possible fragmentation de l’Europe, mais aussi continuer à investir dans l’innovation technologique et l’optimisation de ses processus de production. Sa capacité à s’adapter avec agilité à ces multiples défis sera cruciale pour garantir son succès à long terme et consolider son leadership dans l’industrie aérospatiale mondiale.
Europeanunion
La Russie a fermé Nord Stream 1La Russie a fermé Nord Stream 1, le principal pipeline de gaz naturel vers l'Europe.
La condition pour le remettre en service, et potentiellement aussi pour Nord Stream 2, est simple, l'Occident doit lever les sanctions contre la Russie.
La Russie affirme qu'elle a dû fermer le gazoduc car les sanctions ont rendu impossible la réparation des turbines critiques, vrai ou faux, cela n'a pas vraiment d'importance, la Russie est dans une position de négociation incroyable.
Le rouble n'a jamais été aussi fort depuis sept ans et la Russie a trouvé un débouché pour son gaz naturel en Inde, en Chine et dans d'autres pays asiatiques, en bref, sa monnaie et son industrie énergétique sont florissantes, mais il se passe de drôles de choses ?
Les sanctions européennes ne sont pas du tout ce qu'elles semblent être, les importations européennes de gaz naturel liquéfié (GNL) ont connu une croissance incroyable de 60 % au cours du premier semestre de cette année, c'est un bond énorme, qui a évidemment contribué à compenser la perte de gaz naturel du gazoduc Nord Stream 1.
Mais d'où vient ce GNL ?
La Chine a été heureuse de revendre son GNL à l'Europe lorsqu'elle en avait besoin, mais d'où vient le GNL de la Chine ?
la Russie !
La Russie vend son gaz naturel à la Chine, puis la Chine se retourne et revend le gaz naturel à l'Europe, les politiciens européens peuvent se vanter d'avoir sanctionné le gaz naturel Russe.
L'Europe achète tellement de GNL russe par l'intermédiaire de la Chine qu'au rythme actuel, elle prévoit de remplir 80 % de ses installations de stockage de gaz naturel d'ici novembre.
Le pire, c'est que ce tour de passe-passe se fait au détriment des Européens et qu'il enrichit considérablement la Russie et la Chine, exactement le contraire de ce que les sanctions étaient censées faire.
Il est également intéressant de noter que ces informations ne sont pas disponibles dans les médias grand public.
Le "flux" d'informations est manipulé à tel point que la "conspiration" mondiale ne veut tout simplement pas que nous sachions ce qui se passe réellement.
Des manifestations pacifiques ont eu lieu en Europe ce week-end à propos des prix de l'énergie, Paris, Londres, Prague et Cologne, en Allemagne, tous ont organisé des manifestations massives réunissant des dizaines de milliers de personnes, ce n'est pas surprenant,
après tout, qui peut se permettre de payer ses factures d'électricité si les prix sont multipliés par 5, voire 10, en l'espace de quelques mois ?
Ce genre de manifestations est le genre de choses que l'on s'attendrait à voir en première page de tous les journaux, à la une du journal télévisé du soir, ou sur les pages d'accueil des sites web etc..., mais rien !
CETTE DEFORMATION, DE FILTRAGE ET DE MANIPULATION DES MEDIAS EST VRAIMENT EFFRAYANTE
L'Europe aura probablement assez d'énergie pour survivre cet hiver et faire tourner ses usines ainsi que ses économies, mais les importations de GNL de Chine (qui proviennent de Russie) ne suffiront pas à alimenter des pays entiers, ni à provoquer une chute vertigineuse du coût de l'électricité pour que les citoyens puissent se chauffé cet hiver.
Ce qui nous ramène au jeu du plus fort. On pourrait dire que la Russie a fait une approche un peu "gentille" en raison du moment où elle a fermé le Nord Stream 1, en effet, cette décision intervient juste au moment où le mois de septembre apportera des températures plus fraîches en Europe, et bien avant les températures très froides de l'hiver.
S'il y a un moment de l'année où il faut se passer de climatisation ou de chauffage en Europe, c'est bien maintenant.
La seule chose qui se passe, c'est le transfert des économies des contribuables Européens vers la Chine, et finalement vers la Russie, c'est absurde.
Espérons que les deux parties s'assiéront à la table et trouveront un moyen de remettre le gazoduc en marche, de préférence les deux. Il est assez évident de savoir quel côté va flancher en premier ?
Il semble que la Russie ait la plupart des cartes en main, que les sanctions n'aient pas fonctionné et que la mascarade soit devenue trop évidente.