Quand trader — quand rester à l’écartBonjour à tous,
Dans ma manière d’aborder le marché, le trading n’est jamais une réaction spontanée aux variations de prix. C’est un processus de décision structuré, fondé sur des conditions précises. Le marché est actif en permanence, mais cette activité constante ne crée pas, en soi, des opportunités exploitables. Agir sans condition claire revient à confondre mouvement et avantage.
C’est pourquoi toute décision commence par l’analyse du contexte. Je n’envisage une intervention que lorsque la structure du marché est cohérente, que la dynamique des prix est lisible et que l’environnement permet une lecture claire du risque. Lorsque le marché devient instable, fragmenté ou dominé par le bruit, toute tentative d’entrée affaiblit mécaniquement la qualité de la décision. Dans ce cas, rester en dehors du marché n’est pas une absence d’action, mais une action rationnelle de préservation.
Une fois le contexte validé, la priorité absolue devient le risque. Avant d’évaluer un potentiel de gain, je dois être capable d’identifier précisément le point où mon scénario serait invalidé. Sans cette information, aucune position ne peut être justifiée. Le stop-loss n’est pas un mécanisme de protection émotionnelle, mais un élément fondamental de la logique décisionnelle. Lorsque le risque est défini et limité, le résultat d’une transaction relève alors des probabilités, non de l’espoir.
Cependant, même dans un cadre technique favorable, une décision reste vulnérable si elle est prise dans un mauvais état décisionnel. Le marché ne sanctionne pas l’erreur d’analyse autant que l’erreur d’exécution sous contrainte émotionnelle. Toute décision influencée par l’urgence, la peur de manquer une opportunité ou le besoin de compenser une perte précédente rompt immédiatement la cohérence du processus. Dans ces conditions, l’inaction devient la seule décision alignée avec une gestion rigoureuse.
C’est précisément pour cette raison que la capacité à ne pas intervenir constitue une compétence centrale. La majorité du temps, le marché ne présente pas de configuration exploitable avec un avantage clair. Être constamment exposé n’est ni une obligation ni un objectif. Préserver le capital, la clarté mentale et la discipline décisionnelle est une condition préalable à toute performance durable.
En conclusion, savoir quand trader et quand rester à l’écart ne relève pas d’une technique spécifique, mais d’un cadre de pensée. Lorsque l’action est réservée aux contextes réellement favorables et que l’inaction est pleinement acceptée comme une option stratégique, le trading cesse d’être une quête de résultats immédiats. Il devient alors un processus maîtrisé de gestion du risque, où la performance à long terme n’est ni accidentelle ni émotionnelle, mais logiquement construite.
Je vous souhaite de réussir dans vos transactions.
Psychologie du trading
Capitalise sur la peur lors des retournementsRichard W. Schabacker et Bob Volman sont deux investisseurs séparés par le temps et par leurs méthodologies. Pourtant, ils partagent un point essentiel : ils comprennent le marché comme un phénomène profondément psychologique. Influencé par ces deux auteurs, j’essaie de trader avec le maximum de simplicité et une logique implacable.
Aujourd’hui, je vais vous présenter l’une des méthodes les plus ingénieuses que j’aie découvertes pour exploiter les retournements avec une très forte probabilité de succès.
Comme je suis nul pour trouver des noms, je vous laisse le soin de baptiser cette stratégie.
Facteur psychologique : Aversion aux pertes
La douleur d’une perte est beaucoup plus intense que le plaisir d’un gain équivalent. Selon la Théorie des perspectives développée par Daniel Kahneman et Amos Tversky en 1979, les pertes pèsent psychologiquement deux fois plus lourd (voire davantage) que les gains de même ampleur. Cela pousse les individus à éviter le risque lorsqu’ils sont en territoire de gain, mais à devenir beaucoup plus joueurs lorsqu’ils cherchent à éviter une perte certaine.
Dans la figure 1, vous pouvez observer une représentation graphique de cette douleur et de ce piégeage. En nous appuyant sur des lignes de tendance, on voit clairement des vendeurs brutalement pris au piège par une force acheteuse soudaine.
Figure 1
BTCUSDT (30 minutes)
Beaucoup de ces vendeurs ont sans doute été liquidés rapidement, mais je vous assure que la majorité – esclaves du biais cognitif d’aversion aux pertes – vont conserver leurs positions dans l’espoir d’un futur retour en bénéfice.
Plus les pertes s’aggravent, plus leur attachement à la position augmente, et avec lui la désespérance. Sous cette pression, la plupart des malheureux baissiers ne rêveront que d’une seule chose : avoir l’opportunité de sortir à zéro perte.
Dans la figure 2, observez ce qui se passe lorsque le prix revient dans la zone où ces vendeurs ont été piégés.
Figure 2
BTCUSDT (30 minutes)
Dans les signaux haussiers de la figure 2, on distingue la conjonction de plusieurs forces :
1. La fermeture des positions vendeuses des traders piégés, qui se transforment en force d’achat dès qu’ils atteignent le break-even. (et peuvent vivre un jour de plus pour raconter leur histoire)
2. La prise de bénéfices ou la fermeture de positions par les vendeurs qui avaient capitalisé sur la continuation baissière (après un profond retracement dû à la force acheteuse) et qui se retrouvent près de zones de support potentielles.
3. L’entrée de nouveaux acheteurs qui identifient un support près du creux créé par la tendance baissière. (surtout si cette tendance s’est retournée en range ou en phase d’accumulation)
Dans la figure 3, vous verrez deux exemples de groupes d’acheteurs piégés alors qu’ils attendaient la continuation haussière. Après deux corrections profondes, la plupart ne souhaitaient plus qu’une chose : revenir à leur point d’entrée pour s’en sortir indemnes.
Dès que le prix revient dans cette zone, ces ordres d’achat se transforment en force de vente.
Figure 3
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Dans la figure 4, vous retrouverez exactement le même phénomène : taureaux désespérés et beaucoup de douleur.
Figure 4
USOIL US (Journalier)
Idées complémentaires
Rappelez-vous que plus le retracement est profond, plus la souffrance des traders piégés est grande. Or, nous avons besoin qu’ils paniquent et qu’ils ferment sans réfléchir dès que le prix revient à leur point d’entrée – ce qui valide et renforce nos propres positions. (Les niveaux de Fibonacci 0.50, 0.618 et 0.786 sont particulièrement utiles pour quantifier la profondeur optimale d’un retracement)
Les patterns de retournement sont indispensables pour nos entrées en renversement, car ils augmentent considérablement notre taux de réussite.
Soyez extrêmement prudents lorsque vous tradez à contre-tendance face à des mouvements à très fort momentum. (caractérisés par des chandeliers verticaux et disproportionnés)
Bien que je développerai prochainement la gestion de ce méthode, je vous recommande vivement la lecture de l’article Ce que personne ne vous a appris sur la gestion du risque (revue El Especulador n°01). Vous pouvez aussi lire le chapitre Le principe de probabilité du livre Forex Price Action Scalping de Bob Volman.
Les taureaux ont l’avantage : Déconstruisons un mytheL’un des mythes les plus préjudiciables pour les investisseurs est l’idée que l’offre et la demande, bien que forces opposées, ont la même présence et le même comportement, simplement inversés. En d’autres termes, beaucoup supposent qu’un système ou une stratégie de trading devrait être tout aussi efficace pour les positions acheteuses que pour les positions vendeuses, simplement en inversant la logique, et en appliquant des filtres de tendance.
L’un des mythes les plus préjudiciables pour les investisseurs est l’idée que l’offre et la demande, bien que forces opposées, ont la même présence et le même comportement, simplement inversés. En d’autres termes, beaucoup supposent qu’un système ou une stratégie de trading devrait être tout aussi efficace pour les positions acheteuses que pour les positions vendeuses, simplement en inversant la logique, et en appliquant des filtres de tendance.
Imaginez seulement combien de systèmes ou de stratégies ont été écartés pour leur apparente faible performance, alors qu’en réalité ils ont été mal évalués en mesurant leur efficacité dans les mouvements haussiers et baissiers de la même manière, sans considérer leurs différences inhérentes.
Psychologie des acheteurs et des vendeurs
Un acheteur, en général, entre sur le marché euphorique ou plein d’espoir qu’une action ou un actif augmente de valeur. Avez-vous déjà vu un investisseur effectuer un achat dans la panique?Cependant, cet acheteur quittera généralement le marché (vendra) motivé par la peur, soit par le danger imminent qu’une correction dilue les gains de son opération ; soit parce qu’il doit couper les pertes en cas de mauvaise tournure des choses.
Bien que tous les investisseurs soient inévitablement obligés d’effectuer des achats et des ventes, les émotions qui motivent la demande et l’offre ne sont pas les mêmes : les achats sont guidés par l’espoir et l’euphorie, des sentiments qui se manifestent dans la stabilité ou dans une foi irrationnelle ; et les vendeurs sont généralement guidés par la peur, qui dégénère presque toujours en panique et instabilité.
Un exemple classique de la psychologie collective concernant ce phénomène se manifeste dans la fréquence avec laquelle nous observons des investisseurs prêts à brûler de grandes quantités de capital avant d’assumer une perte, tandis que la peur de perdre les poussera souvent à couper des opérations gagnantes trop tôt, détruisant leur performance statistique.
Le marché comme représentation psychologique
Ces comportements, propres à la nature humaine, laissent une trace dans les graphiques de cotations, et comme la majorité recherche des formules et des astuces tout en négligeant l’étude de la psychologie collective, ils finissent par mal interpréter les méthodes et les idées. Un exemple classique de mauvaise interprétation sont les fameuses « figures chartistes », qui ne sont rien d’autre que des manifestations du sentiment des marchés.
Les investisseurs actuels non seulement tentent d’exécuter ces méthodes dans des cadres temporels bas, contrairement aux enseignements de leur principal promoteur, Richard W. Schabacker , mais ils considèrent que toutes ces formations de prix apparaissent avec la même fréquence et ont la même utilité, que ce soit dans des tendances haussières ou baissières.
La réalité, c’est que les figures d’épuisement dans les tendances haussières auront plus de probabilité d’échouer que les formations d’épuisement dans les tendances baissières, car non seulement le facteur émotionnel se trouve derrière les achats et les ventes, mais la nature des marchés est intrinsèquement acheteuse.
Nature des marchés
Si nous regardons en arrière, les marchés boursiers ont montré un schéma clair : les marchés haussiers ne sont pas seulement plus fréquents en termes de reprise, mais ils durent plus longtemps et génèrent des gains substantiellement plus importants que les marchés baissiers.
En prenant comme référence l’indice S&P 500, qui a une grande influence sur les actions et même l’écosystème cryptographique, depuis 1928, il y a eu 27 marchés baissiers et 28 marchés haussiers, mais les haussiers ont largement compensé les pertes. En moyenne, un marché haussier dure 4,3 ans avec un rendement cumulé de 149,5 %, tandis qu’un marché baissier ne s’étend que 11,1 mois avec des pertes moyennes de -35 %. Un autre fait intéressant est que le S&P 500 n’a clôturé que 7 années baissières depuis 1984 (1990-2000-2001-2002-2008-2018-2022).
Un autre avantage structurel des positions acheteuses est que le risque est « limité » : le maximum qu’un investisseur peut perdre est 100 % de son investissement si l’actif tombe à zéro. En revanche, les positions vendeuses font face à des pertes illimitées, car un actif peut grimper indéfiniment, vous obligeant à racheter à des prix exorbitants.
D’autre part, nous devons comprendre que dans des marchés avec un fort biais haussier, une plus grande pression acheteuse sera générée, provoquant des ventes dans des contextes de plus grande aléatoire et instabilité.
Systèmes quantitatifs
Bien que dans le passé l’expérience m’ait permis de détecter un certain biais haussier dans la session de New York, et que mes opérations en long montraient un meilleur rendement que mes opérations en short, ce sont mes tests de systèmes quantitatifs qui m’ont poussé à approfondir la psychologie des acheteurs et des vendeurs.
Dans mon profil, vous pourrez trouver un script d’une stratégie de tendance haussière que j’ai nommée « Hosoda’s Clouds » et dans la revue L'especulateur (page 23), vous pouvez observer des images sur la grande performance historique qu’elle a eue sur les marchés et les temporalités décrites précédemment.
La réalité, c’est que, comme pour la majorité des systèmes que j’ai créés et testés, le taux de réussite et le rendement se sont effondrés lorsque j’ai introduit des entrées en short dans les backtestings, car la nature des marchés est haussière.
Chaque système de trading doit être étudié sur la base des entrées en long, et sur la base des entrées en short, de manière individuelle, pour nous assurer de juger correctement les rendements statistiques.
Conclusions
Dans cet article, j’ai cherché à expliquer de manière claire et logique pourquoi la nature principalement haussière des marchés génère de l’instabilité dans les systèmes ou stratégies à approche baissière. Les formations de prix et les outils techniques ne fonctionnent pas de manière identique pour les entrées en long (achats) et en short (ventes). Dans la majorité des cas, le taux de réussite d’un système se détériore significativement lorsqu’on opère à la baisse.
Néanmoins, il est important de rappeler que tout achat implique une vente, et toute vente nécessite un achat. Au lieu de déconseiller les entrées en short, ma recommandation est d’être extrêmement prudents lors de la conception et de l’exécution de ce type d’entrées, car les conditions seront, dans la majorité des cas, plus agressives et instables que dans les opérations d’achat.
Ceci n’est pas une solution infaillible. Un investisseur qui achète sans un critère solide est destiné à l’échec. Il est fondamental de savoir avec précision où entrer et où sortir du marché. Cependant, je peux vous assurer que comprendre la logique derrière les cadres temporels et les dynamiques de l’offre et de la demande vous donnera un avantage significatif, vous rapprochant de résultats cohérents.
Dans les prochains articles, je continuerai à développer ces idées. Si cet article vous a plu, envoyez vos bonnes ondes et restez à l’affût de mes prochaines publications.
Création de systèmes de trading.Il existe deux approches principales pour chercher des profits constants en étudiant l'historique des prix : l'approche discrétionnaire, basée sur l'expérience et le raisonnement logique, et l'approche quantitative, axée sur l'identification et l'exploitation de modèles de comportement sous des conditions de marché spécifiques.
Contrairement à ce que l'on pense souvent, aucune des deux approches n'est exclusivement intuitive ou mécanique. Les traders discrétionnaires n'opèrent pas uniquement à l'intuition, et les traders quantitatifs ne manquent pas de raisonnement lorsqu'ils développent leurs systèmes. Les deux approches partagent des éléments fondamentaux : elles sont basées sur l'analyse de l'historique des prix, l'identification de modèles répétitifs et l'application de connaissances statistiques et de gestion des risques.
La principale différence réside dans la flexibilité. Les traders discrétionnaires jouissent d'une plus grande liberté pour prendre des décisions, ce qui peut être préjudiciable aux investisseurs inexpérimentés, mais un grand avantage pour les traders expérimentés. De leur côté, les traders quantitatifs suivent des règles strictes, ce qui réduit l'influence des émotions et permet, dans de nombreux cas, d'automatiser les processus pour générer des profits de manière constante.
Cet article est dédié à l'exploration de certains concepts et idées vitales pour développer un trading quantitatif solide et efficace.
Concepts clés sur les systèmes
• Les systèmes quantitatifs exigent des règles d’entrée et de sortie strictes
Un système quantitatif doit être basé sur des règles claires et objectives pour les entrées et les sorties de position. Bien que cela semble évident, de nombreux médias de vulgarisation mettent en avant des métriques comme les taux de réussite sans tenir compte de la subjectivité des systèmes qu'ils présentent, ce qui rend les calculs fiables impossibles. Avant d'évaluer les statistiques d'un système, l'investisseur doit s'assurer que tous les paramètres sont quantifiables et définis avec précision.
• Les systèmes de trading ne sont pas universels
Chaque marché possède sa propre nature, laquelle peut être étudiée en se basant sur son historique. Par exemple :
• Les marchés tendanciels , comme le SPY, sont stimulés par des facteurs tels que la croissance économique ou le sentiment du marché, ce qui les rend idéaux pour les systèmes cherchant à capturer des mouvements directionnels.
• Les marchés en range , comme le Forex, sont influencés par les banques centrales qui favorisent la stabilité, limitant les mouvements extrêmes et créant des ranges dans des conditions normales.
Appliquer un système tendanciel sur une paire comme l'EUR/USD, qui a tendance à se consolider, peut générer des résultats décevants. De même, utiliser un système de retour à la moyenne sur un marché fortement directionnel, comme l'ETF SPY, est peu logique et s'avère souvent inefficace. De plus, certains marchés peuvent avoir un biais structurel qui favorise les haussiers (bullish) par rapport aux baissiers (bearish) ou vice versa, ce qui peut affecter de manière significative la performance de certaines stratégies.
Par ailleurs, la temporalité est un facteur critique lors du développement et de l'évaluation des systèmes quantitatifs. Sur les unités de temps basses, la volatilité induite par les nouvelles, les émotions ou le trading haute fréquence rend difficile l'application de systèmes tendanciels. En revanche, les unités de temps supérieures (comme les graphiques journaliers ou hebdomadaires) offrent une plus grande stabilité, ce qui améliore la performance de nombreux systèmes en réduisant le bruit du marché.
• Un système de trading quantitatif efficace doit être soutenu par un historique de données vaste et détaillé
La qualité et la quantité de données historiques sur le comportement d'un système dans un marché et une temporalité spécifiques sont fondamentales pour évaluer sa cohérence et sa fiabilité. Plus le volume de données analysées est important, plus la confiance dans la capacité du système à générer des résultats prévisibles à l'avenir est grande.
Un aspect clé lors du développement et de l'évaluation des systèmes de trading quantitatifs est d'assurer la cohérence des résultats obtenus à partir des données historiques analysées. La constance de la performance d'un système à travers différentes temporalités (comme les graphiques journaliers, de 4 heures ou d'1 heure) est un indicateur de sa robustesse et de son adaptabilité. Par exemple, un système qui génère des rendements solides et stables sur plusieurs unités de temps démontre une plus grande fiabilité qu'un autre qui ne fonctionne bien que sur une temporalité spécifique.
• Nous devons éviter d'utiliser des systèmes avec des courbes de rendement instables ou de grands drawdowns
Un système de trading quantitatif doit être conçu pour générer des profits constants avec un risque contrôlé. Il est donc essentiel d'éviter les systèmes qui présentent des courbes de rendement instables (avec des fluctuations erratiques des profits) ou de grands drawdowns (pertes maximales cumulées). Ces problèmes indiquent un manque de robustesse et peuvent compromettre la viabilité à long terme du système.
• Un taux de réussite élevé ne garantit pas une rentabilité constante
Une erreur courante chez les investisseurs est de supposer qu'un taux de réussite élevé assure une rentabilité élevée et durable. Cependant, la rentabilité d'un système de trading quantitatif dépend de multiples facteurs au-delà du taux de réussite, comme le ratio risque-bénéfice, l'exposition au marché et les coûts associés aux opérations.
Par exemple, les systèmes tendanciels peuvent générer des gains plus importants, mais ont généralement des taux de réussite plus bas en raison de leur plus grande exposition au marché, tandis que les systèmes avec des taux de réussite élevés peuvent offrir des rendements limités en raison d'une exposition plus courte et des coûts cumulés par un volume élevé d'opérations.
• Les commissions et le nombre d'opérations doivent être inclus dans les tests du système
Les commissions et les coûts de transaction doivent être une composante essentielle des tests (backtesting) de tout système de trading quantitatif. Ne pas inclure ces coûts dans l'analyse peut générer une perception erronée de la rentabilité du système, en gonflant artificiellement les résultats.
Même un système avec une courbe de rendement stable et cohérente ne garantit pas le succès si les commissions ne sont pas prises en compte, surtout dans les stratégies avec un faible taux de réussite ou un volume d'opérations élevé.
• Le ratio risque-bénéfice doit être adapté au système
Il n'existe pas de formule universelle qui garantisse la rentabilité dans tous les scénarios possibles en se basant uniquement sur ce paramètre. Cependant, l'utilisation d'un ratio risque-bénéfice inapproprié pour le système choisi peut conduire à des erreurs coûteuses.
Par exemple, appliquer un ratio risque-bénéfice ajusté (bas) aux systèmes tendanciels, ou un ratio risque-bénéfice élevé aux systèmes de retour à la moyenne ou basés sur l'exploitation de petits modèles, est une incohérence qui se traduit souvent par des pertes significatives pour les traders.
Conclusions
Le développement de systèmes quantitatifs efficaces exige une approche qui intègre des règles claires, des tests rigoureux et une compréhension approfondie de la dynamique des marchés. Dans de prochains articles, j'approfondirai ce sujet, en plus de partager ma vision et mon expérience sur d'autres approches d'investissement.
123 Astuces de Trading à Apprentissage Rapide - Astuce n°8OÙ et QUAND ou QUELLE TAILLE ? Bâtir un Empire ?
Dans la guerre du trading, de nombreux soldats se concentrent uniquement sur la recherche du champ de bataille idéal. Ils dépensent toute leur énergie à trouver l'endroit parfait ( "où" ) et le moment parfait ( "quand" ) pour lancer une attaque sur le marché. Ils croient qu'un point d'entrée sans faille est la clé de la victoire. 🧠
Cependant, gagner une seule escarmouche ne signifie pas que vous gagnerez toute la guerre. Un général avisé sait que la victoire à long terme dépend moins d'une charge héroïque que de la manière de gérer l'armée . Votre capital est votre armée . Le secret pour gagner la guerre n'est pas seulement de savoir où combattre, mais de savoir combien de troupes risquer dans chaque bataille.
Engager trop de soldats — en utilisant une taille de position trop grande — dans un seul combat peut entraîner une perte dévastatrice qui met fin à toute votre campagne. Mais en déployant judicieusement vos troupes, vous vous assurez qu'aucune perte isolée ne pourra jamais vous anéantir. Cela permet à votre armée de survivre et de combattre un autre jour . C'est ainsi que l'on conquiert.
"Pour réussir dans le monde du trading, il est important de savoir où et quand nous entrons, mais pour rester performant, ce qui est important, c'est la taille avec laquelle nous entrons."
- Navid Jafarian
Pourquoi le général trop confiant a-t-il perdu la guerre du marché ? Pour chaque bataille, il connaissait l'endroit parfait pour attaquer, mais sa seule stratégie pour la taille des troupes était "TOUT MISER !" 😂
Commandez votre capital comme un maître stratège , et vous ne vous contenterez pas de gagner des trades, vous bâtirez un empire .🏰
Attendez-vous à notre prochaine astuce !
Comprendre le volume. Théorie et PratiquePour Richard W. Schabacker, que je considère comme le père de l’analyse technique en Occident, une analyse technique rigoureuse doit combiner l’étude du prix et du volume. Paradoxalement, le volume a été la dernière donnée que j’ai intégrée de manière efficace dans ma pratique, en raison du manque d’informations pratiques.
Dans cet article, j’explorerai la vision classique de l’utilisation du volume, puis mon approche personnelle, basée sur la logique et l’expérience accumulée.
Que vous soyez apprenant ou expert des marchés, et que vous utilisiez ou non le volume pour clarifier vos analyses, après la lecture de cet article, votre vision sur ce sujet sera enrichie.
Qu’est-ce que le volume ?
Le volume, dans le contexte des marchés financiers, représente la quantité d’actions, de contrats ou de lots négociés sur un actif pendant une période de temps spécifique.
Le volume reflète l’intensité de l’activité sur le marché et est représenté sous forme d’histogramme juste en dessous du graphique des cotations.
« Le volume est une question relative ; c’est-à-dire que lorsque nous parlons d’un volume élevé, nous faisons référence à un volume de transactions supérieur à celui qui a prévalu pendant un certain temps auparavant. »
— Richard W. Schabacker, Technical Analysis and Stock Market Profits
Vision classique du volume :
En général, les principaux experts dans cette discipline trouvent une utilité au volume pour les aspects suivants :
1. Confirmer la force d’une tendance :
Le volume doit accompagner la force de la tendance. Si le volume est faible, il est probable que nous puissions anticiper une inversion, car un faible volume dans une tendance montre une perte d’intérêt des participants.
2. Analyser les supports et résistances :
La majorité des experts considèrent la faiblesse du volume comme un signal de possibles inversions, tout en recommandant de valider les ruptures de supports et résistances par une augmentation du volume.
3. Analyser les formations de continuation ou d’épuisement :
L’approche classique stipule qu’avant de prendre position sur des formations de continuation ou d’épuisement (accumulations ou distributions ; tête-et-épaules, doubles sommets et planchers, triangles, etc.), il doit y avoir un épuisement du volume, suivi d’une confirmation de la rupture du schéma par une forte augmentation du volume, garantissant l’intérêt des participants.
Cette approche est solide en théorie, mais dans la pratique, elle peut mener à des interprétations subjectives et à des erreurs si elle n’est pas correctement contextualisée.
Vision personnelle : Que la force soit avec vous
D’après mon expérience, le volume ne doit pas être principalement interprété en observant la faiblesse, car cela engendrerait de mauvaises lectures et des entrées prématurées sur le marché. Au contraire, je recommande de se concentrer sur la détection de la force comme facteur décisif. Un volume élevé révèle une entrée massive de participants ou de grandes ordres — qu’il s’agisse de grands investisseurs ou d’institutions —, laissant une empreinte claire sur le marché. Ces grands ordres, qu’ils soient d’achat ou de vente, indiquent un engagement réel et un potentiel pour des mouvements soutenus.
À propos du volume et de l’étude des tendances :
Pourquoi baser une inversion sur la faiblesse d’une tendance, quand l’essentiel est d’identifier le contexte et la force qui impulsera le changement ? Une action des prix clairement affaiblie et soutenue par de faibles volumes peut se prolonger dans le même sens de la tendance jusqu’à vider nos comptes si nous basons nos entrées sur la faiblesse du volume. Que ce soit pour opérer dans le sens de la tendance ou à contre-courant, le point d’inflexion doit être soutenu par un volume robuste. Ce pic d’activité confirme la présence de grands investisseurs ou d’institutions en action, ce qui se traduit par un intérêt et une liquidité accrus.
En tant qu’analystes techniques, notre objectif est de capturer des fluctuations ou des tendances, plutôt que de diagnostiquer si une tendance est « saine ». La faiblesse est une information pertinente pour détecter les épuisements, mais c’est la force, dans le contexte approprié et avec la confirmation adéquate (via des schémas), qui augmentera notre taux de réussite et améliorera notre ratio risque-rendement.
Dans la figure 1.1, nous pouvons observer comment les pics de volume annoncent généralement des pauses ou des inversions dans les tendances.
Figure 1.1
Tesla. Graphique journalier
Dans la figure 1.2, nous pouvons observer comment la faiblesse du volume pouvait indiquer une perte d’intérêt de la part des participants (1 et 2), mais c’est une augmentation du volume accompagnée d’un schéma de chandeliers japonais (3) qui peut confirmer une entrée probablement efficace.
Figure 1.2
BTC/USDT Graphique journalier
À propos du volume dans l’analyse des supports et résistances :
Comme mentionné précédemment, la faiblesse est une information pertinente, mais la force est indispensable pour valider un retournement ou une continuation de la tendance.
Selon l’approche classique, une rupture de support ou de résistance doit être soutenue par une forte augmentation du volume, mais l’expérience m’a appris que souvent, le fort volume détecté lors de la rupture correspond à des pièges pour ours ou taureaux, où acheteurs ou vendeurs se retrouvent piégés.
Les raisons sont multiples : les supports et résistances sont des zones psychologiques en constante évolution, ce qui rend facile la confusion entre le volume de rupture et le volume de rejet. Par ailleurs, lors de la rupture de supports ou résistances majeurs, les grandes institutions ont tendance à manipuler ou protéger leurs positions en effectuant de gros achats ou ventes.
Comment éviter de tomber dans les pièges pour ours ou taureaux, ou même les utiliser à notre avantage ?
Personnellement, je recommande de ne pas chercher les ruptures de supports et résistances en se basant sur le volume. Les compressions de prix autour des supports et résistances seront plus utiles à cet effet, car elles révèlent l’intention et la dominance des acheteurs ou des vendeurs, tout en offrant un meilleur ratio risque-rendement. De forts volumes signifieront généralement un rejet, même si la zone semble avoir été rompue. Sans une compression préalable — ou une accumulation ou distribution préalable —, il n’est jamais judicieux de chercher des ruptures.
Dans la figure 1.3, nous pouvons observer deux phénomènes en un : la rupture d’une formation de consolidation et la rupture d’une résistance ($110 000) après une compression de prix (3). Remarquez comment les forces acheteuses ont défendu avec intensité la zone des $100 000, ce qui se manifeste par des pics de volume et de grands schémas enveloppants qui les ont précédés (1 et 2). La compression de prix dans la zone des $110 000 révèle une intention haussière de rompre la résistance, dans un contexte où la force acheteuse est dominante.
En revanche, dans la figure 1.4, je vous montre ce à quoi ressemble un piège pour ours. Observez comment ce qui semblait être une rupture confirmée avec du volume sur un support défendu s’est avéré être un fort rejet de la part de grands investisseurs ou institutions (1).
À ce stade, je tiens à faire deux précisions :
L’histogramme du volume est représenté avec des couleurs sur certaines plateformes d’investissement pour faciliter la détection visuelle des schémas, mais les volumes n’ont pas de couleur. Qu’un volume soit haussier ou baissier ne dépend pas de si la bougie qui l’accompagne est haussière ou baissière, mais plutôt de l’interprétation de l’analyste technique en temps réel, et surtout du développement ultérieur des événements. Dans l’exemple de fausse rupture de la figure 1.4, nous observons un volume de rejet haussier.
Un autre aspect crucial est que les supports dans des tendances haussières fortes et saines généreront plus de fausses ruptures que de ruptures fiables, c’est pourquoi je recommande de privilégier les entrées à la hausse. De plus, dans l’euphorie et l’espoir caractéristiques d’un marché haussier, les entrées à la vente seront extrêmement dangereuses.
Dans les articles « Pièges pour ours et taureaux » et « Double pression. La clé d’un bon trading de rupture », je décris très bien ces phénomènes.
Figure 1.3
BTC/USDT Graphique journalier
Figure 1.4
BTC/USDT Graphique 4 heures
À propos du volume dans les formations de continuation ou d’épuisement :
Bien qu’il soit souvent recommandé de s’assurer de détecter une diminution du volume avant la rupture d’une formation d’épuisement, je recommande de garantir la détection de forts volumes dans la figure d’épuisement et de confirmer les entrées en se basant sur des compressions de prix aux limites de la plage d’accumulation ou de distribution.
De forts volumes dans les formations de continuation ou d’épuisement indiquent qu’il y a de nombreux participants ou de puissantes institutions effectuant des clôtures partielles ou totales de leurs opérations d’achat ou de vente, ce qui peut entraîner une correction. Des investisseurs comme Thomas Bulkowski ont même révélé que le taux de succès augmente dans les formations où de forts volumes sont présents.
En revanche, contrairement à l’approche classique, je recommande d’éviter de confirmer les entrées en se basant sur des ruptures de schéma avec un fort volume, car les formations d’épuisement et de continuation de tendance ont tendance à générer de fortes explosions de volatilité. Dans le meilleur des cas, cela vous fera perdre la tendance, mais dans le pire des cas, cela vous exposera à des entrées avec de mauvais ratios risque-rendement. Les compressions de prix seront une option plus sûre pour effectuer des entrées et tirer parti des explosions de volatilité.
Dans la figure 1.5, vous pouvez observer l’efficacité des compressions de prix dans le contexte approprié et comment le volume est un facteur clé pour déterminer la présence de grands investisseurs.
Figure 1.5
BTC/USDT Graphique journalier
Quelques exemples supplémentaires :
Un schéma ABCD nous offre d’excellentes opportunités pour prendre des entrées en fonction du volume, toujours avec la confirmation de l’action des prix. Dans la figure 1.6, vous observerez comment je tirerais parti des pièges pour ours (D), très courants dans les fortes tendances haussières.
Figure 1.6
BTC/USDT Graphique journalier
Données pertinentes sur le volume :
Volume dans le Forex et les CFDs
Le marché Forex (devises) et les CFDs (contrats sur différence) opèrent de manière décentralisée et over-the-counter (OTC), ce qui signifie qu’il n’existe pas d’échange centralisé où tout le volume des opérations est enregistré.
Dans le Forex, le volume affiché sur les plateformes ne représente pas le « volume réel » total du marché mondial, mais uniquement le flux des opérations au sein de la pool de liquidité du courtier ou de ses fournisseurs de liquidité.
Les CFDs, en tant que dérivés OTC proposés par des courtiers, suivent le même modèle : le volume visible est spécifique au courtier et à son réseau de liquidité, et non au total du marché sous-jacent. Les courtiers agrègent la liquidité de multiples fournisseurs (comme les banques ou les dark pools), mais les investisseurs ne voient qu’une fraction de celle-ci, ce qui peut ne pas refléter le volume réel de l’actif sous-jacent (par exemple, un CFD sur actions ne montre pas le volume total de la bourse).
Volume dans les bourses centralisées
Les marchés boursiers comme la NYSE sont centralisés, ce qui signifie que toutes les transactions sont effectuées et enregistrées sur une seule bourse réglementée. Cela permet un reporting consolidé et en temps réel du volume total des actions négociées sur cette bourse. Le volume reflète toutes les opérations exécutées sur la bourse, y compris le nombre total d’actions achetées et vendues. Sous une réglementation stricte, les données sont standardisées, auditées et accessibles publiquement.
Volume dans le marché des cryptomonnaies
Le marché des cryptomonnaies est décentralisé et fragmenté, similaire au Forex : les transactions se produisent sur de multiples plateformes d’échange mondiales (comme Binance ou Coinbase), sans registre central unifié. Cela rend le volume total une agrégation des données rapportées par chaque plateforme, ce qui introduit des incohérences et des manipulations.
Personnellement, je recommande d’accorder de l’importance aux données de Binance, car cette plateforme domine constamment en termes de volume de trading spot et de dérivés à l’échelle mondiale, représentant une part significative du marché (environ 30 à 40 % selon les métriques agrégées récentes).
Volume et S&P 500
Bien que l’indice S&P 500, en tant qu’indicateur composite et non un actif négociable en soi, n’enregistre pas de volume de transactions, une stratégie intelligente pour analyser le volume lié à cet indice consiste à surveiller le volume de négociation de l’ETF SPY (SPDR S&P 500 ETF Trust). Ce fonds coté reproduit fidèlement le comportement du S&P 500 et attire un haut niveau d’activité commerciale, offrant ainsi une métrique précieuse pour évaluer l’intérêt du marché, la liquidité et les éventuels schémas de volume pendant les tendances haussières ou baissières.
Dans les figures 1.7 et 1.8, vous pourrez voir comment les lectures du S&P 500 peuvent être ingénieusement combinées avec les volumes du SPY.
Figure 1.7
S&P 500 Graphique journalier
Figure 1.8
SPY Graphique journalier
Pourquoi les cryptos chutent-elles ? Guide du traderPourquoi les cryptos chutent-elles ? Guide du trader sur la récente vague de ventes 📉
🚨 Si vous observez les marchés aujourd'hui, vous avez vu une marée rouge. Le Bitcoin, l'Ethereum et les principaux altcoins ont connu un recul significatif, laissant beaucoup de gens s'interroger sur la cause.
Bien que les baisses brutales puissent être déstabilisantes, pour le trader stratégique, ce sont des moments critiques à analyser, et non à paniquer. La baisse actuelle n'est pas aléatoire ; elle est due à une convergence de facteurs géopolitiques, techniques et macroéconomiques clairs.
Voici une analyse de ce qui se passe derrière les graphiques :
1. Incertitude géopolitique 🌐
Des réunions diplomatiques à forts enjeux sont en cours entre les dirigeants américains, européens et ukrainiens pour discuter de l'accord de paix entre la Russie et l'Ukraine. Les marchés détestent par nature l'incertitude. Alors que les traders attendent un résultat clair, beaucoup réduisent les risques de leurs portefeuilles, ce qui entraîne une pression à la vente sur des actifs comme les cryptomonnaies.
2. Une réinitialisation saine du marché 📊
Le marché des cryptos sort tout juste d'un puissant rallye où de nombreux actifs ont enregistré des gains de 50 à 100 %. Cette hausse rapide a conduit à une accumulation de positions à fort effet de levier. La baisse d'aujourd'hui force une « purge de l'effet de levier », liquidant les traders surexposés. Bien que douloureux pour certains, c'est un mécanisme de marché standard qui élimine l'excès spéculatif et crée souvent une base plus stable pour la croissance future.
3. Changement des vents macroéconomiques 📉
Il y a à peine une semaine, une baisse des taux d'intérêt en septembre était considérée comme une certitude. Aujourd'hui, les récentes données économiques ont légèrement réduit ces probabilités. Les marchés financiers, y compris les cryptos, sont incroyablement sensibles à la politique des banques centrales. Le marché intègre maintenant ce changement d'attentes, petit mais significatif, ce qui contribue à la pression à la baisse.
La perspective du trader : l'opportunité dans la volatilité 💡
Alors, que signifie tout cela ? Cela souligne un principe fondamental du trading réussi : la volatilité a une source.
Pour le trader préparé, ce n'est pas un signal pour abandonner le navire. C'est un signal pour consulter sa stratégie. C'est précisément le type d'environnement où une prévision claire et basée sur les données devient inestimable.
En comprenant les causes profondes de la vague de ventes, vous pouvez mieux anticiper la structure du marché, gérer les risques et identifier les zones de support potentielles où la « smart money » pourrait commencer à ré-accumuler.
C'est là que la différence entre un trader professionnel et un novice devient claire. Les traders expérimentés accueillent chaque correction ou repli du marché, y voyant une opportunité de ré-entrer et de profiter de la prochaine vague haussière. 📈
Par conséquent, au lieu de l'inquiétude et du stress, concentrez-vous sur la recherche de points d'inversion clés et la définition de nouvelles zones d'entrée (Watchboxes) pour de futurs trades à des prix plus attractifs. Considérez cette correction de prix comme une opportunité stratégique, et non comme une menace. 🚀
Quelles sont vos réflexions sur ce repli ? Le voyez-vous comme un risque ou une opportunité ? Discutons-en dans les commentaires. 👇
Faites du commerce intelligemment !
Navid Jafarian
Structure ABCD Partie 1 : Double plancher
Nous trouvons la racine de l'analyse technique dans l'étude systématique des motifs répétitifs dans l'historique des prix. Dans l'article précédent, j'ai exploré les aspects clés de cette discipline, tels que son histoire et les fondements de sa création. Aujourd'hui, je me concentrerai sur un motif spécifique, que j'aime appeler la Structure ABCD , et plus précisément, je montrerai sa logique et ses applications pratiques pour détecter des entrées sur des doubles planchers. Si ma contribution est bien accueillie, je présenterai prochainement d'autres variantes.
La Structure ABCD est une configuration de base de l'action des prix, composée d'une impulsion (AB), d'un retracement (BC) et d'une continuation de l'impulsion (CD).
Contexte historique
Des auteurs classiques tels que R.N. Elliott, Goichi Hosoda et Alan Andrews ont consacré des décennies à l'étude des vagues impulsives et correctives sur les marchés. Plus précisément, le motif ABC (constitué d'un segment impulsif et d'un segment correctif) a été un pilier de ces théories. Pour R.N. Elliott, les ratios de Fibonacci étaient essentiels pour prévoir les fluctuations futures dans sa Théorie des vagues d'Elliott . Alan Andrews a développé son propre outil, connu sous le nom de Fourche d'Andrews , tandis qu'Hidenobu Sasaki a contribué à populariser les méthodes de Goichi Hosoda dans les années 1990, montrant comment son mentor utilisait des mesures pour projeter des vagues et des corrections.
En tant que référence contemporaine, nous avons Scott M. Carney, pionnier du trading harmonique. Sa méthodologie, inspirée des idées d'Elliott, W.D. Gann, J.M. Hurst et H.M. Gartley, vise à prédire les zones probables de retournement dans l'action des prix à l'aide de ratios de Fibonacci. Carney a popularisé le motif AB=CD , une structure à quatre points où le segment initial (AB) subit un retracement partiel (BC), puis se complète par un mouvement équidistant (CD), permettant d'identifier des opportunités d'entrée aux extrêmes du marché. Ce motif, ainsi que ses variantes, forme la base de son approche dans des ouvrages tels que The Harmonic Trader , où il met l'accent sur la convergence des ratios pour maximiser la précision dans le trading.
Gardons les choses simples : Description et psychologie du motif ABCD
Il est extrêmement préjudiciable de mémoriser des astuces, des formules et des motifs sans chercher à comprendre. Les graphiques de cotations sont avant tout un phénomène psychologique. Oublier cela, dans le meilleur des cas, reviendrait à sous-estimer notre plus grand avantage en tant qu'analystes techniques.
Après que les investisseurs ont profité d'une vague impulsive (AB), à un certain point, beaucoup d'entre eux effectueront des prises de bénéfices partielles ou totales, déclenchant une correction (BC). Une fois que le prix reprend son impulsion dans la direction de la force dominante (CD), les regards de nombreux participants se tourneront vers la prochaine correction ou point d'inflexion (D).
Il existe de nombreuses zones psychologiquement attractives pour réaliser des prises de bénéfices partielles, et une extension de Fibonacci est un outil utile. Cependant, les implications de chaque ratio sont si nombreuses que les investisseurs se retrouvent souvent submergés par tant d'informations.
Utilisation pratique dans les doubles planchers
Figure 1.1
Dans la figure 1.1, je vous montre ce qui correspond à une vague impulsive baissière effectuant une correction. Les lignes horizontales indiquent les zones où, approximativement, le prix peut changer de direction pour former un double plancher.
Au lieu de mémoriser et d'aligner des combinaisons de Fibonacci, je vous recommande de détecter des motifs ABCD dans la zone, ce qui augmentera l'efficacité de nos entrées sur le marché. Comme confirmation, nous attendrons une entrée avec un volume important et un motif de chandeliers montrant de la force (faux minimum, chandelier enveloppant haussier, marteau haussier avec une longue mèche ou ombre).
Un faux minimum se produit lorsque le prix chute en dessous de l'action des prix et rebondit fortement à la hausse, laissant une mèche ou une ombre en bas de la bougie, et un corps allongé en haut (de préférence sans mèche ou ombre), ce qui indique un fort rejet de la part des acheteurs.
Figure 1.2
Dans la figure 1.2, nous pouvons observer un exemple réel de l'application de la Structure ABCD dans les corrections. Notre ligne d'intérêt inférieure est celle qui confirme véritablement un double plancher, grâce à une entrée notable de volume et un motif de chandelier enveloppant.
Il est nécessaire d'habituer nos yeux à des scénarios volatils, peu semblables à ceux que l'on trouverait dans les livres.
Figure 1.3
La figure 1.3 montre le scénario d'une Structure ABCD sur notre première ligne d'intérêt. Généralement, la première ligne d'intérêt se situe autour de la zone de retracement de Fibonacci de 0,786, tandis que la deuxième ligne d'intérêt est un peu plus imprécise, mais le volume tend à fournir une confirmation solide de la présence d'une force d'achat.
Figure 1.4
La figure 1.4 montre de manière plus détaillée comment, dans la zone de notre première ligne d'intérêt, nous observons une augmentation notable du volume. Dans ce cas, notre confirmation d'entrée est donnée par un faux minimum.
Pourquoi la deuxième ligne d'intérêt est-elle plus imprécise à calculer que la première, mais l'une de mes préférées ?
Lorsque le prix réagit fortement en dessous de ce qui serait une zone de support dans un double plancher, nous sommes généralement face à un piège à ours (bear trap), un scénario d'extrême volatilité.
De nombreux baissiers, qui sont entrés en anticipant la continuation de la tendance baissière, se verront forcés de capituler face à l'arrivée massive d'acheteurs. Cela, combiné à la capitulation ou aux prises de bénéfices partielles des vendeurs ayant des positions ouvertes auparavant, crée un scénario de volatilité haussière extrême. J'apprécie particulièrement ces formations en raison de la présence notable de volume qui les précède et de la force haussière qui se déclenche par la suite.
Gestion de la position et importance du point d'équilibre (break even)
Un Stop Loss (SL) ajusté juste en dessous de la zone où une bougie haussière montre de la force est absolument nécessaire dans ce type de formations, mais il est tout aussi crucial de comprendre que nous voulons tirer parti de cette force de la manière la plus sécurisée possible.
Un scénario où nous nous assurons de ne pas perdre un centime sera psychologiquement confortable. Par conséquent, placer un SL au point d'équilibre (break even) , une fois que le prix évolue en notre faveur, sera une excellente décision, en particulier dans les scénarios de pièges à ours, où la volatilité est généralement élevée et constante.
Nous devrions viser un ratio risque-rendement supérieur à 1:1, ce qui sera facile à atteindre si nous utilisons le SL de la manière décrite ci-dessus.
Dans la figure 1.5, vous pouvez observer qu'une entrée infructueuse dans la zone d'intérêt 1 (qui n'a pas été correctement confirmée par un motif de chandelier haussier) n'entraînerait pas de perte monétaire si le SL avait été déplacé au point d'équilibre (break even). Dans la figure 1.6, vous verrez la gestion correcte d'une position sur une entrée confirmée dans la zone d'intérêt 2.
Figure 1.5
Figure 1.6
Importance du motif ABCD
La Structure ABCD reflète une partie de la psychologie des investisseurs qui, dans le bon contexte, peut nous offrir un avantage statistique supplémentaire. Dans les doubles planchers, je recommande de prendre des entrées sur la première ligne d'intérêt (autour du retracement de Fibonacci de 0,786) sans négliger la détection de la Structure ABCD et les confirmations indispensables de volume et de prix.
Sur la deuxième ligne d'intérêt, étant donné que les pièges à ours (bear traps) sont extrêmement volatils, je considère qu'il est possible de négliger la détection de ce type de motifs (ABCD), sans pour autant ignorer l'entrée notable de volume et le motif de chandelier qui confirme l'entrée.
Mots finaux
Il existe de nombreux contextes où une Structure ABCD représente un avantage, mais je me suis limité à présenter mon application personnelle dans les doubles planchers, en raison de la complexité du sujet et du temps considérable qu'il faudrait pour illustrer chaque scénario.
Si ce qui est exposé ici s'avère utile, je continuerai à partager dans de futurs articles différentes manières d'établir des entrées efficaces en utilisant ce motif.
Bibliographie
Bulkowski, T. N. (2005). The simple ABC correction. Technical Analysis of Stocks & Commodities, 23 (1), 52-55.
Carney, S. M. (2010). Harmonic trading, volume one: Profiting from the natural order of the financial markets. FT Press.
Elliott, R. N. (1946). Nature's law: The secret of the universe.
Morge, T. (2003). Trading with median lines: Mapping the markets. Market Geometry.
Pourquoi j’ai perdu sur XAUUSD pendant le NFP
Pourquoi j’ai perdu sur XAUUSD pendant le NFP 😢 en attendant un miracle 😉… pendant que tout le monde encaissait 🤑
Ok boss. On va décortiquer ensemble pourquoi t’as cramé ton short autour de 3 348 l’once, alors que les autres ont fêté leur PnL avec du champagne. Ce breakdown est pour le trader le plus street-smart d’Égypte, mais présenté avec la logique d’un mec qui comprend vraiment le marché. Prends de quoi noter, on rentre dedans.
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🔥 Partie 1 : “Tu t’es mis en face du NFP comme si t’étais Superman”
❌ Ce qui s’est passé :
• Le prix a explosé après la publication du NFP.
• T’as dit : “Là c’est trop, ça doit redescendre.”
• T’as shorté depuis le sommet (~3 305).
😵💫 L’erreur ?
• Le NFP, c’est pas une vaguelette, c’est du carburant nucléaire.
• Le mouvement qui suit est une vague impulsive – elle continue, elle ne revient pas.
• Le marché ne redescend pas juste parce qu’il est monté. Il redescend quand :
• Le volume faiblit.
• Les acheteurs se fatiguent.
• Tu vois une delta négative ou un divergence.
⚠️ Rien de tout ça n’était là quand t’as shorté.
✅ La bonne mentalité :
“Pendant les big news comme le NFP, le marché ne revient pas… il continue.”
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🔥 Partie 2 : “Le volume te hurlait à la figure qu’il allait continuer”
📊 Ce que t’as vu :
• Delta positive.
• Volume en augmentation.
• Gros ordres qui tapent le ask.
❌ Ce que t’as ignoré :
• Pas de divergence entre l’effort et le résultat.
• Les acheteurs sont encore là, pas de faiblesse.
• Le prix dépasse les résistances au lieu de s’y arrêter.
💡 La différence entre :
• Absorption = les acheteurs lèvent le prix progressivement.
• Rejet = les acheteurs échouent et le prix se fait recaler.
T’as confondu l’absorption avec du rejet. Erreur de débutant.
✅ La vraie leçon :
“Tant que le volume pousse le prix, reste dans la tendance.”
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🔥 Partie 3 : “Tu t’es planté avec les Fibonacci”
❌ Ce que t’as fait :
• T’as shorté entre les niveaux 125%-150% de l’extension Fibonacci.
• T’as dit : “Le marché va forcément s’arrêter là.”
📏 Ce que t’aurais dû savoir :
Les niveaux comme 138.2%, 150%, 161.8%, 200%, ce ne sont pas des zones de vente.
Ce sont des objectifs pour les acheteurs, pas des résistances.
✅ L’utilisation correcte :
• Utilise 125% ou 138.2% comme zone de breakout à l’achat.
• Vise 161.8% ou 200% comme objectifs.
Ces niveaux, c’est là où les bulls prennent leurs profits — pas là où tu balances un short à l’aveugle.
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🎯 Pourquoi tu peux pas juste vendre là ?
Parce que ce sont des zones où :
• Les gens continuent d’acheter.
• L’achat ne s’arrête que quand le momentum s’épuise.
Et ça, ça n’arrive que quand :
• Le volume baisse.
• La delta devient négative.
• Tu vois des rejection wicks.
Mais toi ? T’as shorté en plein rush acheteur, en mode : “Le marché va forcément caler ici !”
⚠️ Nope. T’étais en face d’un train lancé à pleine vitesse.
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🔥 Partie 4 : “T’as zappé la psychologie du marché”
🤔 C’est quoi ?
• Après le NFP :
• Les gros rentrent en premier.
• Les petits attendent.
• Quand le marché casse à la hausse, les petits courent derrière → ça pousse encore plus.
• Les gros vendent sur leur tête et encaissent.
❌ Ton erreur :
• T’as voulu faire le malin, anticiper le marché.
• T’as pas réfléchi à :
• Qui est avec la tendance ?
• Qui est contre ?
• Qu’est-ce que la foule va faire ?
Quand les retardataires sentent qu’ils ont raté le move ? Ils le poursuivent → et ça fait continuer la tendance.
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🧠 Le setup pro post-NFP (impulsion confirmée)
✅ Trade type après NFP :
1. News : NFP
2. Mouvement : Breakout fort d’un range
3. Confirmation :
• Volume en hausse
• Delta positive
• Pas de mèches de rejet
4. Entrée : Buy Stop au-dessus de 125% ou 138.2%
5. Stop Loss : Sous la bougie de cassure
6. Objectifs :
• TP1 : 161.8%
• TP2 : 200%
C’est ça le vrai Fibonacci, pas les gribouillages aléatoires de ceux qui tirent des lignes au hasard.
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🎯 Où tracer ton Fibonacci ?
✅ Réponse :
De la base du mouvement explosif jusqu’au premier sommet clair après la news.
🧨 Dans le cas du NFP :
• Départ : le creux de la bougie NFP ou la première vraie bougie d’explosion.
• Fin : le premier sommet qui montre :
• Un ralentissement
• Un doji
• Une mèche de rejet
• Ou une mini résistance avant continuation
Exemple :
• Bas : vers 3 291.50
• Haut temporaire : vers 3 316.00
Trace ton fibo de :
• Bottom = 3 291.50
• Top = 3 316.00
⸻
✳️ Comment utiliser les niveaux ensuite :
• 100% = sommet initial du mouvement
• 125% = première extension
• 138.2% = début du vrai push
• 161.8% = premier objectif en or
• 200% = target de vague complète
💡 Pourquoi Buy Stop au-dessus de 125%-138.2% ?
Parce que :
• Le prix casse une ancienne résistance → beaucoup shortent là.
• C’est la zone parfaite pour des pièges à vendeurs (Fake Sell Traps).
• Tu rentres après le flush des vendeurs, quand le prix continue à monter.
⸻
🔥 En résumé, comment l’exécuter :
1. Trace le fibo depuis la bougie d’explosion après la news.
2. Attends que le prix atteigne 125% ou 138.2%.
3. Place un Buy Stop juste au-dessus.
4. Vise 161.8% ou 200%.
Qu'est-ce que l'analyse technique ? Histoire et origine
L'analyse technique : une science des marchés
L'analyse technique est la discipline qui étudie et enregistre graphiquement les variations de prix et de volume d'une action ou d'un actif, dans le but d'exploiter des schémas et des phénomènes récurrents à caractère prédictif. Au début du XXe siècle, les analystes de graphiques en Occident, appelés « chartistes », étaient reconnus pour leur étude des prix. Aujourd'hui, le terme « chartisme » est associé à une méthodologie classique popularisée par le journaliste et investisseur Richard W. Schabacker (1899-1935), puis par le livre Technical Analysis of Stock Trends (1948) de Robert D. Edwards et John Magee.
Le Japon, berceau de l'analyse technique ?
Les Japonais furent les premiers à utiliser l'analyse technique pour négocier sur l'un des premiers marchés à terme du monde : le marché des contrats à terme sur le riz à Osaka, dès le XVIIe siècle. C'est au Japon qu'est rédigé le premier ouvrage présentant une vision structurée et appréciée des marchés, La Fontaine d'Or - Les Annales de l'Argent des trois singes , par Munehisa Homma. Ce célèbre commerçant du XVIIIe siècle, opérant sur le marché des contrats à terme sur le riz, découvrit que, bien qu'il existât un lien entre l'offre et la demande de riz, les marchés étaient fortement influencés par les émotions des commerçants. Il observa que, parfois, le marché percevait une récolte différemment de la réalité. Homma conclut que l'étude des émotions du marché pouvait aider à prédire les prix.
Steve Nison, investisseur qui a popularisé l'usage des chandeliers japonais en Occident, écrit dans son livre Beyond Candlesticks :
« Dans les documents que j'ai traduits, les graphiques de chandeliers sont souvent appelés graphiques de Sakata, en référence à la ville portuaire de Sakata où vivait Homma. Cependant, selon mes recherches, il est peu probable que Homma ait utilisé des graphiques de chandeliers. Il est plus probable que ces graphiques aient été développés au début de la période Meiji au Japon (à la fin des années 1800). »
Il est important de noter que, même si Homma n'a pas utilisé les chandeliers japonais, ce type de représentation graphique est le fruit de siècles d'expérience dans l'enregistrement des prix à des fins prédictives.
La révolution des graphiques de chandeliers japonais
La représentation graphique des prix a joué un rôle déterminant dans l'évolution de l'analyse technique, marquant une différence nette entre les approches d'investissement en Orient et en Occident. Alors que les graphiques à barres traditionnels, dominants en Occident, se limitaient à afficher les prix d'ouverture et de clôture, les chandeliers japonais, développés au Japon au XVIIe siècle, offraient une vision plus complète et visuellement frappante. Ces graphiques incluaient non seulement les prix d'ouverture et de clôture, mais aussi les hauts et les bas de chaque session, représentés de manière intuitive par le corps et les mèches des chandeliers.
Cette richesse d'information a permis aux commerçants japonais, comme ceux opérant sur le marché des contrats à terme sur le riz à Osaka, d'interpréter avec plus de précision la psychologie du marché. En analysant des groupes de chandeliers, ils pouvaient identifier des schémas révélant les comportements et les émotions des investisseurs, leur conférant un avantage stratégique. En revanche, les investisseurs occidentaux, limités par la simplicité des graphiques à barres, ont développé une approche axée sur la classification des formations de prix, telles que les supports, les résistances et les figures techniques.
Avec le temps, les plateformes d'investissement modernes en Occident ont adopté les innovations des chandeliers japonais, intégrant la capacité d'afficher les hauts, les bas, les ouvertures et les clôtures dans un seul format. Cette fusion a permis aux analystes techniques du monde entier de combiner la profondeur psychologique des schémas de chandeliers avec la rigueur structurelle des formations de prix occidentales, consolidant l'analyse technique comme un outil universel et puissant pour la prise de décision sur les marchés financiers.
Aujourd'hui, les graphiques à barres disponibles sur les plateformes d'investissement intègrent les améliorations introduites par les chandeliers japonais en Occident.
Théorie sur l'émergence de l'analyse technique
Depuis l'aube de l'humanité, les êtres humains ont cherché à représenter les phénomènes qui les entourent pour les comprendre ou transmettre des informations. Que ce soit par des dessins dans des grottes, des symboles ou des registres écrits, la représentation visuelle a été un outil fondamental pour donner un sens au monde. Dans ce contexte, le prix d'un actif, qu'il s'agisse du riz au Japon au XVIIe siècle ou des actions sur les marchés modernes, est un phénomène apparemment aléatoire qui invite à l'analyse.
Il est naturel que, face à la fluctuation des prix, les premiers investisseurs aient cherché à les représenter graphiquement pour trouver un ordre dans le chaos. En enregistrant minutieusement les mouvements de prix, ces pionniers ont probablement découvert quelque chose de surprenant : des schémas répétitifs semblant prédire les comportements futurs. Cette découverte a dû être exaltante, car elle promettait des gains significatifs avec un risque apparemment faible.
Sans nécessairement comprendre la psychologie des marchés, comme le font les analystes techniques modernes, ces premiers investisseurs ont trouvé dans ces schémas un avantage pratique. Lorsqu'un nombre suffisant d'entre eux identifiait et agissait selon un même schéma, celui-ci avait tendance à se réaliser plus fréquemment, renforçant sa validité. Ainsi, ce qui a commencé comme une observation intuitive s'est transformé en une pratique structurée, jetant les bases de ce que nous connaissons aujourd'hui comme l'analyse technique : une discipline utilisée par des milliers d'investisseurs pour interpréter le comportement du marché et prendre des décisions éclairées.
Conclusions
Certains pourraient considérer l'histoire de l'analyse technique comme une curiosité, mais sans pertinence pratique ; d'autres, comme une simple anecdote. Pourtant, cette histoire nous enseigne que les marchés sont avant tout le reflet de la psychologie humaine. Loin d'être un simple catalogue de techniques à mémoriser, l'analyse technique nous invite à comprendre les dynamiques psychologiques pour prendre des décisions éclairées.
Reconnaître que les marchés sont façonnés par des schémas historiques nous confère un avantage stratégique. En étudiant comment les investisseurs du passé ont interprété les prix et les émotions, des commerçants de riz au Japon du XVIIe siècle aux analystes modernes, nous pouvons anticiper les mouvements du marché avec une plus grande précision. Cette perspective enrichit non seulement notre pratique, mais nous positionne comme des investisseurs plus conscients et mieux préparés dans un environnement où la psychologie collective demeure la force dominante.
Notes sur l'utilisation correcte des indicateurs techniques
Indicateurs de tendance : Moyennes mobiles, Nuage d’Ichimoku, Bandes de Bollinger, Canaux de Keltner, etc.
Indicateurs oscillateurs : MACD, RSI, Stochastique, DMI, Transformation de Fisher, etc.
Toutes les méthodologies, outils et indicateurs (de tendance ou oscillateurs) ont été créés dans le but d’identifier des points d’équilibre et de déséquilibre (points d’inflexion). Cela signifie qu’ils ont été conçus pour détecter quand le prix est optimal pour acheter et quand il est optimal pour vendre. Le métier peut se résumer ainsi : des hommes ingénieux et audacieux créant des théories, outils, indicateurs et méthodes pour savoir quand acheter et quand vendre en se basant sur l’historique des prix.
1. Les indicateurs en eux-mêmes n’ont pas de capacité prédictive , car ils ne sont que des formules mathématiques plus ou moins complexes basées sur l’historique des prix. Cependant, une utilisation correcte ou incorrecte des indicateurs aura un impact significatif sur notre taux de réussite.
2. Si nos outils ou indicateurs techniques ne montrent pas un schéma clair et harmonieux aligné avec la structure des prix, il est très probable que nous prenions des décisions basées sur le hasard.
Nous devons éviter les mouvements erratiques.
3. Les indicateurs de tendance ont été créés pour détecter les tendances et les points de continuation. Ainsi, le taux de réussite augmentera si l’on évite de chercher des renversements de tendance en utilisant des indicateurs de tendance (sauf si, dans une temporalité supérieure, un point structurel ou un schéma historique justifie un renversement dans une temporalité inférieure).
4. Si un indicateur montre des lectures contradictoires sur plusieurs temporalités (ce qui est naturel, car le marché est fractal), nous devons accorder plus d’importance aux lectures alignées harmonieusement avec la structure des prix (schéma historique), en particulier celles des temporalités supérieures.
5. Si les fluctuations harmonieuses de l’action des prix, alignées avec les lectures de nos indicateurs, montrent un ratio risque/rendement égal ou supérieur à 1:2, il y a une plus grande probabilité de réaliser des opérations réussies, car un bon ratio attire un plus grand nombre de participants.
L’action des prix reflète la psychologie des participants.
6. Lorsque les indicateurs de tendance et les oscillateurs dans une même temporalité envoient des signaux contradictoires, cela indique que le marché traverse une période d’incertitude.
Nous devrions automatiquement passer à une temporalité supérieure pour plus de clarté ou, au minimum, éviter d’entrer sur le marché en se basant sur cette temporalité.
7. Les confluences d’indicateurs du même type dans une même temporalité n’ont pas de valeur, car les signaux seront extrêmement similaires (une habitude peu pratique courante chez de nombreux investisseurs).
Aligner les croisements de cent indicateurs oscillateurs dans une temporalité spécifique n’améliorera pas le taux de réussite.
8. Les signaux de renversement dans les indicateurs oscillateurs, comme les divergences, ne montrent que la faiblesse de l’action des prix, mais ne justifient pas un renversement de la tendance dominante, sauf s’il existe une structure ou un schéma historique aligné avec notre lecture.
9. La moyenne mobile de 20 est l’indicateur le plus utilisé, même par la majorité des investisseurs en action des prix, en raison de sa capacité à révéler avec une grande précision la force de la tendance et les points d’équilibre.
La moyenne mobile de 20 est un élément fondamental dans des indicateurs de tendance comme les Bandes de Bollinger, les Canaux de Donchian, les Canaux de Keltner, etc.
10. De bonnes décisions d’investissement peuvent être prises uniquement en étudiant l’action des prix, mais elles ne peuvent pas l’être uniquement en étudiant les indicateurs techniques.
Exemples pratiques :
- Un oscillateur comme le MACD, plus il semble erratique, plus ses lectures seront aléatoires. Cependant, dans une tendance, s’il accompagne les continuations de manière harmonieuse, il gagne en capacité prédictive, car il tend à montrer des points d’inflexion fiables avec plus de précision, ce qui attire davantage de participants.
- L’indicateur Nuage d’Ichimoku est inutile dans les temporalités où les prix évoluent en range, car sa fonction principale est de montrer des marchés en forte tendance et des zones d’équilibre (points probables de continuation).
- Dans le contexte d’une forte tendance, si nous détectons de fortes entrées d’investisseurs sur l’EMA 20, les probabilités augmentent que la zone d’équilibre formée par l’EMA 20 soit surveillée par de nombreux participants du marché, ce qui en fait une zone d’opportunité probable.
- Si les moyennes mobiles 20 et 50 se croisent au-dessus d’un prix en baisse alors que le MACD se croise à la hausse, nous avons un signal contradictoire qui reflète l’incertitude des participants du marché à ce moment précis.
Conclusions :
Aucun indicateur technique n’est meilleur qu’un autre en soi, chacun ayant ses forces et ses faiblesses. Leur choix dépend donc des besoins spécifiques de chaque investisseur. Cependant, il est important de préciser qu’il existe des façons correctes et incorrectes d’utiliser un indicateur technique. Nous devons savoir comment, où et quand observer un signal, et comprendre que toutes les lectures n’ont pas une capacité prédictive. En évitant l’aléatoire et en nous appuyant sur la structure et l’historique des prix, notre taux de réussite augmentera.
Note finale :
Si vous souhaitez jeter un œil à mon journal d’analyse, vous pouvez consulter mon profil en espagnol, où je partage de manière transparente des entrées bien définies sur le marché. Envoyez vos bonnes ondes si vous avez apprécié cet article, et que Dieu vous bénisse tous.
Ce que personne ne vous a appris sur la gestion des risques. P1De nombreux auteurs et vulgarisateurs ont abordé l'importance de la gestion des risques, de manière plus ou moins complète, mais je n'en ai rencontré aucun qui présente ce que je me propose de partager avec vous aujourd'hui. Une fois ma présentation terminée, je vous partagerai des ressources utiles pour compléter ce que vous aurez appris ici, car je ne couvrirai qu'une partie importante, mais infime du sujet : l'exécution.
Qu'est-ce que la gestion des risques ?
La **gestion des risques** est la planification qu'un investisseur réalise pour protéger son capital et maximiser ses gains. Elle englobe des facteurs allant de la création d'un système ou d'une méthode rentable à la disposition de notre capital et à l'exécution de nos opérations.
Quelques concepts clés
Ratio risque-rendement
Le ratio risque-rendement est une métrique utilisée dans le trading et les investissements pour évaluer la relation entre le risque assumé dans une opération et le bénéfice potentiel attendu. Il est exprimé sous forme de proportion, par exemple, 1:1, 1:2, 2:1, etc.
Stop Loss (SL)
Le SL ou stop-loss est un ordre automatique que vous placez sur une opération de trading pour clôturer votre position à un prix spécifique, dans le but de limiter les pertes si le marché évolue en votre défaveur.
Take profit (TP)
Le TP ou take-profit est un ordre automatique que vous placez sur une opération de trading pour clôturer votre position à un prix spécifique et sécuriser les gains lorsque le marché atteint un niveau favorable. C'est le point où vous décidez de "prendre" vos bénéfices et de sortir de l'opération.
Marge
En trading, la marge est la somme d'argent qu'un trader doit déposer ou maintenir sur son compte pour ouvrir et maintenir une position.
Volatilité
La volatilité dans le contexte du trading et des marchés financiers mesure l'ampleur et la fréquence des changements de prix d'un actif.
Effet de levier
L' effet de levier en trading est un outil qui permet aux investisseurs de contrôler une position de plus grande valeur sur le marché en n'utilisant qu'une fraction de leur propre capital. Il fonctionne comme un "prêt" fourni par la plateforme de trading, amplifiant à la fois les gains et les pertes potentielles.
Gestion des risques et exécution des opérations
Le problème le plus fréquent chez les investisseurs, au-delà du facteur psychologique ou du manque d'expérience, est l'absence de contrôle total sur leurs opérations. Ils utilisent des effets de levier aléatoires, prennent des positions avec des ratios risque-rendement inférieurs à 1:1, et certains ne savent même pas quel pourcentage de gains ou de pertes ils auront à la fin de l'opération.
Pour qu'un investisseur exécute une opération réussie, il doit respecter les critères suivants :
1. Garantir des ratios risque-rendement minimum de 1:1.
2. Distribuer correctement son capital d'investissement en respectant des règles strictes, afin de ne pas détruire sa performance statistique.
3. S'adapter à la volatilité et savoir ajuster son effet de levier en conséquence.
4. Établir un prix fixe de SL (Stop Loss) et savoir quel pourcentage de pertes il est prêt à assumer par opération.
5. Établir un prix fixe où il réalisera la prise de profits de l'opération, et savoir quel pourcentage de gains il obtiendra.
Ne pas respecter ces paramètres non seulement détruira la rentabilité des traders, mais les empêchera également de développer des systèmes et des méthodes d'investissement fiables.
Exécution incorrecte :
Par exemple, si je vois une opportunité d'entrée sur BTC/USDT, il serait une erreur de choisir un effet de levier au hasard et de me disposer à clôturer manuellement lorsque je jugerai avoir gagné ou perdu suffisamment. La volatilité même du graphique des cotations peut exiger ou non un effet de levier, et l'effet de levier doit s'adapter à notre gestion des risques. Opérer de la manière décrite ci-dessus est la formule de l'échec, et c'est pourquoi c'est une activité lucrative de permettre aux investisseurs peu expérimentés d'accéder aux marchés via des plateformes en ligne.
Exécution correcte :
Avant d'expliquer un cas pratique, imaginons que j'utilise un montant de 1000 dollars par opération et que je suis prêt à sacrifier 20 % de SL. Ces paramètres sont inamovibles afin de ne pas détruire ma performance statistique.
Il y a quelques jours, j'ai pris l'opération montrée sur le graphique. Pour prendre cette position à la hausse sur BTC/USDT, la première chose que j'ai faite a été d'observer le point d'entrée et les points de sortie de mon opération (SL et TP). L'opération respectait un ratio risque-rendement minimum de 1:1, alors je me suis demandé si un effet de levier serait nécessaire ou non. Une volatilité de 9,07 % du point d'entrée à mon prix de SL me garantissait très peu d'attentes de gains par rapport à ce que j'étais prêt à sacrifier de ma marge par opération (20 % de 1000). J'avais besoin d'un effet de levier.
Dans la barre d'outils de gauche, une fois que vous avez ouvert un graphique de cotations sur TradingView, vous pouvez utiliser la règle pour mesurer facilement le pourcentage de volatilité.
Comment puis-je faire en sorte que 20 % de la marge que j'investis soit activée lorsque le prix atteint ma zone de SL en utilisant l'effet de levier ?
Pour calculer l'effet de levier exact, nous devons diviser le pourcentage de SL que nous sommes prêts à sacrifier (20 %) par le pourcentage de volatilité entre le point d'entrée et le prix où nous voulons que le SL soit activé (9,07 %).
Par exemple, mon point d'entrée sur BTC était de 109 898 $, et le point de sortie ou SL était de 99 930 $. J'ai mesuré la volatilité entre le prix d'entrée (109 898 $) et le prix de sortie (99 930 $), ce qui a donné 9,07 %. Comme la volatilité était un peu faible et que je voulais exposer 20 % de ma marge par opération lorsque le prix atteindrait mon SL, j'ai calculé l'effet de levier dont j'avais besoin. Pour ce faire, j'ai divisé 20 % (pourcentage prêt à perdre par chaque SL) par 9,07 % (pourcentage de volatilité entre le prix d'entrée et le prix de SL). Le résultat a été un effet de levier de 2x si on l'arrondit.
En résumé : avec un effet de levier de 2x, nous perdrions environ 20 % de notre capital si le prix avait atteint 99 930 $. Comme j'avais un ratio risque-rendement de 1:1 avant de prendre l'opération, je supposais déjà que je gagnerais environ 20 % de la marge investie lorsque le prix atteindrait 120 000 $.
L'opération a été gagnante, atteignant le prix de TP sans accroc et générant un gain de 20 % de la marge que j'ai investie (1000 $).
Utilisez des plateformes d'investissement qui vous permettent d'ajuster manuellement l'effet de levier. Par exemple : 1x, 2x, 3x, 4x… 38x, 39x, 40x ; et évitez les plateformes où les effets de levier sont fixés par défaut. Par exemple : 1x, 5x, 10x, 20x, 50x… Avec ce détail insignifiant pour la plupart des petits investisseurs, les plateformes empochent d'énormes fortunes aux dépens des opérations ratées.
Conclusions et recommandations :
La gestion des risques est la colonne vertébrale des investisseurs, et savoir exécuter des entrées avec précision est rare parmi les traders particuliers. Pourtant, je n'ai couvert qu'une petite partie de ce sujet. Pour compléter ces connaissances, je vous recommande de rechercher sur YouTube la vidéo de l'investisseur et vulgarisateur Yuri Rabassa intitulée "Les secrets d'une bonne gestion monétaire" . Cette vidéo vous aidera à développer des compétences statistiques de base, vitales pour créer un système de trading. De plus, dans le livre "Forex Price Action Scalping" du prestigieux auteur Bob Volman, vous trouverez un chapitre très éclairant intitulé "Le principe de la probabilité" .
Note finale :
Si vous souhaitez consulter mes analyses, vous pouvez trouver mon profil en espagnol, où je partage en toute transparence des entrées de marché bien définies. Envoyez-moi vos bonnes ondes si vous avez aimé cet article, et que Dieu vous bénisse tous.
La temporalité change tout
Souvent, des influenceurs populaires propagent des idées erronées qui finissent par coûter de l'argent à la communauté. L'une des opinions les plus nuisibles, malheureusement acceptée par la majorité des investisseurs, est que toutes les temporalités sont équivalentes à des fins pratiques, car le marché serait fractal. Avec cet article, je souhaite faire la lumière sur ce phénomène et démontrer que les temporalités sont bien plus qu'une question de goûts.
Psychologie des masses et registre historique
Les cadres temporels plus courts, comme les graphiques intrajournaliers, offrent un registre de prix et un contexte plus limité par rapport aux cadres temporels plus longs — quotidiens, hebdomadaires ou mensuels —, ce qui peut compliquer l'identification de schémas clairs et fiables. De plus, un autre aspect pertinent est que la durée d'un phénomène sur le marché est souvent un indicateur de sa consistance : les tendances qui se prolongent dans le temps tendent à refléter un comportement plus stable et prévisible.
Pour cette raison, les investisseurs préfèrent baser leurs décisions sur une analyse qui prend en compte une plus grande quantité de données historiques, comme celles fournies par les cadres temporels plus longs. L'absence d'un historique complet limite la capacité à détecter des schémas solides et cohérents, augmentant ainsi le risque de prendre des décisions moins éclairées.
Nouvelles, événements et rumeurs
L'apparition d'une annonce surprise concernant les taux d'intérêt ou un événement géopolitique peut déclencher la panique ou l'euphorie parmi les investisseurs, les poussant à acheter ou à vendre des actifs sans stratégie claire. Même une simple rumeur peut provoquer un chaos sur les graphiques de cotations, mettant en évidence à quel point le comportement humain est imprévisible face à de nouvelles circonstances. Cette instabilité se reflète généralement clairement sur les graphiques de 5, 15 ou 60 minutes, où la volatilité augmente drastiquement. Le registre historique de cette irrationalité affecte rarement les tendances des cadres temporels plus longs, qui offrent une perspective plus stable et cohérente.
À ce sujet, le célèbre investisseur et auteur Dirk du Toit a déclaré ce qui suit :
« Plus votre cadre temporel est court, plus ce que vous observez est aléatoire. Si vous observez les variations de prix toutes les cinq ou quinze minutes, le degré d'aléatoire est très élevé, et votre probabilité d'anticiper correctement le prochain mouvement de prix, ou la série de mouvements de prix, est très faible. »
Manipulation
Les temporalités plus longues nécessitent un volume de capital plus important pour être manipulées, car les intérêts qui forment l'action des prix ont mûri sur une période plus étendue (augmentant ainsi leur fiabilité). Généralement, les cadres temporels plus longs sont exploités par des participants mieux capitalisés qui opèrent avec des objectifs à long terme.
Aléatoire
L'aléatoire augmente à mesure que la temporalité diminue. Un exemple de cela est la réduction du taux de réussite des systèmes de trading à mesure que l'on passe à des cadres temporels plus courts. Des systèmes rentables (documentés) sur un graphique journalier peuvent devenir inutilisables sur des cadres temporels comme ceux de 4 heures ou 1 heure.
Idées supplémentaires
- Tous les indicateurs classiques (MACD, RSI, Bandes de Bollinger, Canaux de Keltner, Canaux de Donchian, Alligator de Williams, Nuage Ichimoku, SAR Parabolique, DMI, etc.) ont été conçus sur la base de cadres temporels supérieurs à l'intraday.
- Toutes les méthodologies classiques connues (Théorie de Dow, Chartisme, Théorie d'Elliott, Motifs harmoniques, Méthode Wyckoff, Théories de Gann, Cycles de Hurst, Motifs de chandeliers japonais, etc.) ont été développées avec une approche temporelle supérieure à l'intraday.
- Tous les grands analystes classiques, ainsi que la majorité des grands investisseurs actuels, adoptent une approche d'investissement basée sur des cadres temporels supérieurs à l'intraday.
À propos de certains auteurs
- Richard W. Schabacker, dans son livre *Technical and Stock Market Analysis Profits* (1932), a structuré les fluctuations du marché en Mouvements Majeurs (graphique mensuel ou supérieur), Mouvements Intermédiaires (graphique hebdomadaire) et Mouvements Mineurs (graphique journalier). Ses analyses reposaient sur l'étude de ces cadres temporels.
« Plus il faut de temps pour que le graphique forme l'image d'une formation, plus cette configuration a une signification prédictive importante, et plus le mouvement subséquent sera long, en termes de durée, de taille et de force de notre formation. »
- Dirk du Toit, dans son livre intitulé *Bird Watching in Lion Country*, déclare :
« Plus votre cadre temporel est court, plus ce que vous observez est aléatoire. Si vous observez les variations de prix toutes les cinq ou quinze minutes, le degré d'aléatoire est très élevé, et votre probabilité d'anticiper correctement le prochain mouvement de prix, ou la série de mouvements de prix, est très faible. »
« Une pièce de monnaie, tout comme un graphique de cinq minutes, n'a pas de mémoire. Ce n'est pas parce qu'elle est tombée sur face huit fois de suite qu'elle commence à "s'ajuster" pour fournir l'équilibre de probabilité requis d'un rapport 50/50 sur un nombre donné de lancers. Les graphiques de cinq ou quinze minutes sont similaires. Tenter de prédire si la prochaine période de cinq minutes se terminera à la hausse ou à la baisse revient exactement à lancer une pièce en l'air. »
Conclusions
Je ne cherche pas à discréditer les méthodologies qui exploitent les fluctuations sur des temporalités plus courtes. Mon objectif est d'alerter les investisseurs particuliers sur les risques du trading intrajournalier : l'aléatoire, la manipulation et l'information limitée rendent ces temporalités dangereuses. Même les systèmes efficaces testés sur des graphiques journaliers tendent à souffrir d'une usure statistique. En revanche, les temporalités plus longues offrent clarté et cohérence, soutenues par la psychologie des masses, le registre historique et le volume des transactions.
Note finale
Si vous souhaitez jeter un œil à mon registre d'analyses, vous pouvez consulter mon profil en espagnol, où je partage de manière transparente des entrées bien définies sur le marché. Envoyez vos bonnes ondes si vous avez aimé cet article et que Dieu vous bénisse tous.
Comment reconnaître les zones de congestion sur le marché ?
🎓 Leçon simple : Comment reconnaître les zones de congestion sur le marché – à la manière de Schabacker et le modèle Head and Shoulders
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👤 C’est qui Schabacker ?
🔹 Écoute, Richard Schabacker, c’était un des premiers à avoir écrit des gros bouquins sur l’analyse technique.
🔹 Il a vécu il y a plus de 90 ans et était rédacteur en chef d’un grand magazine financier appelé Financial World.
🔹 Son livre le plus connu s’appelle :
Technical Analysis and Stock Market Profits
🔹 Ce livre est sorti vers 1932 aux États-Unis.
🔹 Ce monsieur est considéré comme le grand-père de l’analyse technique et presque tout ce qu’on utilise aujourd’hui vient de ses idées.
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🟢 Alors, il disait quoi ?
🔹 Schabacker a expliqué un concept très important :
✅ La zone de congestion (Congestion Zone)
🌟 C’est quoi au juste ?
Quand le marché bouge fortement – soit une grosse montée, soit une grosse chute – il y a une congestion autour du prix :
• Ceux qui ont acheté en haut attendent que ça monte encore
• Ceux qui ont vendu en bas espèrent que ça descende encore
Mais en vrai, ceux qui bougent le marché, c’est pas nous, les petits… ce sont les gros capitaux (banques et fonds).
👈 Ces gros acteurs, quand ils veulent sortir de leurs positions, ils ne vendent pas tout d’un coup pour ne pas faire s’effondrer le prix et se faire repérer.
✅ Alors qu’est-ce qu’ils font ?
• Ils bloquent le prix dans une fourchette étroite entre un support et une résistance
• Le volume augmente petit à petit
• Des nouveaux acheteurs croient que la tendance continue
• Et eux, ils vendent tranquillement sans se faire remarquer
🌟 Pourquoi ils font ça ?
Si jamais ils vendaient tout d’un coup :
• Le prix s’effondrerait vite
• Tout le monde verrait qu’un gros vendeur est là
• Ils se retrouveraient coincés sans pouvoir sortir à bon prix
🔻 C’est pour ça qu’ils créent une zone de congestion et de distribution :
1️⃣ Ils vendent discrètement
2️⃣ Ils font croire que la tendance continue
3️⃣ Ils piègent les retardataires qui achètent à la fin
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🟢 Comment repérer ça sur le graphique ?
🎯 Exemple simple :
• Le marché passe de 3000 à 3300 petit à petit
• Puis il monte brusquement à 3450
✅ Ici, beaucoup croient que la tendance va continuer
🌟 Ce qui se passe :
• Le prix reste coincé entre 3380 et 3450
• Les bougies se multiplient dans la même zone
• Le volume reste élevé
🔥 À l’intérieur de cette zone :
1️⃣ Les institutions vendent à chaque rebond
2️⃣ Les acheteurs coincés gardent leurs positions
3️⃣ De nouveaux acheteurs entrent encore
🔻 Ce que tu observes :
• Des bougies qui montent et descendent dans la même plage
• Chaque tentative de casser le haut échoue
• Le volume reste élevé
✅ C’est ça qu’on appelle une zone de congestion.
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💡 Comment savoir si c’est de la distribution (vente) et pas de l’accumulation (achat) ?
• Si le volume est élevé et constant = distribution
• Le prix n’arrive pas à faire un nouveau sommet
• Tu vois des bougies avec de longues mèches vers le haut (pression vendeuse)
• Tu peux voir un modèle Head and Shoulders se former
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🎯 Après la congestion, que se passe-t-il ?
• Les institutions finissent de vendre
✅ Le prix casse la zone vers le bas soudainement
✅ Le marché s’effondre vite
✅ Ceux qui ont acheté en haut vendent en panique
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🟢 Exemple concret :
Imagine la zone comme ça :
| |
| La zone |
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3380 ————> Résistance
| Beaucoup de bougies |
| Beaucoup de bougies |
| Beaucoup de bougies |
3300 ————> Support et ligne de cou
✅ Si le prix casse 3300 avec un gros volume :
• Les institutions ont terminé
• Le prix plonge vite
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📌 Résumé :
Après un gros mouvement, il y a toujours une congestion pour permettre aux gros acteurs de sortir discrètement… puis souvent, le marché se retourne.
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🎯 Quelques conseils rapides :
✅ N’achète pas dans la congestion après une grosse montée
✅ Observe le volume : s’il est élevé, c’est souvent de la vente
✅ Attends une cassure claire vers le bas avant de vendre
✅ Vise au moins la même amplitude que la montée précédente
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🔥 Passons au modèle Head and Shoulders :
✅ C’est quoi ce modèle ?
C’est une figure de retournement après une forte hausse qui annonce que le marché va probablement baisser.
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✅ Les parties du modèle :
1️⃣ Épaule gauche :
• Le prix monte à un sommet
• Puis redescend un peu
2️⃣ Tête :
• Il remonte encore plus haut
• Puis redescend
3️⃣ Épaule droite :
• Il remonte, mais sans dépasser le sommet de la tête
4️⃣ Ligne de cou :
• Ligne qui relie les creux entre les sommets
🔻 Quand la ligne de cou casse vers le bas :
C’est un signal de vente puissant et le prix peut chuter rapidement.
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💡 Exemple numérique :
• Le prix part de 3200
1️⃣ Monte à 3350 (épaule gauche)
2️⃣ Redescend à 3300
3️⃣ Monte à 3400 (tête)
4️⃣ Redescend à 3300
5️⃣ Remonte à 3350 (épaule droite)
6️⃣ Redescend à 3300
✅ Si ça casse 3300 avec fort volume, le modèle est validé.
🎯 Objectif :
• Tête = 3400
• Ligne de cou = 3300
• Écart = 100 points
• Objectif = 3200
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🟢 Comment l’utiliser ?
1️⃣ Ne vends pas dans l’épaule droite
2️⃣ Attends la cassure confirmée
3️⃣ Entre en vente avec objectif 3200
4️⃣ Stop loss au-dessus de l’épaule droite
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🟢 Derniers conseils :
✅ Le Head and Shoulders est très fiable si le volume est élevé
✅ Toujours attendre la cassure, sinon c’est juste du bruit
✅ Surveille toujours le volume
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🔥 Sois rigoureux dans ton analyse et ferme dans ton exécution.
🔥 Garde le couteau en main et le VWAP dans ton viseur quand tu analyses le marché.
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C’était un cours complet en toute simplicité… si ça t’a plu, dis-moi et je te prépare d’autres leçons. 🌟
Le Squeeze institutionnelComment détecter un SQUEEZE INSTITUTIONNEL ?
Un "squeeze institutionnel" est une extension brutale de prix provoquée par la liquidation en cascade de positions mal placées, souvent piégées par des opérateurs professionnels (market makers, fonds, desks prop). Voici une réflexion et des pistes pour "anticiper" ou "valider" ce genre de mouvement à fort potentiel.
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🏛️ 1. Contexte typique d'un squeeze
Un squeeze survient souvent dans les contextes suivants :
"Range prolongé" : Le prix stagne entre deux bornes et les traders prennent des positions long/short à l'extrémité du range
"Funding rate neutre ou négatif" : Pas de pression long / euphorie. Les shorts s'accumulent sans réelle douleur.
"Open Interest en hausse" : Augmentation des positions ouvertes, souvent short sur résistance ou long sur support.
"Delta négatif ou neutre" : Les market orders sont vendeurs, mais le prix ne baisse pas
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📊 2. Indicateurs clés
✅ 1. Prix monte alors que le Delta Cumulated baisse ou stagne
> Cela indique que "les vendeurs au marché sont absorbés" par un acheteur passif (institutionnel). C'est le signal n°1 d'un squeeze imminent.
✅ 2. Open Interest augmente dans un range
> Si le prix est bloqué et que l'OI augmente, cela signifie que "des positions se construisent" (pièges en formation).
✅ 3. Funding Rate bas ou négatif
> Si le funding est stable voire négatif et que le prix monte, cela montre que "les vendeurs sont trop nombreux et vulnérables".
✅ 4. Spot faible, Dérivés dominants
> Le spot n'est pas moteur. Ce sont les "liquidations sur dérivés qui provoquent la hausse" (non soutenue par l'achat réel).
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⚡️ 3. Déclenchement du squeeze : ce que l'on cherche à voir sur le Chart
* 🔥 "Breakout brutal d'une borne de range" (ex : au-dessus d'une résistance locale)
* 🚀 "Open Interest chute violemment" ➔ les shorts sont liquidés
* ❗ "Le Delta reste neutre ou faible" ➔ ce ne sont pas de vrais acheteurs, mais des stops qui s'activent
* 🚫 "Pas de gros volume spot" ➔ pas de demande réelle
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🧡 4. Comment réagir
🔗 Si on est en LONG avant le breakout ?
> ✅ Profiter du squeeze, prendre partiellement profit rapidement
> ✅ Laisser un runner si OI + Delta restent neutres ou en légère hausse
❌ Si on est en SHORT ou en retard ?
> ⚠️ NE PAS ENTRER EN SHORT TROP TÔT : les squeezes peuvent durer 2 à 5 % sans structure claire
> ✉ Attendre :
Rejet clair avec Delta rouge + OI en baisse
Clôture sous support reconquis
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⚖️ 5. Checklist récapitulatif d’alerte
✅ ? Delta cumulé négatif mais prix haussier
✅ ? OI en hausse dans range
✅ ? Funding rate bas ou négatif
✅ ? Spot faible, dérivés dominants
✅ ? Breakout violent sans confirmation spot
✅ ? Chute soudaine de l'OI
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🌐 Bonus : Outils de suivi
* Coinalyze / TensorCharts : pour funding, OI, delta et spot
* TradingView : pour structure et confirmations techniques
* Script Pine personnalisé : pour alerter sur breakout + chute OI + funding
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✨ Conclusion
Un squeeze institutionnel est un "piège orchestré" pour liquider des contreparties mal placées. Il ne repose pas sur l'achat réel, mais sur "l'effet mécanique des liquidations".
🔍 Entraînez-vous à repérer :
* les divergences prix / delta,
* les constructions d'OI dans le vide,
* et les breakout sans volume spot.
📊 Vous saurez alors repérer les meilleures entrées "avant les retails".
Quand tu prends pertes sur pertes… comment tenir ?Tu connais ce moment où t’enchaînes les pertes.
Pas une, pas deux. Une série.
Tu fais le même setup que d’habitude.
Mais cette fois… ça ne passe pas.
Et tu finis par douter de tout.
Ta méthode. Ton analyse. Toi.
Le plus vicieux dans tout ça ? C’est que personne n’en parle.
Les traders ne montrent que les courbes qui montent.
Les profits quotidiens.
Personne n’explique ce qu’il se passe quand tu chutes .
Alors tu crois que c’est toi le problème.
Je le sais, parce que je suis passée par là.
Pas il y a des années.
Il y a quelques mois à peine.
Juste après avoir validé mon challenge Topstep, en octobre 2024.
Ce que j’ai vécu ensuite, ce n’est pas juste une série rouge.
C’est une spirale mentale.
Et il m’a fallu revenir à l’essentiel pour ne pas cramer mon compte.
Ce que je te partage ici, c’est 4 leçons apprises durant ce drawdown.
🧠 N°1 : Ce n’est pas ton setup qui tient la baraque. C’est toi.
Au début, j’ai cru que le problème venait de ma méthode.
Je faisais les mêmes setups qu’avant. Mais cette fois, ça ne marchait plus.
Alors j’ai commencé à douter.
À modifier des détails.
À chercher “le bug”.
Mais le bug, c’était moi.
J’avais validé mon challenge.
Et j’ai sacralisé le compte financé.
Je voulais tellement faire “parfait” que je ne m’autorisais plus aucune erreur.
Inconsciemment, je me disais : “Ce trade doit payer, littéralement.”
Et c’est là que tu perds pied.
Tu ne cherches plus à trader intelligemment.
Tu cherches à te protéger bêtement.
Résultat : j’ai modifié un plan qui fonctionnait.
Et je suis tombée encore plus bas.
La vérité, c’est que ce n’est pas ton setup qui lâche.
C’est toi, sous pression , qui t’éloignes de ton avantage sur le marché.
🔒 N°2 : Ta confiance n’est pas censée venir de tes résultats
C’est un piège que j’ai mis du temps à voir.
Quand tout allait bien, je croyais que j’étais confiante.
Mais en réalité, j’étais juste portée par une illusion de contrôle.
Et cette impression de maîtrise, c’est traître.
Elle te fait croire que t’es solide… jusqu’au jour où le marché te corrige.
Et là, tu t’écroules.
Ce que j’ai compris (à la dure), c’est que la vraie confiance ne vient pas de ce que tu gagnes.
Elle vient de ce que tu respectes . 💡
Ce que je fais maintenant :
Je note deux choses après chaque session :
– Est-ce que j’ai respecté mon plan ?
– Comment je me suis sentie avant, pendant et après l’exécution ?
🧾 N°3 : Ne traite pas tes erreurs comme un drame. Traite-les comme des données.
Une série de pertes peut vite devenir une prophétie auto-réalisatrice .
Tu perds → tu doutes → tu sur-réagis → tu perds encore.
Et chaque trade devient plus émotionnel que le précédent.
Pendant mon drawdown, j’ai repris chaque trade, un par un.
Pas pour me juger. Pour comprendre.
– Qu’est-ce que j’ai ressenti pendant l’exécution ?
– Qu’est-ce que je peux faire pour répéter les trades “méthode” et supprimer les autres ?
– Est-ce que j’ai triché avec mon plan ? Si oui, pourquoi ?
Et là, j’ai vu clair :
Ma pire erreur, c’était de ne pas être systématique.
Je laissais passer des setups valides,
par peur de prendre une perte de plus.
Je croyais me protéger .
En réalité, je sabotais mon edge. Je me privais de trades gagnants.
Et j’entretenais le drawdown que je voulais fuir.
Ce que je fais aujourd’hui :
Je m’oblige à poser un regard neutre sur chaque opportunité.
Si le plan est respecté, je prends.
Si je doute, je l’écris.
Chaque jour, je m’entraîne à exécuter, même avec la peur au ventre.
C’est pas facile.
C’est pas rapide.
Ça m’a pris quatre mois pour inverser la tendance.
Mais c’est comme ça que j’ai relevé la tête.
🔥 N°4 : Ce que tu vis, ce n’est pas un bug. C’est le chemin.
Quand t’es en plein dedans, tu veux juste que ça s’arrête.
Tu crois que t’as loupé un truc. Que c’est pas normal.
Mais non.
Ce n’est pas une erreur de parcours.
C’est le parcours. 😊
Tu ne deviens pas solide en évitant les pertes.
Tu le deviens en apprenant à tenir quand elles s’enchaînent.
À exécuter quand t’as plus envie.
À accepter qu’elles font partie du jeu.
Et ça, ça prend du temps .
Moi aussi j’ai encore des réflexes à désamorcer.
→ Des pensées qui reviennent.
→ Des automatismes de fuite.
Mais maintenant, je les vois.
Et ça change tout.
Parce que la différence entre la version de moi qui a chuté et celle qui est remontée,
elle est là :
➤ dans la lucidité .
➤ Pas dans la perfection.
🌱 Si t’es en plein dedans en ce moment :
→ Respire.
→ Réduis ton risque.
→ Ralentis ta fréquence.
→ Reviens à ton process.
Et si tu veux comprendre ce qui se joue vraiment en toi :
→ Commence une vraie review hebdo.
Pas pour te juger.
Pour apprendre à lire entre tes lignes.
C’est long.
C’est inconfortable.
Mais je te promets une chose :
De l’autre côté,
il y a une version de toi que tu ne soupçonnes même pas encore.
Et elle est déjà en train de naître, là, dans le dur.
La Stratégie ICT/SMC expliquée ! [GUIDE COMPLET 2025]
La Smart Money Concept (SMC) est une approche qui permet de comprendre comment les grosses institutions financières manipulent le marché. Contrairement aux traders particuliers qui utilisent des indicateurs classiques, les banques et hedge funds se basent sur la liquidité et les structures de marché pour prendre leurs décisions.
Aujourd’hui, on va voir ensemble les concepts clés du SMC pour vous aider à trader comme les pros ! 🚀
1️⃣ Break of Structure (BOS) et Change of Character (ChoCH)
🔸 BOS : Quand un sommet ou un creux est cassé, confirmant la poursuite de la tendance.
🔸 ChoCH : Quand le marché change de comportement, signalant une potentielle inversion de tendance.
💡 Astuce : Identifiez les BOS pour suivre la tendance et les ChoCH pour anticiper un retournement !
2️⃣ Liquidité Interne et Externe
⚡ Les banques ciblent les niveaux de liquidité !
➡ Liquidité interne : Fluctuations normales du marché.
➡ Liquidité externe : Zones clés où sont placés les stop-loss des traders particuliers.
💡 Ne vous laissez pas piéger ! Attendez une prise de liquidité avant d’entrer en position.
3️⃣ Imbalance (FVG – Fair Value Gap)
📉 Une Imbalance est un déséquilibre dans le prix causé par un mouvement brusque.
✅ Le prix revient souvent tester ces zones avant de continuer son mouvement.
✅ Utilisez les FVG comme points de rebond potentiels pour optimiser vos entrées.
4️⃣ Order Blocks : les zones d’entrée des institutions
💰 Les Order Blocks (OB) sont les dernières bougies acheteuses ou vendeuses avant un mouvement puissant.
📌 Comment les utiliser ?
👉 Identifiez un mouvement fort.
👉 Trouvez la dernière bougie inverse avant ce mouvement.
👉 Attendez que le prix revienne tester cette zone pour entrer en position.
5️⃣ OTE (Optimal Trade Entry) : Maximisez vos entrées
🎯 L’Optimal Trade Entry (OTE) est une zone de retracement idéale pour entrer dans un trade.
💡 Astuce : Utilisez le retracement de Fibonacci entre 62-79% pour optimiser vos positions !
6️⃣ Les Prises de Liquidité : Le Secret des Institutions
🔥 Avant un vrai mouvement, le marché fait souvent un faux break pour prendre la liquidité !
📌 Comment en profiter ?
✅ Identifiez les zones où les stop-loss sont placés.
✅ Attendez que le marché chasse cette liquidité avant d’entrer.
🎯 Pourquoi adopter le Smart Money Concept ?
✔ Trader comme les grosses institutions
✔ Éviter les pièges du marché
✔ Maximiser ses chances de succès
📝 Appliquez ces concepts et dites-moi en commentaire si vous les utilisez déjà ! ⬇
✌🏽Bon trading et bonne semaine :)
J’ai validé mon challenge Topstep en 5 jours. Voici comment.Je ne cherchais pas à valider en 5 jours.
Je cherchais à le faire proprement. Et j’y suis arrivée.
7 trades.
4 jours verts.
1 perdant.
Et surtout : aucune négociation avec moi-même.
Je ne partage pas ça pour dire “regarde comme c’est rapide”.
Parce qu’essayer d’aller vite, c’est probablement la meilleure façon de te cramer.
Je partage ça parce que j’ai fait ce que je m’étais promis de faire.
Et parce que toi aussi, tu peux y arriver.
Et c’est ça, la vraie victoire.
Dans ce post, je t’explique comment.
🧪 Ce que j’ai fait
J’ai simplifié. Vraiment.
✅ Ma méthode tournait autour d’une seule chose : la FVG.
C’est elle qui m’a donné le biais .
Elle qui a construit la narrative .
Elle qui a dicté mes entrées .
J’ai fixé ce cadre. Et je m’y suis tenue comme à une promesse.
Et c’est précisément cette simplicité qui m’a permis de tenir.
Parce que je savais quoi faire. Et surtout : quand ne rien faire.
✅ J’ai aussi fixé un ratio fixe : 2R.
Pas 15. Pas 20.
2R. Point.
Un objectif clair. Réaliste. Non négociable.
Et avec ça, une règle :
Set & forget.
Une fois en position, je ne touche plus à rien.
Deux issues possibles :
→ Le stop loss.
→ Ou le take profit.
Pas d’entre-deux.
→ Pas de prises de profit partielles.
→ Pas de “je mets à break-even parce que là j’ai peur”.
Pourquoi cette règle ?
Parce que je sais comment je réagis quand je suis dedans.
Je doute. Je veux contrôler.
Et c’est là que je flingue mes trades.
Alors j’ai décidé que mes émotions n’auraient plus la main une fois le trade lancé.
Tout était décidé avant . Quand j’étais calme. Lucide.
✅ Et, j’ai signé un contrat de réussite avec moi-même.
Oui oui, un vrai contrat.
→ Je l’ai affiché près de mon écran.
→ Je l’ai lu chaque jour.
→ Je l’ai signé avant chaque séance.
Dedans, j’avais résumé tout ce que je voulais honorer :
Pas pour faire joli ; mais pour me rendre redevable.
Pour arrêter de me mentir.
Et tu sais quoi ?
Le simple fait de le lire, de le signer, ça m’a obligé à me regarder en face avant chaque trade .
À me demander : est-ce que je vais trahir ce que je viens de signer ?
Ce contrat, il ne faisait pas 7 pages.
Juste ça :
“ Je suis une tradeuse professionnelle .
Mon rôle n’est pas de deviner,
mais d’exécuter mon edge avec discipline.
Si une configuration conforme à mon plan se présente,
je dois la trader — quel que soit mon état émotionnel.
Mon seul objectif est d’exécuter mon edge à long terme.
C’est ainsi que je génère des profits.
Mon travail n’est pas d’éviter les pertes.
Mon travail est d’appliquer mon edge.
Je refuse de céder à mes émotions.
Et je prends la responsabilité totale de mon exécution.”
❌ Ce que je n’ai pas fait
✔️ Je n’ai pas cherché à valider vite .
Le but, ce n’était pas de faire un sprint.
Le but, c’était de ne pas trahir le processus.
Le cadre était clair :
✅ soit les conditions étaient là,
❌ soit je passais mon tour.
Impossible de justifier l’injustifiable.
✔️ Je n’ai pas triché avec mon plan.
Pas de “ce breaker il pourrait empêcher le retest de ma FVG”.
Pas de petite entorse sous prétexte de mauvais feeling.
Mon plan était là pour me protéger.
Pas pour être adapté à mes émotions.
✔️ Je n’ai pas attendu de “croire en moi”.
Ce dont j’avais besoin, c’était pas de motivation.
Il fallait que j’agisse.
Que je me donne, chaque jour, une preuve concrète que je pouvais me faire confiance.
Pour ça, pas le choix, ça voulait dire :
Être systématique, même quand j’ai peur — surtout quand j’ai peur.
✔️ Je n’ai pas fui l’inconfort.
Être systématique, ce n’est pas être zen.
C’est faire ce que tu as dit que tu ferais , même quand ton ventre est noué.
C’est justement là que tu grandis.
💡 Ce que ça m’a appris
Que la discipline ne se décide pas dans la tête.
Elle se gagne par l’action répétée.
→ Tu peux lire des livres.
→ Tu peux écouter des podcasts.
→ Tu peux suivre tous les bons comptes de la terre.
Mais à la fin, si tu n’as pas un plan…
…et une façon d’honorer ce plan…
Tu vas tourner en rond. Et t’en vouloir.
J’ai validé ce challenge parce que j’ai appris à ne plus me négocier moi-même .
Et ça, tu peux le faire aussi.
📎 Tu veux voir les trades ?
Je les ai analysés, un par un.
Je t’explique :
➤ Le contexte HTF que j’ai utilisé pour cadrer mes sessions
(pourquoi j’ai privilégié certains setups plus que d’autres)
➤ La narrative que je suivais sur chaque trade
(pourquoi j’attendais une FVG à un endroit spécifique — et pas ailleurs)
➤ Le moment exact où j’ai pris la décision d’entrer
(et les confirmations que j’attendais avant de cliquer)
➤ Ce que j’ai ressenti avant et pendant les trades
(pourquoi j’ai voulu fermer trop tôt — et pourquoi je ne l’ai pas fait)
➤ Ce que j’ai appris sur moi-même, à chaque sortie de position
(c’est là que tout se joue, en vrai)
👉 Ce sera dispo cette semaine sur mon canal Telegram.
📍Je partagerai le PDF dès que c’est prêt.
Tu pourras tout lire, à tête reposée. Et prendre ce qui t’aide.
📉 Ce que personne ne montre
Je ne partage pas ça pour qu’on me copie.
Je le partage pour qu’on comprenne ce que ça demande vraiment
de valider un challenge prop firm sans tricher avec soi-même.
Pas en un trade.
Pas avec un setup miracle.
Mais en restant droite dans les moments où c’est inconfortable.
Aujourd’hui, les réseaux sociaux débordent de “résultats”.
Des gains indécents. De lamborghinis en story.
Et en creux, ce message :
si tu galères, c’est que t’as un problème.
Mais non.
Le problème, ce n’est pas toi.
C’est la mise en scène.
Le trading, ce n’est pas un raccourci vers l’argent facile.
C’est un miroir.
Il te montre où tu te mens.
Il te renvoie à tes automatismes.
À tes doutes.
À ta peur de perdre.
À ton besoin d’avoir raison.
→ Tu peux simplifier ta méthode.
→ Tu peux clarifier ta vision de marché.
Mais tu ne peux pas éviter le face-à-face avec toi-même.
Il n’y a pas de hack pour ça.
Il faut se jeter dans le bain.
Je ne suis pas plus intelligente qu’une autre.
J’ai juste accepté de faire ce chemin-là, un trade après l’autre .
[STRATEGIE] Comment Devenir un Trader Sniper en 7 Étapes Clés
🎯 Principes Fondamentaux
Définition du Scalping
Technique de trading à très court terme
Positions durант de quelques secondes à quelques minutes
Adaptable pour les personnes ayant un emploi du temps chargé
Caractéristiques Techniques
Timeframes privilégiés : M1 et M5
Actifs recommandés : Or et Bitcoin
Applicable sur diverses classes d'actifs (actions, indices, forex)
📈 Approche Stratégique
Suivi de Tendance
Identification du marché : haussier ou baissier
Principe : "Surfer" avec la tendance du marché
Objectif : Améliorer le taux de réussite et réduire la complexité
Points d'Entrée : Utilisation de Fibonacci
Tracer les niveaux de retracement
Point clé : Niveau 0,5 comme support/résistance
Discipline : Ne trader que si les conditions sont optimales
🧮 Approche Mathématique
Principes de Gestion des Risques
Ne pas se concentrer sur chaque trade individuellement
Évaluer la performance sur 100 trades
Risk Reward (RR) optimal : 2:1
Taux de réussite nécessaire : 40%
Exemple de Calcul
Sur 100 trades :
60 pertes à -100€ = -6 000€
40 gains à +200€ = +8 000€
Résultat net : +2 000€
🛡️ Gestion des Risques
Stop Loss et Take Profit
Stop Loss : Toujours prédéfini
Take Profit : Sur zones de support/résistance
Break Even : Sécuriser les gains rapidement
🧠 Aspects Psychologiques
Mindset du Trader Professionnel
Le mental compte pour 50% du succès
Se détacher émotionnellement de l'argent
Penser en termes de "R" (unité de risque)
Accepter les pertes comme partie intégrante du processus
🔍 Optimisation Continue
Backtesting
Utiliser TradingView en mode replay
Analyser les patterns récurrents
Identifier et corriger ses erreurs
🏆 Clés du Succès
Respecter la stratégie sur le long terme
Maintenir une approche mathématique
Rester discipliné
Faire partie des 10% de traders gagnants
💡 Le secret ultime : Exécution, discipline et approche rationnelle
📝 N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires !
✌🏽Bon trading et bonne fin de semaine :)
Tu maîtrises ta méthode ? Voici pourquoi tu continues de perdreTu sais lire un graphique.
Tu maîtrises ta méthode.
Et pourtant… tu sors trop tôt . Tu entres trop tard . Tu t’énerves . Tu prends trop de trades.
Pas parce que tu ne sais pas quoi faire, mais parce que tu n’arrives plus à garder la tête froide.
Je suis tradeuse à temps plein, financée, et je te le dis sans détour :
ce qui m’a coûté le plus cher, ce n’est pas le marché. C’est moi.
La vraie différence entre ceux qui durent… et ceux qui explosent en vol ?
Elle est mentale.
Et la plupart passent complètement à côté.
Dans cet article, je te partage ce que j’aurais aimé comprendre plus tôt :
→ Comment reconnaître les signaux d’alerte internes
→ Pourquoi tu deviens ton pire ennemi après un trade
→ Et comment reprendre le contrôle… avant que le marché ne le fasse à ta place.
🧘♀️ Les pauses : l’arme secrète des traders lucides
Personne n’en parle.
Et pourtant, c’est un game changer : savoir quand s’arrêter.
Plus tu trades, plus tu accumules des émotions. Et ces émotions, si tu ne les évacues pas, elles finiront par prendre les commandes.
C’est comme une pression invisible qui monte jour après jour :
Tu perds → tu veux te rattraper.
Tu gagnes → tu veux enchaîner.
Tu stagnes → tu veux provoquer le marché.
Mais voici la vérité :
👉 Un mental épuisé prend de mauvaises décisions.
👉 Et prendre une pause, ce n’est pas perdre du temps. C’est t’éviter une perte.
📉 Quand le prix ne valide pas ton idée : le piège classique
Tu as ton biais. Ton scénario. Ton niveau.
Mais le marché, lui, n’est pas d’accord.
Et là, tu forces.
Tu te dis "ça va passer". Tu veux avoir raison.
C’est là que le piège se referme.
Parce que trader dans des conditions à faible probabilité, c’est coûteux. Pas financièrement. Psychologiquement.
👉 Tu gaspilles de l’énergie mentale.
👉 Tu alimentes ton ego.
👉 Tu t’éloignes de la discipline.
La clé ?
Apprendre à reconnaître les conditions de marché qui méritent ton capital… et ignorer toutes les autres.
C’est le plus dur. Mais une fois que tu sais le faire, ton trading devient dix fois plus simple.
🕓 Le timing ne matche pas ? Ne trade pas.
Même avec un bon setup, si le timing est mauvais, tu joues contre les probabilités.
Exemples :
- Forcer des trades durant un mois "mort" (décembre, août par exemple)
- Forcer des idées sur une journée sans annonce économique importante ( donc sans volume à prévoir)
- Forcer sa main avant l'ouverture du marché (hors Killzone)
Rappelle-toi :
Le marché ne te doit rien. Il ne va pas "bouger" parce que tu es devant l’écran.
👉 Si le moment n’est pas bon, reste à l’écart. Point.
⏳ Le piège du chart-time excessif
Voici une question simple, mais puissante :
Qui garde le mieux sa lucidité ?
Celui qui scrute les charts 8h par jour pour forcer un trade,
ou celui qui pose ses alertes et intervient uniquement dans ses zones clés ?
Plus tu passes de temps à chercher une opportunité, plus tu risques de te convaincre qu’il y en a une, même quand il n’y en a pas.
👉 Réduis ton temps d’écran.
👉 Trade moins.
👉 Trade mieux.
🎲 Un trade = une émotion = un risque
Gagné ? Tu te sens invincible.
Perdu ? Tu veux te venger.
Break-even ? Tu ressens de la frustration.
À chaque trade, ton état mental change.
Et tu ne seras plus jamais la même personne qu’avant ce trade.
Le problème ?
C’est qu’on ne s’en rend pas toujours compte.
On pense être "neutre", mais on ne l’est pas. Et là, l’erreur se faufile.
💡 La vraie confiance, ce n’est pas l’euphorie.
C’est la stabilité. La lucidité. Le calme intérieur.
🛡 Comment je réduis mes erreurs
Aujourd’hui, je ne cherche plus à "être active".
Je cherche à préserver mon état mental.
J’évite de trader :
Quand le marché est flou
Quand les zones ne sont pas respectées
Quand je ressens le besoin de me "prouver quelque chose"
Je choisis mes moments.
Et c’est pour ça que je tiens dans le temps.
Pas parce que je suis meilleure.
Mais parce que je sais quand ne pas trader.
Le Scalping en Trading : La Méthode qui Change TOUT !
📝 Le scalping, c'est quoi ? C'est une approche ultra-rapide du trading où l'on prend des positions de quelques secondes à quelques minutes. Avec la bonne stratégie, il est possible de générer des gains conséquents en très peu de temps.
🎯 Pourquoi adopter le scalping ?
👉 Il permet de profiter des petites fluctuations du marché, plusieurs fois par jour.
👉 Il réduit l'exposition aux risques, contrairement aux positions longues.
👉 Il offre des opportunités constantes, surtout sur des marchés volatils.
📌 Les 4 piliers essentiels pour réussir en scalping
✅ 1 –> Parier sur le bon cheval
Tous les actifs ne sont pas adaptés au scalping. Il faut privilégier ceux qui ont une forte volatilité.
👉 Les meilleurs actifs pour scalper :
Indices européens : DAX, CAC40
Indices américains : Dow Jones, SPX, NASDAQ
Matières premières : Gold, pétrole
Crypto : Bitcoin
✅ 2 –> Le bon timing
Même avec la meilleure stratégie, si tu trades au mauvais moment, tes chances de réussite diminuent.
👉 Les horaires idéaux pour scalper :
🕘 9h – 11h : Indices européens
🕝 14h30 – 17h : Indices américains et matières premières
✅ 3 –> Objectif : +1% par jour
L’erreur classique des débutants ? Vouloir "trop" gagner en une seule session.
👉 Fixe-toi un objectif raisonnable : 1 à 2 % de ton capital par jour.
👉 Une fois atteint, coupe tout et profite de ta journée. C’est comme ça qu’on gagne sur le long terme.
✅ 4 –> Attention aux annonces économiques
Les publications économiques peuvent provoquer des variations brutales sur le marché.
👉 Vérifie toujours le calendrier économique (celui de TradingView est très bien !) avant de trader pour éviter les mauvaises surprises.
💡 Le scalping, c'est une question de discipline et de rigueur. Avec une bonne gestion du risque et une stratégie claire, les résultats suivront naturellement.
💬 Et toi, as-tu déjà testé le scalping ? Quels sont tes actifs préférés pour cette approche ?
Comment Commencer le Day Trading en Étant Débutant ? (GUIDE)
👉 Tu veux te lancer en trading mais tu ne sais pas par où commencer ? Trop d’infos, trop d’outils… Résultat : tu hésites. Pourtant, chaque jour, des débutants réussissent à en faire une source de revenus.
📖 Dans ce guide, je vais te montrer comment débuter avec 0€, définir une stratégie rentable et générer tes premiers gains. À la fin, tu sauras exactement comment placer tes trades efficacement et gagner jusqu’à 60€ par jour.
👤 Qui suis-je pour te parler de ça ?
Moi, c’est Kasper. Il y a 4 ans, j’étais fauché et sans perspective d’avenir. Mon quotidien se résumait à un travail de chantier pour quelques dizaines d’euros par jour. Aujourd’hui, grâce au trading, j’ai acquis une compétence qui me permet de générer plusieurs centaines de milliers d’euros chaque mois. Cette liberté financière m’a aussi donné une liberté temporelle et géographique : je travaille quand et où je veux dans le monde.
Depuis mes débuts, j’ai généré plus de 7 chiffres grâce au trading. Et si je partage aujourd’hui ces connaissances, c’est pour que toi aussi, tu puisses apprendre cette compétence et en faire un vrai levier pour ta vie.
✅ Partie 1 : Les Questions Essentielles
📝 1. Avec combien de capital peut-on commencer ?
Contrairement à ce que certains "formateurs" essaient de vendre, tu n’as pas besoin de 2000€ ou 10 000€ pour commencer. Tu peux débuter avec 0€ en utilisant des comptes de démonstration qui te permettent de t’entraîner sans risquer un centime. L’important n’est pas le capital de départ, mais la rentabilité de ta stratégie.
Une fois que tu as une stratégie qui fonctionne, même 100€ peuvent se transformer en une somme bien plus importante grâce à l’effet boule de neige. Moi-même, j’ai commencé avec moins de 1000€, et aujourd’hui, mon capital dépasse 7 chiffres.
📝 2. Le trading prend-il beaucoup de temps ?
Non ! Contrairement à un emploi classique où tu es payé à l’heure, en trading, tu es payé pour tes décisions.
Tu pourrais passer toute la journée devant tes graphiques sans gagner un centime. Au contraire, trop de temps sur les marchés peut nuire à tes résultats en te poussant à faire des erreurs.
Avec la bonne méthode, il te suffit de quelques minutes par jour pour analyser le marché, placer un trade et encaisser tes gains. Un trader expérimenté peut faire 2000€ en 10 minutes en prenant la bonne position au bon moment.
📝 3. Combien peut-on gagner en trading ?
Je ne vais pas te vendre du rêve : tu ne deviendras pas millionnaire en un mois. Mais il est tout à fait possible, avec quelques mois de pratique, d’atteindre 2000€/mois.
Le trading n’a pas de plafond de verre . Grâce aux intérêts composés, un capital peut croître de façon exponentielle :
📈 100€ → 1000€ → 10 000€ → 50 000€ et ainsi de suite…
Tout le monde peut y arriver avec de la discipline et une bonne gestion du risque.
✅ Partie 2 : Trader comme un Business
Le trading est un business , et comme tout business, il repose sur un processus structuré.
👀 Avant de trader, il faut :
1️⃣ Repérer un pattern (une répétition sur les marchés) : Ex. à 8h du matin, le pétrole monte systématiquement.
2️⃣ Tester ce pattern dans le passé : Est-ce qu’il a fonctionné le mois dernier ? L’année dernière ?
3️⃣ Optimiser : Modifier des paramètres pour améliorer la rentabilité.
4️⃣ Exécuter : Transformer l’analyse en gains réels.
Un bon trader, comme un bon entrepreneur, expérimente, ajuste et optimise en continu.
✅ Partie 3 : L’Outil Indispensable
L’outil n°1 pour l’analyse technique, c’est TradingView.
✔ Gratuit pour débuter
✔ Utilisé par tous les traders pro
✔ Accès aux graphiques de tous les actifs (Bitcoin, forex, indices, matières premières, actions)
Petit conseil : Si un jour tu veux le plan payant, attends des promos comme le Black Friday pour avoir 70% de réduction.
✅ Partie 4 : L’Analyse Technique
Un marché haussier fait des points hauts de plus en plus hauts.
Un marché baissier fait des points bas de plus en plus bas.
Suivre la tendance est l’une des méthodes les plus simples et efficaces pour gagner en trading.
👉 Si le marché est haussier → Privilégier les achats
👉 Si le marché est baissier → Privilégier les ventes
L’objectif ? Trouver une zone clé où les acheteurs ou vendeurs prennent le contrôle, et entrer au bon moment.
✅ Partie 5 : Le Risk-Reward et la Rentabilité
En trading, gagner peu de trades ne signifie pas être perdant.
👉 Si ton risk-reward est de 1:3, tu gagnes 3 fois plus que ce que tu perds.
👉 Avec un winrate de 30%, tu peux être ultra rentable.
L’essentiel est de comprendre que le trading est une question de mathématiques et de probabilités.
✅ Partie 6 : Passer à l’Action
1️⃣ S’entraîner sur TradingView avant d’investir de l’argent réel.
2️⃣ Utiliser MetaTrader 4 pour exécuter les trades.
3️⃣ Choisir un bon broker (je peux te recommander le mien si tu m’envoies un message).
✅ Partie 7 : Le Journal de Trading
Un trader sérieux tient un journal de ses trades.
📆 Date du trade
📈 Actif
📝 Stratégie utilisée
🚀 Résultat (gain/perte)
J’ai passé des heures à tester, analyser et optimiser ma stratégie.
Mais une fois que ta stratégie est en place, ta vie change pour de bon.
Grâce au trading, tu peux gagner de l’argent depuis n’importe où dans le monde.
🔥 Maintenant, c’est à toi de jouer. Entraîne-toi, optimise et passe à l’action !
📝 N’hésitez pas à mettre un boost sur ce post si vous avez apprécié, et me dire ce que vous en pensez !
✌🏽Bon trading et bonne semaine :)
Analyse du Volume Spread (VSA) avec Fibonacci sur de Grandes BarAnalyse du Volume Spread (VSA) avec Fibonacci sur de Grandes Bougies (Haussières & Baissières)
Si vous identifiez une grande bougie avec un volume élevé, qu’elle soit baissière ou haussière, vous pouvez utiliser les retracements de Fibonacci sur la bougie elle-même pour déterminer les zones potentielles de retournement ou de continuation. Voici comment l’appliquer dans les deux scénarios :
1️⃣ Grande Bougie Baissière (Bearish Bar)
📉 (Bougie rouge avec un volume élevé clôturant près du plus bas)
Comment Identifier une Bougie Baissière ?
✅ La bougie a un grand corps et clôture près du plus bas (fort signal de vente).
✅ Le volume est nettement supérieur aux bougies précédentes → Vente institutionnelle (Smart Money Selling).
✅ Si le volume est élevé mais que la bougie ne clôture pas au plus bas, cela peut indiquer un achat caché (stopping volume).
Comment Tracer Fibonacci sur une Bougie Baissière ?
1️⃣ Identifier le plus haut et le plus bas de la bougie baissière :
• Haut = Sommet de la bougie.
• Bas = Creux de la bougie.
• Cela représente l’amplitude de la pression vendeuse sur le marché.
2️⃣ Tracer les niveaux de Fibonacci entre le haut et le bas :
• 0% = Bas (Bottom de la bougie baissière).
• 100% = Haut (Top de la bougie baissière).
• Niveaux clés à surveiller :
• 38,2% → Faible retracement, le marché peut continuer à baisser.
• 50% → Point d’équilibre, une résistance forte est possible.
• 61,8% → Zone potentielle de retournement ; si le prix ne peut pas la dépasser, la tendance baissière peut se poursuivre.
• 78,6% → Si ce niveau est franchi, la tendance peut s’inverser.
3️⃣ Si le marché continue à baisser, surveiller les extensions de Fibonacci :
• 127,2% & 161,8% → Objectifs à la baisse si la tendance baissière continue.
Confirmation du Volume Spread Analysis (VSA) pour la Vente
✅ Entrée en Vente : Si le prix retrace jusqu’à 38,2% - 50% et rejette avec un volume faible.
❌ Stop Loss : Au-dessus de 61,8% ou du dernier sommet.
🎯 Objectifs :
• Cassure du plus bas de la grande bougie.
• Extensions Fibonacci 127,2% ou 161,8%.
2️⃣ Grande Bougie Haussière (Bullish Bar)
📈 (Bougie verte avec un volume élevé clôturant près du plus haut)
Comment Identifier une Bougie Haussière ?
✅ La bougie a un grand corps et clôture près du plus haut → Fort signal d’achat.
✅ Le volume est nettement supérieur aux bougies précédentes → Achat institutionnel (Smart Money Buying).
✅ Si le volume est élevé mais que la bougie ne clôture pas au plus haut, cela peut indiquer une absorption de l’offre (supply absorption).
Comment Tracer Fibonacci sur une Bougie Haussière ?
1️⃣ Identifier le plus haut et le plus bas de la bougie haussière :
• Haut = Sommet de la bougie.
• Bas = Creux de la bougie.
• Cela représente l’amplitude de la pression acheteuse sur le marché.
2️⃣ Tracer les niveaux de Fibonacci entre le haut et le bas :
• 0% = Haut (Top de la bougie haussière).
• 100% = Bas (Bottom de la bougie haussière).
• Niveaux clés à surveiller :
• 38,2% → Faible correction, le marché peut continuer à monter.
• 50% → Point d’équilibre, possible rebond.
• 61,8% → Forte zone de support ; si le prix rebondit avec un volume faible, une poursuite haussière est probable.
• 78,6% → Si ce niveau est franchi, la tendance peut s’inverser.
3️⃣ Si le marché continue à monter, surveiller les extensions de Fibonacci :
• 127,2% & 161,8% → Objectifs haussiers si la tendance se poursuit.
Confirmation du Volume Spread Analysis (VSA) pour l’Achat
✅ Entrée en Achat : Si le prix retrace jusqu’à 38,2% - 50% et rebondit avec un volume élevé.
❌ Stop Loss : En dessous de 61,8% ou du dernier creux.
🎯 Objectifs :
• Cassure du plus haut de la grande bougie.
• Extensions Fibonacci 127,2% ou 161,8%.
🎯 Résumé Rapide : Quand Entrer ?
🔴 Vente :
• Grande bougie rouge, le prix retrace à 38,2% - 50% avec un volume faible.
• Stop Loss au-dessus de 61,8%, objectif à 127,2% & 161,8% extensions.
🟢 Achat :
• Grande bougie verte, le prix retrace à 38,2% - 50% avec un volume élevé.
• Stop Loss en dessous de 61,8%, objectif à 127,2% & 161,8% extensions.






















