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PLAN DAY TRADING DOW JONES - 08/03/2023Hello !
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Les niveaux identifiés ici peuvent être soit des zones de take profit ou des zones de retournements.
La zone pivot est identifiée en bleu.
Si les prix évoluent au-dessus de cette zone, nous privilégions les ordres d'achat.
Si les prix sont amenés à évoluer en dessous de cette zone, il faudra privilégier les opérations à la baisse.
Les zones de résistance sont matérialisées en rouge.
Ils peuvent soit servir de take profit si vous passez des ordres à l'achat, ou des zones de short si vous pensez à un retournement (sur signal).
Les zones de support sont matérialisées en vert.
Ils peuvent soit servir de take profit si vous passez des ordres à la vente, ou des zones d'achat si vous pensez à un retournement (sur signal).
A très vite !
LE TRADER BASQUE
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LE TRADER BASQUE
US100 la fin d'année approche !Bonjour;
Voilà mon point de vue sur l'$US100; notre amis Powel commence à réduire la force de l'augmentation des taux directeurs, un signal encourageant. Mais la macro est souvent décorrélée de la micro économie; par exemple l'insolvabilité des prêts américains augmente tout comme les retards de paiement des crédits imo. Premiers signes de la crise de 2008; je vous invite à voir le super film : The Big Short !
- L'industrie elle travers l'indice du PMI souffre dans le monde entier (50 Neutre; plus de 50 Croissance et moins de 50 Ralentissement) : zupimages.net
- Pour le PMI Composite (L'industrie , les services et la construction) donc fortement représentative de la santé d'une économie réelle ne se porte pas mieux : zupimages.net
Donc cette période sur les marchés pour moi est une accalmie temporaire pour attendre la fin d'année avant de choisir une vrais direction. La liquidité est présente de façon importante en bas comme en haut, et le choix de la direction ne nous appartient pas, alors limitons notre risque. Car la situation peut vite ce dégradé, avec une contagion des conséquences de la récession, à divers secteurs.
Analyse :
Localisation de prix :
- Aprés le bottom Covid du 25 mars 2020 aux 6900 points, le Nasdac a haussé de 144% pour poser un ATH aux 16 650 points.
- Depuis cette hausse nous avons retracé au maximum de 37.1% aux 10 470 points en 280 jours de baisse, pour passer sous l'équilibrium aux 11 700 points (ligne vert).
Evolution du prix et vision personnelle :
- On voit que depuis le point bas des 10 400, le cours remonte entre deux zone de liquidité (Box en bas Verte/Rouge et en haut Bleu, avec les symboles $).
- Si le prix Range dans les vagues 2,3 et 4 la liquidité en attente ne va faire que grandir, tout en laissant le temps a la smart money de se placer.
- Pendant ce Range des Fakeaout ou Breakaout sont fortement envisageable car deux niveaux de Fibonacci majeurs y sont et donc, des stop ou TP retails.
- Je pense qu'à la fin du mois de Février une direction devrait être prise. Pour moi la vague 5 sera violente, et déterminante pour les 6 prochains mois !
Je vous propose donc 2 entrées possibles, Long et Short, avec toute les deux un R/R de 4 :
La position short (ligne 5 en Rouge) corresponds à la target de JP Morgan de 10 000 points, pour les amateurs de Fud.
Pour citer un élément positif :
L'OBV qui avait chuter sur les niveaux Covid se reprend et nous imprime de beaux W et respecte une trend line :
zupimages.net
Si la trend line cassait, se ne serai pas un bon signal pour moi.
Conclusion Personnelle :
Je pense que l'on pourrait donc ranger un certain temps pour créer de la liquidité en attente, afin d'aller les chercher dans des mouvements typiques aux ranges.
Il faut rester prudent et chercher des entrées comme la smart money, c'est à dire dans ces zones de TP/SL potentiels avec de SL placés judicieusement.
Le marché ne fais pas de cadeaux en ce moment, pensez à votre monnaie management !
Plafonnement des prix du gaz ?Le plafonnement des prix du gaz pourrait coûter cher ?
La Commission européenne a proposé un plafonnement des prix du gaz et les ministres de l’UE en charge de l’énergie se sont réunis fin novembre pour en débattre.
Les 27 membres n’ont pas réussi à se mettre d’accord…
L’usine à gaz de Bruxelles
Parmi les pays qui souhaitaient ce plafonnement, on trouve l’Espagne et la France.
Bruno le Maire a défendu cette idée car elle permettrait, selon lui :
“d’imposer un prix maximum aux compagnies productrices”.
C’est bien connu que dans une économie de marché, ce sont les clients qui imposent leur prix d’achat aux producteurs dont ils dépendent !
Eh bien ils vendraient leur production à d’autres clients, au prix de marché !
Le Ministre russe de l’Énergie début septembre :
“toute démarche pour imposer un plafond aux prix va provoquer un déficit sur les propres marchés (des pays initiateurs) et va accroître la volatilité des prix”.
Les autres ministres n’ont pas le niveau de Bruno le Maire et certains ont bien compris que cette mesure serait avant tout dangereuse.
Si Bruxelles plafonne les prix de l’énergie, alors cela viendrait rompre le fragile équilibre entre l’offre et la demande, avec une distorsion des prix en Europe, les cours mondiaux seraient soumis à une très forte volatilité.
L’Allemagne et les Pays-Bas, en particulier, ne veulent pas valider à cause d’une flambée des coûts de leur approvisionnement énergétique.
Et c’est pourquoi ils font le maximum pour que ce plafonnement des prix soit inapplicable !
La Commission européenne doit sauver la face et montrer aux populations qu’elle reste forte face à Poutine.
Mais en réalité, le mécanisme n’aura aucun impact, car pour qu’il s’active il faudrait :
• que le prix du gaz dépasse le montant stratosphérique de 275 € par mégawattheure
• qu’en plus, ce montant soit dépassé pendant une durée de 14 jours
Avec ces conditions, même au mois d’août dernier, lorsque la crise énergétique était à son paroxysme et que les prix du gaz étaient à leur pic historique, le mécanisme de plafonnement ne se serait pas déclenché !
Pourquoi les prix sont-ils aussi élevés ?
Ils ont créé un problème qui n'existait pas !
La hausse des prix ne vient pas d’une baisse de l’offre mondiale, le principal fournisseur en Europe, la Russie, n’a pas baissé sa production, Gazprom, qui nous livrait le gaz, n’a pas fermé les robinets de ses gazoducs.
Alors pourquoi les prix s’envolent ?
Parce que les dirigeants européens ont voulu imposer des “sanctions économiques” à l’économie russe début mars, suite à son intervention en Ukraine !
Et pour cela, ils ont déstabilisé la demande mondiale de gaz en :
• excluant les banques russes du système SWIFT, ce qui a d’abord compliqué les paiements pour les livraisons prévues en 2022
• décidant de stopper leurs importations de gaz russe fin 2022
Des décisions somme toutes politiques.
L’Union européenne a donc créé un bouleversement majeur dans les circuits d’approvisionnements mondiaux, les pays européens ont dû se rapprocher de tous les autres producteurs pour remplacer le gaz russe.
Cela a augmenté les tensions sur la demande et les prix ont explosé à des niveaux jamais vu !
On observe un pic fin février (déclenchement de la guerre), mais ensuite le prix redescend et se stabilise.
Il redécolle vraiment à partir de fin juin, suite aux sanctions qui ont obligé à trouver des alternatives au gaz russe ! Aujourd’hui les stocks européens sont pleins pour l’hiver, donc la demande baisse et le cours est retombé à des niveaux acceptables.
Que va-t-il se passer au printemps 2023 lorsque que l’Europe va de nouveau devoir importer du gaz de façon massive sans passer par la Russie ?
Il est fort probable que la volatilité sur les prix reste importante, car les conditions qui ont fait exploser le prix du gaz en 2022 seront toujours présentes en 2023.
Le plus important, c’est que la bascule historique dans les circuits d’approvisionnement a été faite, cela devrait transformer le marché mondial du gaz à long terme.
Le gaz naturel liquéfié (GNL) américain va être le grand gagnant de cette crise énergétique.
Et en ce moment, les entreprises américaines se positionnent pour devenir les futurs leaders mondiaux de l’importation de gaz en Europe !
La mondialisation s'inverse t'elle ?C'est un énorme changement culturel et professionnel qui est en train de se produire.
Il va changer la façon dont nous fabriquons les produits, où nous les fabriquons, comment le travail humain fonctionne et comment la technologie permet à tout cela de se produire.
Cela n'aurait pas pu se produire il y a 10 ans, mais c'est certainement en train de se produire ?
En 2020, nous avons tous été contraints de rester chez nous.
Et cela a eu un impact significatif sur nos comportements. L'un de ces changements a été les dépenses en ligne.
En 2019, les dépenses en ligne étaient de 547 milliards de dollars aux États-Unis. En 2020, ce chiffre a bondi de 41 % pour atteindre 812 milliards de dollars.
En 2021, les dépenses en ligne ont grimpé à 885 milliards de dollars. Très bientôt, nous pourrions envisager un millier de milliards de dollars de dépenses en ligne dans un seul pays.
Lorsque les économies deviennent plus productives et que les pays deviennent plus prospères, nous avons tendance à travailler moins.
Au début du XXe siècle, il était courant qu'une semaine de travail moyenne compte entre 60 et 65 heures.
Aujourd'hui, elle est généralement inférieure à 40 heures. C'est en grande partie la conséquence des gains d'efficacité réalisés grâce à la technologie.
Les économies ont passé des décennies à chercher à se mondialiser. Cela signifiait délocaliser une grande partie de la production là où les coûts de la main-d'œuvre étaient les plus bas.
Mais cela s'est fait au détriment des emplois nationaux, bien évidemment. Et cela nous a ouvert aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement.
Lorsque les choses fonctionnent normalement, cela peut fonctionner assez bien. Mais ce que nous avons découvert au cours des vingt-quatre derniers mois, présente des vulnérabilités critiques.
Les matériaux de base, les produits chimiques de base, les composés nécessaires pour des choses simples comme les antibiotiques, ne pouvaient soudainement plus être achetés.
Les matières premières, les composants électroniques, les semi-conducteurs, même chose.
Il n'y a qu'une seule façon de le résoudre. Nous devons réduire le risque systémique à l'échelle mondiale.
Et pour ce faire, nous devons délocaliser les industries critiques. Et c'est déjà le cas.
Cette tendance a commencé il y a une dizaine d'années. Mais en 2016, 2017 et 2018, nous avons vu de nouvelles incitations mises en place.
Et nous avons vu un énorme pic de nouvelles délocalisations et d'investissements directs étrangers.
N'est-il pas beaucoup moins cher de fabriquer des produits en Chine ? C'est la stratégie des États-Unis et de l'Europe depuis des décennies.
Il y a plusieurs points négatifs à cela. Il y a toujours eu des problèmes de qualité. Souvent, les produits doivent être retravaillés avant de parvenir aux clients.
Evidemment, il est coûteux d'expédier des marchandises dans le monde entier, surtout avec la flambée des prix du carburant. Et puis il y a les risques liés à la chaîne d'approvisionnement, dont nous avons déjà parlé.
Même en dehors de ces préoccupations, nous pourrions être surpris d'apprendre que les coûts de la main-d'œuvre en Chine ne sont pas aussi compétitifs que nous l'imaginons.
Les États-Unis ont un indice de 100. Et ce que nous remarquons, c'est que la Chine à un indice entre 95 et 97. C'est une marge très mince.
Cela se produit en raison des améliorations technologiques. Les États-Unis deviennent remarquablement compétitifs dans le domaine de la fabrication.
Et si l'on considère les avantages d'une fabrication sur le sol américain, à proximité des clients, sans les risques de perturbation de la chaîne d'approvisionnement, la fabrication aux États-Unis est encore plus attrayante.
Bien sûr, cela ne signifie pas que toute la fabrication reviendra sur le territoire américain. Certaines industries, comme la fabrication de vêtements, nécessitent encore beaucoup de travail manuel.
Il est fort probable qu'elles resteront en grande partie à l'étranger.
Mais pour les industries véritablement critiques ? Les industries qui peuvent utiliser la robotique avancée pour réaliser des gains d'efficacité ? Les avantages de la délocalisation deviennent trop importants pour être ignorés.
Et pour nous donner un bon exemple de cette tendance plus large en action, il est intéressant de regarder l'industrie des semi-conducteurs.
C'est un bon indicateur de la fabrication avancée.
Elon MUSK présente "Optimus"Le PDG de Tesla, Elon Musk, a dévoilé un prototype de robot humanoïde "Optimus" qui partage certains logiciels et capteurs d'IA avec les fonctions d'assistance à la conduite du pilote automatique de ses voitures.
Au début de la présentation de la Journée de l'IA 2022 de Tesla, Musk a reconnu qu'ils avaient "un gars en costume" l'année dernière, mais a promis quelque chose de beaucoup plus impressionnant !
Selon Musk, ce prototype peut faire plus que ce qui a été montré en direct, mais "la première fois qu'il a fonctionné sans attache, c'était sur cette scène".
Musk a prédit qu'il pourrait atteindre un prix "probablement inférieur à 20 000 dollars" et plus tard, lors d'une session de questions-réponses, il a expliqué que Tesla était très avancé sur l'IA et sur les actionneurs nécessaires à la robotique sur la base de l'expérience des voitures électriques.
Musk a déclaré que cela l'aiderait à mettre en production des robots capables et à commencer par les tester dans ses usines.
Il a affirmé que la différence entre la conception de Tesla et d'autres "démonstrations de robots humanoïdes très impressionnantes" est que l'Optimus de Tesla est conçu pour la production de masse.
Comme il l'a dit, une équipe de travailleurs a déplacé un prototype non ambulant hors de la scène derrière lui.
Initialement, les portes arrière de la scène se sont ouvertes pour révéler "C" sans habits que Tesla appelle "Bumble C" qui s'est avancé et a fait un mouvement de danse.
L'entreprise a montré quelques clips vidéo du robot effectuant d'autres tâches comme ramasser des cartons. L'équipe de Tesla a sorti un autre prototype montrant une version "très proche de la production" d'Optimus avec son corps entièrement assemblé mais pas entièrement fonctionnel,
qui a salué le public, montrant l'amplitude des mouvements de son poignet et sa main.
Ils ont révélé que le robot initial présenté avait été développé au cours des six derniers mois seulement. Discutant des obstacles qu'ils doivent surmonter pour passer du prototype à une conception fonctionnelle, ils espèrent "faire cela dans les prochains mois ou années".
Il contient une batterie de 2,3 kWh, fonctionne sur un SoC Tesla et dispose d'une connectivité Wi-Fi et LTE. Des démonstrations axées sur le traitement des articulations du robot, comme ses mains, ses poignets ou ses genoux, ont montré comment ils traitaient les données pour chaque articulation,
puis recherchaient les zones communes de chaque conception pour trouver une méthode utilisant seulement six actionneurs différents. Les mains de type humain sont une "conception d'inspiration biologique" qui, selon les ingénieurs,
les rend plus adaptées pour ramasser des objets de différentes formes et tailles, tenir un sac ou avoir une "prise de précision" sur de petites pièces.
Le logiciel Autopilot de Tesla a été déplacé de ses voitures vers le bot et réorganisé pour fonctionner dans le nouveau corps et l'environnement. Le mouvement Tesla a capturé des personnes effectuant des tâches réelles telles que soulever une boîte, puis utiliser la cinématique inverse, répéter les mouvements à l'aide d'Optimus.
Ensuite, "l'adaptation de mouvement en ligne" est appliquée pour que ces tâches ne soient pas si rigides et puissent être manipulées pour prendre en compte un environnement non structuré.
"Ce sera une transformation fondamentale pour la civilisation telle que nous la connaissons" , a déclaré Musk. Il continue de dire qu'Optimus a le potentiel de "deux ordres de grandeur" d'amélioration potentielle de la production économique.
Musk a annoncé pour la première fois le "Bot Tesla" lors de la Journée de l'IA de l'année dernière, promettant qu'il serait "convivial" et qu'il révolutionnerait potentiellement la chaîne de montage et les activités de fabrication de l'entreprise.
Musk avait averti ses fans de ne pas s'attendre à ce que le prototype ressemble au rendu noir et blanc brillant présenté pour la première fois lors de l'événement de l'année dernière.
Mais le battage médiatique ne manque pas, Musk qualifiant le robot de "développement de produit le plus important que nous réalisons cette année" et prédisant qu'il aura le potentiel d'être "plus important que l'activité automobile au fil du temps" ?
Les applications futures pourraient inclure la cuisine, le jardinage ou même les partenaires sexuels "catgirl" ; Musk a déclaré tout en affirmant que la production pourrait commencer dès l'année prochaine.
www.theverge.com
Le dollar, grand vainqueur de la semaine Le dollar continue d’augmenter et atteint de nouveau sommet depuis 20 ans, soutenu par un resserrement monétaire du côté de la FED.
Le contexte mondiale joue en faveur du dollar
Le contexte européen avec la guerre et la crise énergétique affecte les plus grandes devises de cette région ( euro, GBP, sek ) et la politique monétaire japonaise ( JPY) donne plus de force à la hausse du dollar vu que toutes les devises de ces pays-là s'écroulent. Je reviendrai sur le cas du Japon en vidéo, pour le reste il suffit de regarder les vidéos que j'ai fait sur le sujet ( lien tout en bas )
La FED continue de sauver le dollar de l’inflation
La FED continue son resserrement est comme prévu mercredi les taux ont augmenter de 75 pdb ce qui a pousser le dollar a son plus haut niveau depuis 20 ans.
La FED devrait continuer son resserrement monétaire comme annoncer et tant que les taux ne baisseront pas , il y a peu de chances de voir la tendance s’inverser sur le dollar.
Les niveaux clefs
D’un point de vue technique des corrections sont bien sûr inévitable, comme vu dans mes dernières vidéos ( lien tout en bas ) la prochaine résistance technique est encore loin, à 120.00$ qui correspond au sommet de 2001.
Nous sommes actuellement en pleins excès acheteurs, le RSI est en sur achat, +3.30% en une seule semaine c’est exceptionnel donc la volatilité devrait rester forte et les retracements peuvent être importants. L'Ema 21 hebdomadaire qui depuis janvier 2022 n’as pas été franchis est un bon support de référence s'il y a une correction.
A plus court terme le support 104$ qui ce trouve juste en dessous de l’ema21 correspond a la dernière zone d’accumulation pour les institutionnels, si ce support est franchis alors la force serra passer du côté des vendeurs a court terme.
A plus long terme le dollar accumule +20% de gains depuis le début de l’année, ce qui fait de 2022 l’année la plus bénéfique pour le dollar depuis les 2000.
Les craintes lié a l’Europe, et la détermination de la FED a luté contre l’inflation en augmentant les taux directeur ont rendu le dollar nettement plus attrayant pour les banques, les nations et les initiés en général.
Si les causes ne changent pas les conséquences ne changeront pas
A mon sens il faudrait plus qu’une simple correction de quelques points pour inverser la tendance. Le dollar est haussier et tant que les éléments dit plus haut ne change pas, la tendance n’est pas prête de s’arrêter. Le fait que le dollar augmente et qu'il y a une tendance haussière n'est rien d'autres qu'une conséquence de tout ce qu'on a vu plus haut et dans mes dernières vidéos. Donc tant que les causes sont la, la tendance restera haussière malgré des corrections plus ou moins prononcer, plutôt plus que moins, vu la volatilité de dingue.
Et qu’est-ce qu'on fait quand le marché monte ? "Si c'est haussier, c’est tout ce qu’il y a à savoir" comme dit le célèbre J.Livermore.
ps: déborder en ce moment, je reviens très bientôt avec de nouvelle analyse vidéo, en attendant je pense un peu a vous avec ce petit article ;)
bon week a tous !
l’inflation grimpe plus vite que les tauxDepuis plusieurs mois, on voit l’inflation exploser partout dans le monde, surtout chez nous. Et elle semble échapper à tout contrôle, en Zone Euro, on est déjà à +9,1% (une inflation contrôlée, c’est moins de 2% environ), et de nombreuses projections nous placent déjà à plus de 10% d’ici la fin d’année.
Certains rapports évoquent même 12 ou 13% ?
Pour rappel, monter les taux décourage l’emprunt et encourage l’épargne, ce qui tend à ralentir l’économie (baisse de la consommation) et à réduire l’inflation.
En Europe, les taux de la BCE sont désormais de 0,75% - et il y a encore 3 mois, nous étions toujours sur des taux négatifs, de l’ordre de -0,5% !
- Aux USA, la FED n’a pas connu le même retard à l’allumage et les taux sont déjà compris entre 3% et 3,25%.
- La Banque d’Angleterre est à 2,25%, la Banque Centrale Suédoise à 1,75%...
Tout le monde va dans le même sens et monte ses taux.
Pourquoi l’Europe, qui est plus touchée par l’inflation que les USA, ne grimpe pas davantage ses taux ?
• Monter les taux pose un risque de dérapage de la dette des états plus fragiles comme l’Italie, et si l’Italie fait faillite, la Zone Euro risque de couler, c’est dû (entre autres) au fameux spread des taux, si la BCE monte les taux pour tout le monde de la même façon,
c’est sur les marchés où se financent les États que ces hausses se répercutent de façon asymétrique sur le taux auxquels ils empruntent, l’écart se creuse entre les États dignes de confiance comme l’Allemagne et les États qui font douter comme l’Italie.
• L’inflation Européenne est largement importée, notamment depuis la guerre en Ukraine et les sanctions, or la hausse des taux n’est pas un remède efficace contre une inflation qui prend sa source à l’extérieur de la zone monétaire.
Cela étant, les causes de l’inflation sont diverses, donc monter les taux n’a pas « aucun effet » : notre inflation à 9%, on la doit aussi au « quoi qu’il en coûte », aux plans de relance avec création monétaire massive, et les taux sont encore très bas par rapport aux mesures prises dans le passé.
Christine Lagarde ne s’en cache pas, les taux sont loin d’avoir atteint leur pic. pour l’instant, le mal croît bien plus vite que le remède.
Quand on parle de hausse des taux, on parle d’un taux dit « nominal » ce que décide la BCE, ce qui nous intéresse, c’est le taux d’intérêt réel.
Et le taux réel se calcule ainsi : taux nominal – inflation.
0,75% (taux nominal) - 9,1% (inflation) = - 8,35%.
Le taux réel, qui tient compte de l’inflation, est négatif, et même de plus en plus négatif car l’inflation croît plus vite qu’on ne monte les taux, on ne peut pas mettre les taux d’intérêt à 9,1%, sinon tout va s’écrouler, voyez la crainte que suscite déjà la dette italienne avec un taux à 0,75%.
Avec des taux d’intérêt négatifs, un investisseur qui veut mettre son épargne dans des obligations européennes accepte donc de perdre de l’argent.
Les dettes en Europe font craindre des défauts de paiement, en plus d’afficher ce taux réel scandaleusement négatif, l’inflation européenne est haute notamment car elle est importée, ce sont les prix de l’énergie qui la font exploser.
La hausse des taux, doit être proportionnelle à la part de l’inflation sur laquelle elle peut avoir une prise réelle, d’autant qu’on ne souhaite pas non plus trop ralentir l’activité économique, vu que nous sommes déjà en récession.
Entre 2000 et 2012, on a eu des taux d’inflation jusqu’à 4-5%, soit moitié moins qu’aujourd’hui, et les taux d’intérêt, eux, sont montés jusqu’à 4%.
Certains économistes bien informés pense que les taux d’intérêt en Zone Euro sont destinés à monter de 250 à 400 points de base, c’est-à-dire passer de 0,75% à 3,25% - 4,5%.
On voit bien, déjà la violence avec laquelle la hausse des taux est accueillie par les marchés et ralentit l’activité, ce qui nous donne une idée de la suite.
Marc Schneider