Perspective de l'obligation 10% japonaisLe rendement des obligations d'État Japonais à 10 ans est désormais de 1,55 %, son plus haut niveau depuis 2008. Pour l'instant, les rendements augmentent lentement, mais à un moment donné, le rythme de la hausse va s'accélérer. Lorsque cela se produira, la pression à la baisse sur les bons du Trésor américain et les actions américaines s'intensifiera.
Obligations d'État
CAD FONDA + Graphique FONDA :
CAD DOWN : Semaine compliquée pour le CAD avec la politique de Trump. À partir du 4 mars, les nouveaux tarifs douaniers seront appliqués, ce qui risque de freiner la croissance économique canadienne.
Les données du PIB n'ont pas été particulièrement encourageantes, renforçant la pression baissière sur le CAD.
Cependant, cette semaine est chargée en données économiques, donc il faudra rester attentif aux publications clés.
GRAPHIQUEMENT :
Sur ce graph en W, on voit bien la manipulation baissiere, en mineur on voit que le prix pourrais retracer a la hausse cette semaine mais le target final reste notre SC majeur, donc si le prix retrace on pourra chercher des ventes.
Obligations du gouvernement des États-UniUS02Y - Théorie de Dow (Vision Hebdomadaire)
L’analyse actuelle des rendements du US02Y (bons du Trésor à 2 ans) reflète une tendance baissière claire selon les principes de la théorie de Dow :
Tendance baissière confirmée :
La séquence de sommets et de creux descendants est en ligne avec une dynamique baissière, indiquant que les vendeurs dominent le marché à ce stade.
Analyse de Fibonacci :
Le premier pic a été rejeté sous le niveau clé de 78,6 % (retracement de Fibonacci).
Le second pic a également été repoussé dans la zone d'or (entre 61,8 % et 50 %), renforçant l'idée que ces niveaux agissent comme des résistances majeures.
Perspective technique :
Dans une logique probabiliste (car il n’y a jamais de certitude en trading), cette configuration suggère que le taux pourrait casser son dernier plus bas pour poursuivre son mouvement baissier. Ce scénario s’inscrit dans la continuité de la théorie de Dow, qui privilégie la tendance en cours jusqu’à preuve du contraire.
Cette analyse est une vision personnelle et ne constitue pas un conseil en investissement. La gestion des risques reste essentielle pour naviguer dans ce type de marchés.
Fuite des Capitaux Canadiens : La Suisse, Nouveau Refuge !?Dans notre analyse des capitaux sortants de l’économie canadienne, nous avons pu déterminer qu’une partie de ces capitaux se dirige vers l’économie américaine. Une autre économie attire également l’attention et pourrait prévoir une arrivée massive des capitaux canadiens : il s’agit de l’économie suisse.
La Suisse, tout comme le Japon, possède une devise dite "valeur refuge", qui a tendance à s’apprécier lorsque la situation économique mondiale se dégrade ou lorsqu’une incertitude est présente. En effet, les gros investisseurs de ces pays auront tendance à rapatrier leurs fonds dans leurs économies respectives, ce qui entraînera une appréciation de leur monnaie.
Concernant les annonces économiques, voici où nous en sommes : l’inflation suisse est très faible, à 0,6 %, et en baisse par rapport au mois précédent où elle s’établissait à 0,7 %. Le taux directeur de la BNS (Banque nationale suisse) est passé de 1 % à 0,5 %, montrant ainsi une volonté de relancer l’économie, puisque l’inflation est maîtrisée. Le PIB a progressé de 2 % en glissement annuel, tandis que le PIB trimestriel a enregistré une croissance de 0,4 %. Bien que ce soit moins qu’au premier et au deuxième trimestre 2024, cela reste en territoire positif, témoignant d’une croissance économique.
Le taux de chômage s’élève à 2,8 %, marquant une légère augmentation depuis le mois d’août. Cependant, cette hausse reste dans une zone considérée comme normale, car un taux de chômage compris entre 2,5 % et 3 % est généralement acceptable pour l’économie suisse. Les salaires ont augmenté de 0,5 %, renforçant ainsi le pouvoir d’achat des ménages.
Le PMI manufacturier se situe à 48,4. Bien qu’il ne soit pas en territoire expansionniste (au-dessus de 50), il demeure élevé d’un point de vue historique pour l’économie suisse. En revanche, le PMI des services est en progression, atteignant 53,2, et la confiance des entreprises est à 99,5. Ces indicateurs suggèrent que l’économie suisse est stable ou en voie de stabilisation.
La balance commerciale suisse reste excédentaire, malgré une diminution de 33,9 % par rapport au mois d’octobre. Ce surplus continue de bénéficier à l’économie suisse.
En ce qui concerne les corrélations, on remarque que les obligations à 10 ans en Suisse sont corrélées négativement au CHF. Cela signifie qu’une appréciation des obligations à 10 ans sera perçue comme une augmentation du risque pour l’économie suisse, ce qui entraînera une dévaluation du CHF. À l’inverse, une baisse des obligations à 10 ans entraînera une appréciation de la monnaie.
De plus, on observe une corrélation négative entre le franc suisse et l’or, alors qu’ils sont habituellement corrélés positivement. On pourrait donc s’attendre à un retour de cette corrélation positive, ce qui impliquerait une appréciation du franc suisse.
La volatilité, quant à elle, semble se réduire par rapport à la moyenne mobile pondérée. La volatilité étant une mesure de risque, cela montre que les investisseurs perçoivent un risque faible sur le franc suisse, renforçant l’idée qu’une appréciation de cette devise serait pertinente.
Ainsi, on pourrait chercher à acheter (long) le franc suisse contre une devise en perte de valeur, comme le dollar canadien ou la livre sterling.
Analyse des flux: fuite des capitaux canadiens vers les USALors de ma précédente analyse, j'avais analysé l'économie canadienne et sa devise pour déterminer la position dans laquelle se place le Canada par rapport aux autres économies, mais aussi pour surveiller les flux monétaires. J'avais estimé que les flux quittaient le pays. La question est donc de savoir où ces flux se sont dirigés. Cette réflexion me mène, dans un premier temps, aux USA.
En effet, les investisseurs se désintéressent du Canada en raison de l'instabilité économique du pays. Ils sont à la recherche d'une économie qui pourrait leur offrir plus de rendement avec plus de stabilité. Le Canada rémunérant 3,25 % et les États-Unis 4,5 %, il pourrait alors être pertinent pour les investisseurs de se diriger vers les USA. Je vais donc chercher à comprendre si la situation économique américaine est stable, auquel cas une fuite des capitaux canadiens vers les États-Unis serait très intéressante. Voici les données économiques les plus importantes que j'ai analysées : la croissance du PIB a augmenté à 3,1 % depuis le premier trimestre 2024. Le chômage a, lui, baissé à 4,1 %, sachant que le plein emploi est compris entre 3,5 % et 4,5 %. Les non-farm payrolls ont augmenté à 256K , et les salaires ont également progressé de 5,8 %.
On retrouve donc un marché du travail en excellent état. Comme les dépenses des uns sont les revenus des autres, cela devrait profiter aux entreprises. Mais avant de tirer des conclusions, je continue avec les annonces économiques. Le composite PMI est en nette augmentation à 55,4 points, ce qui le place en territoire expansionniste, signe de la vigueur économique américaine. Les retail sales, elles, ont chuté à 0,4 % par rapport au précédent 0,8 %. Malgré cette chute, il faut garder en tête qu'elle reste positive et donc qu'elle continue de croître, mais simplement moins rapidement. L'épargne personnelle, elle, a chuté à 4,4 %, montrant ainsi que les Américains épargnent moins et dépensent plus.
Un marché du travail dynamique et une confiance des ménages ne peuvent être que bénéfiques pour l'économie américaine, même s'il faut faire attention aux pressions inflationnistes qui empêcheront la Fed de baisser le taux directeur lors de la prochaine réunion. Une inflation contrôlée et une économie stable sont excellentes pour le dollar américain, qui devrait continuer de s'apprécier.
D'un point de vue un peu plus technique, j'observe un discount sur les obligations à 10 ans avec une adjudication à 4,68 % et des rendements à 10 ans de 4,632 %, soit un discount réel de -1,03 % par rapport aux adjudications. Ce discount souligne le faible risque présent sur les obligations à 10 ans américaines. De plus, je remarque que les rendements à 10 ans sont corrélés fortement et positivement au DXY. Ainsi, une augmentation des rendements à 10 ans renforcera la valeur de la monnaie.
Contrairement au dollar canadien, où les rendements à 10 ans et le CXY sont corrélés négativement, le dollar américain présente des conditions favorables. J'observe également que la volatilité se situe sous la moyenne mobile, avec un spread qui se crée, ce qui pourrait annoncer un joli mouvement, normalement à la hausse sur le DXY.
On peut donc chercher à acheter le dollar américain et vendre le dollar canadien, ce qui formerait une première paire : USDCAD.
Analyse Canada : Situation actuelle et opportunitésLa question est de savoir à quoi s'attendre avec le Canada dans les prochaines semaines et mois, et quelles opportunités pourraient être saisies en comprenant l'économie canadienne et la direction des flux monétaires. L'économie canadienne a vu son inflation être maîtrisée à 1,8 %, ce qui signifie que le contrôle de l'inflation n'est plus la préoccupation principale des investisseurs. L'appréciation ou la dépréciation de la devise sera désormais déterminée par d'autres facteurs, mais lesquels ? Une fois l'inflation sous contrôle, les investisseurs se concentreront sur la stabilité et la croissance économique.
Voici les données économiques du Canada : le PIB mensuel a reculé de 0,1 % en novembre 2024, et la croissance du PIB a également ralenti, passant de +0,5 % à +0,3 %. On comprend que l'économie canadienne reste refroidie, et la Banque centrale cherchera à la stimuler pour qu'elle retrouve son cycle habituel. Le taux de chômage a augmenté, atteignant 6,7 %. La Banque du Canada considère le plein emploi lorsque le taux de chômage se situe entre 5 % et 5,5 %. En dessous de 5 %, des craintes de pressions inflationnistes émergent, tandis qu’au-delà de 5,5 %, comme dans la situation actuelle, on craint une déflation ou un ralentissement économique. C'est exactement ce qu'on observe au Canada.
Un autre problème auquel l'économie canadienne fait face est le niveau de la dette par rapport au PIB. Après la pandémie, la dette avait explosé, passant d'environ 90 % du PIB à près de 120 %. Depuis, des efforts ont été faits pour la réduire, et elle s’élève désormais à environ 107 % du PIB. Cette réduction est cruciale, car une dette moins importante permettrait d'injecter davantage de fonds dans l'économie pour stimuler la croissance. Par ailleurs, le programme d'assouplissement quantitatif (QE) de la Banque centrale a entraîné une dévaluation de la monnaie, en raison de l'augmentation de l'offre par rapport à la demande. C’est ce que l’on constate avec les données PMI : le secteur manufacturier connaît une expansion avec un indice de 52,2, tandis que le secteur des services est en contraction avec un indice de 48,6. Cette divergence envoie des signaux mitigés aux marchés. Il sera important de surveiller une éventuelle convergence de ces indicateurs pour un signal plus clair.
D'autres éléments sont également à surveiller : le taux de chômage, dont une baisse renforcerait la valeur de la monnaie, et la confiance des entreprises et des consommateurs. La confiance des entreprises a augmenté à 54,7, mais celle des consommateurs a fortement chuté à 48,6. Dans le même temps, le taux d'épargne a grimpé à 7,1 %, et les ventes au détail ont stagné à 0 %. Comme on le sait, les dépenses des uns constituent les revenus des autres, et cette tendance à la thésaurisation freine la progression de l'économie et la croissance du PIB. Une économie faible entraîne inévitablement une perte de valeur de la monnaie.
Concernant la balance commerciale, bien qu'elle reste déficitaire, elle s’est améliorée grâce à une augmentation des exportations de pétrole depuis septembre 2024. La dépréciation du dollar canadien a rendu le pétrole canadien plus attractif pour les acheteurs étrangers, augmentant ainsi les exportations. Cela a permis de réduire le déficit commercial et la dette par rapport au PIB, libérant ainsi des capitaux pour relancer l'économie. Maintenir un dollar canadien faible pourrait donc continuer à soutenir les exportations de pétrole, à réduire la dette et à stimuler l'économie.
On note également une explosion de la volatilité sur les obligations à 10 ans depuis septembre. Cette volatilité reflète le risque perçu par les investisseurs. Actuellement, ce risque est moindre avec un premium sur les rendements des obligations à 10 ans qui est de 5,23 %, ce qui montre que le risque persiste malgré tout. Un autre point à noter est le coefficient de corrélation négatif entre les rendements à 10 ans et la valeur intrinsèque de la devise sur les 30 derniers jours. Une augmentation des rendements à 10 ans entraîne une dévaluation de la monnaie. Cela s'explique par la vente d'obligations canadiennes, qui fait baisser leur valeur nominale et augmenter les rendements, traduisant une sortie de capitaux et une chute de la devise.
En additionnant le premium sur les obligations, les incertitudes liées aux droits de douane américains et le ralentissement économique du Canada, la fuite des capitaux hors du dollar canadien reste pertinente tant que les données économiques n'indiquent pas une amélioration de la situation. On pourrait donc s'attendre à une baisse de la devise, mais aussi à des bénéfices accrus pour les entreprises canadiennes exportatrices. Les opportunités pourraient inclure une position longue sur les rendements à 10 ans des obligations canadiennes et une position courte sur les indices boursiers canadiens, compte tenu de la thésaurisation des ménages et de leur scepticisme.
Update idée de TRade GBPLa situation de la Grande-Bretagne a évolué, creusant davantage le spread déjà existant avec ses corrélations. La grande question est de savoir si la GB sera capable de redresser son économie, avec une situation qui s’empire jour après jour.
De plus, les retails, qui étaient dans le sens opposé à mon forecast, sont désormais dans le même sens. Remettre en question mon analyse ne signifie pas qu’elle est fausse, mais qu’elle pourrait se produire plus tard.
En décembre, l’inflation a augmenté, passant de 2,3 % à 2,6 %, et ce malgré des taux d’intérêt déjà très hauts. La situation économique et sociale de la Grande-Bretagne est particulièrement délicate. Les investisseurs sont également de plus en plus sceptiques, avec des capitaux sortants. De plus, l’augmentation du rendement de la dette pourrait restreindre la marge de manœuvre de Reeves, pouvant même conduire, comme auparavant, à une sollicitation du FMI. Les résultats éco de début janvier ne sont pas rassurants, et la prime de risque sur obligation grandit, signe d’une situation difficile et d’un manque de confiance de la part des investisseurs.
Le spread de corrélation avec la devise intrinsèque BXY et les rendements à 10 ans se creuse jour après jour, reflétant le risque associé à l’économie. La corrélation et le spread finiront par revenir à la normale, mais pour le moment, vendre est pertinent.
Voici les nouvelles :
L’indice des prix des logements a augmenté dans un contexte où le chômage augmente, et l’impôt sur les entreprises est passé de 19 % à 25 %.
Le PMI composite (biens et services) est en recul, même si toujours dans une phase dite d’expansion, avec 50,4 contre 50,5 le mois dernier.
Des ventes aux détails qui ont explosé, même si c’est en grande partie dû (je pense) à la période de fête. Cela viendra alimenter l’inflation qui a déjà bien augmenté.
L’adjudication des Gilts à 10 ans est de 4,332 % contre des rendements à 10 ans de 4,848 %, avec une prime de risque nette de 0,514 %, soit une augmentation de 11,86 % par rapport aux Gilts. Les investisseurs exigent davantage de rendement comme prime de risque, mais également une sortie de capitaux, entraînant donc une chute de la livre sterling.
L’IPC du 15/01/2025 devrait se révéler supérieur au mois précédent, alimentant les craintes d’une augmentation des taux ou d’un maintien qui continuerait à nuire à l’économie. À défaut de renforcer la monnaie, les taux d’intérêt élevés soulignent un important problème sous-jacent, alimenté par une peur des investisseurs, une perte de confiance et donc une baisse de la valeur de la monnaie.
Pour autant, lorsque la situation se stabilisera/s’améliorera, les spreads entre le GBP et ses corrélations devront être comblés et un joli mouvement pourrait avoir lieu. Shorter le GBP serait donc pertinent, jusqu’à ce que les rendements à 10 ans chutent, à mesure que la prime de risque diminue.
Ici, on observe, en rouge, la moyenne du prix sur les 60 derniers jours et, en noir, la volatilité associée. On remarque que l’écart type augmente. L’écart type désigne la volatilité et est synonyme de risque. Ici, on observe également un spread grandissant entre le rendement moyen et la volatilité. Les investisseurs obligataires price encore un risque important, ce qui continuera d’exacerber la chute du GBP.
Les investisseurs en obligations avaient créé une résistance aux alentours des 4,650 % depuis octobre 2022, qu’ils ont depuis peu franchie, pricant un risque plus important, qui a donc causé une chute du GBP. Des plus bas sont alors pertinents, et les investisseurs chercheront davantage de sécurité, comme avec le CHF, par exemple.
Perspective de JP10YLe rendement du JGB à 10 ans est désormais de 1,18%. Cela peut ne pas paraître élevé, mais la direction est plus importante que le niveau. Une fois que le rendement dépasse 2 %, ce que, je pense, sera le cas cette année, le rendement peut rapidement doubler pour atteindre 4 %. Une telle décision aurait des conséquences désastreuses sur les obligations mondiales et les actifs à risque.
OAT 10 en baisseLe rendement de l’OAT 10 est sous une résistance, la trendline baissière et si elle est toujours d’actualité ça devrait baisser vers le plat de senkou span rouge à environ 3% .
Si le prix remonte et casse la trend de manière pérenne alors les cibles seront les précédents plus haut (ex 3.37%) mais je penche pour une baisse des rendements des obligations des principaux états, la majorité.
Eu02YAnalyse: Après la prise de liquidité du high nous pouvons nous attendre à un chute du prix Ducoup vu que la liquidité du haut du jour d'avant a été prise le marché va se dirigé vers l'opposé c'est a se moment la que nous voulons entré grâce à l'FVG laisser lors du retournement on va attendre que prix revienne jusqu'aux 50% de l'FVG et entrer en shot visant le prévious Day low
US10Y SurveillerPetite accalmie sur les taux US, une zone de résistance s’est dessinée vers 4.48%, la question se pose de l’impact qu’aura le TRUMP trade.
A la hausse les taux remonteront-ils jusqu'aux sommets du 29/05 (4.48%) ci-dessus, du 25/04 (4.64%)?
A la baisse il faut surveiller également l’oblique haussière qui s’est formée à partir du 24 octobre.
Impact des Politiques Monétaires et Budgétaires sur les taux USAnalyse des Politiques de la Fed et des Anticipations du Marché sur les Rendements Obligataires et l’Indice DXY sous l'administration Biden 📉🇺🇸
Introduction
Sous l'administration Biden, la politique monétaire de la Fed, combinée aux attentes du marché concernant les futures dépenses publiques, joue un rôle clé dans l'évolution des rendements obligataires et de l’indice DXY. Cette analyse examine comment ces dynamiques interagissent et influencent les anticipations économiques.
1. Impact des Décisions de la Fed sur les Taux Directeurs 🔻
Ce graphique montre la trajectoire des taux directeurs de la Fed, récemment abaissés à une fourchette de 4,50 % à 4,75 %.
En réduisant les taux directeurs, la Fed vise à stimuler l'économie en rendant l'emprunt moins coûteux. Cependant, la persistance de taux réels élevés peut indiquer une certaine incertitude sur le marché quant aux pressions inflationnistes à long terme.
Effet de la Politique Monétaire sur les Taux à Court Terme
Les ajustements de la Fed influencent directement les taux à court terme, mais des décalages peuvent se produire en fonction des anticipations du marché quant à la durée et l’intensité de la politique restrictive.
2. Rendements Obligataires à Court et Long Terme : Divergence et Anticipations d’Inflation 📈
Ce graphique compare les rendements obligataires à court terme et à long terme, montrant comment les attentes d'inflation et de croissance économique influencent les deux segments.
Les rendements à court terme sont directement impactés par les décisions de la Fed, tandis que les rendements à long terme intègrent davantage les anticipations de croissance et d’inflation future.
Divergence des Rendements et Inflation Anticipée
Les taux à long terme, bien qu'attirés par la fourchette de la Fed, sont également guidés par les prévisions macroéconomiques. Une hausse persistante des rendements à long terme pourrait signaler des craintes d'inflation durable, tandis qu'une baisse indiquerait une révision à la baisse des anticipations de croissance.
3. Inversion de la Courbe des Taux (US02Y - US10Y) : Indicateur de Récession ⚠️
L'inversion de la courbe des taux (différence entre les obligations à 2 ans et à 10 ans) est souvent perçue comme un indicateur de récession.
Lorsqu'il y a inversion, cela signifie que les rendements à court terme sont plus élevés que ceux à long terme, reflétant une préférence des investisseurs pour les obligations à long terme en raison des incertitudes économiques à court terme.
Risque de Récession à l’Horizon
Une courbe des taux inversée indique que le marché anticipe un ralentissement de la croissance. Les investisseurs cherchent des rendements sûrs à long terme, ce qui peut être interprété comme un signal de ralentissement économique ou de récession.
4. Anticipations du Marché sur les Futures Dépenses Publiques et Impact sur les Taux Longs 💸
Ce graphique montre comment les attentes du marché vis-à-vis des futures dépenses publiques influencent les rendements obligataires à long terme.
Les projets d’investissements publics de Trump et les politiques fiscales expansives alimentent les anticipations d'inflation et de croissance, incitant les investisseurs à exiger des rendements plus élevés pour compenser le risque inflationniste associé à une dette accrue.
Anticipation d’une Politique Budgétaire Expansive
Les investisseurs anticipent que des dépenses futures pourraient exercer des pressions inflationnistes, ce qui les pousse à exiger des rendements plus élevés sur les obligations à long terme, surtout en cas de politique budgétaire expansive.
5. Effet sur l’Indice DXY et Perspectives Futures 📊
Depuis l'élection, l'indice DXY a progressé de 3 %, principalement en raison des anticipations de resserrement monétaire de la Fed. Ce graphique met en évidence les niveaux de résistance majeurs pour le DXY.
L’appréciation du DXY reflète une demande accrue pour le dollar, en partie liée aux anticipations d’un resserrement monétaire prolongé, qui rend les actifs en dollars plus attractifs.
Importance des Futures Décisions de la Fed
Les décisions futures de la Fed, telles qu'une possible réduction de la fourchette de taux, pourraient influencer la trajectoire du DXY. Une baisse des taux pourrait affaiblir le dollar, tandis qu’un maintien ou une hausse de la fourchette renforcerait probablement le DXY.
Conclusion et Synthèse
Les décisions monétaires actuelles de la Fed, combinées aux anticipations du marché concernant les politiques budgétaires futures, influencent fortement les rendements obligataires et le DXY. Il est crucial de suivre les ajustements de la Fed et les signaux sur les dépenses publiques pour anticiper les tendances économiques.
Les taux, en particulier à long terme, continueront probablement de fluctuer en fonction des anticipations d’inflation et de croissance économique. La stabilité de la fourchette de la Fed reste un élément clé dans l'équilibre des marchés financiers.
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US 10Y en vue journalière.Le rendement des obligations d’état américain devrait logiquement baisser, en journalier les SMAs 50, 100, 200 ont croisé à la baisse et notamment le death cross vers 4.3% a été suivi d’un affaiblissement des rendements de US 10Y.
3.9% devrait offrir une zone de résistance c’est 23.6% de retracement de la hausse des taux qui a été acté depuis 2022 et le plus haut du 03/09.
Il y a également une belle cassure de la trend de support descendante vers 4.05%.
OAT 10 pourrait baisserLe rendement de l’OAT 10 ans cherche une tendance baissière, la hausse janvier 2024/ juillet a bien réagit avec le nuage journalier et actuellement les cours sont en dessous, parallèlement une trendline à la baisse prend forme.
La zone de 3% pourrait offrir une zone de résistance.
L'US 10-Year Treasury Yield (US10Y)L'US 10-Year Treasury Yield (US10Y) est un indicateur crucial dans les marchés financiers, car il reflète le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans. Ce rendement est souvent considéré comme un baromètre des taux d'intérêt à long terme et des attentes économiques aux États-Unis. Voici l'analyse de son importance et des impacts potentiels des variations de son taux :
### Importance de l'US10Y dans le marché boursier
1. **Coût d'emprunt** : L'US10Y influence les taux d'intérêt sur divers types de prêts, y compris les hypothèques et les prêts aux entreprises. Des taux plus bas réduisent le coût de l'emprunt, stimulant ainsi l'investissement et la consommation.
2. **Valorisation des actions** : Les rendements obligataires sont utilisés pour actualiser les flux de trésorerie futurs dans les modèles de valorisation des actions. Des rendements plus bas augmentent la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs, ce qui tend à soutenir les prix des actions.
3. **Attractivité relative** : Les investisseurs comparent souvent les rendements des obligations et des actions. Si les rendements obligataires augmentent, les obligations deviennent plus attractives par rapport aux actions, ce qui peut entraîner une rotation des investissements des actions vers les obligations.
### Impact d'une baisse du taux de l'US10Y
- **Stimulus économique** : Une baisse des rendements obligataires diminue le coût de l'emprunt pour les consommateurs et les entreprises, favorisant ainsi la consommation et l'investissement. Cela peut stimuler la croissance économique.
- **Hausse des prix des actions** : Comme mentionné, des rendements plus bas augmentent la valorisation des actions en augmentant la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs. Cela peut entraîner une hausse des indices boursiers.
- **Faiblesse du dollar américain** : Des rendements obligataires plus bas peuvent rendre les actifs libellés en dollars moins attractifs, ce qui peut entraîner une dépréciation du dollar américain.
### Impact d'une hausse du taux de l'US10Y
- **Coût d'emprunt plus élevé** : Des rendements plus élevés augmentent le coût de l'emprunt pour les consommateurs et les entreprises, ce qui peut freiner la consommation et l'investissement.
- **Baisse des prix des actions** : Des rendements obligataires plus élevés réduisent la valeur actuelle des flux de trésorerie futurs, entraînant potentiellement une baisse des prix des actions.
- **Renforcement du dollar américain** : Des rendements obligataires plus élevés peuvent rendre les actifs libellés en dollars plus attractifs, entraînant une appréciation du dollar américain.
### Analyse graphique
Concernant l'analyse graphique du US10Y :
- **Cassure de la ligne importante** : Nous avons observé une cassure à la baisse d'une ligne de support clé, ce qui indique un changement potentiel de tendance.
- **Pullback sur la ligne** : Après cette cassure, un pullback (ou retour) vers cette ligne a été observé. Ce comportement est souvent interprété comme une confirmation de la cassure et une possible continuation de la tendance baissière.
- **Canal baissier** : Actuellement, le taux du US10Y évolue dans un canal baissier, avec des sommets et des creux de plus en plus bas. Tant que ce canal reste intact, la tendance baissière devrait se poursuivre.
En résumé, la baisse du taux de l'US10Y favorise les actions et la croissance économique, tandis que sa hausse pourrait freiner l'économie et peser sur les marchés boursiers. Graphiquement, la cassure de la ligne de support et le pullback suggèrent que la tendance baissière du taux pourrait se poursuivre.
Analyse Graphique US10YNous observons des réactions notables sur des niveaux clés pour le taux US10Y. La ligne de tendance a été cassée à la baisse, indiquant une potentielle poursuite de la tendance baissière. Le canal, utilisé pour visualiser le couloir baissier, montre des réactions du prix à différents niveaux, renforçant l'idée d'une continuation de la baisse des rendements sur le marché obligataire.
Objectif 2%Le Japon ne pourra pas soutenir sa monnaie sans accepter la hausse des taux longs. Le JPY d'ici là risque d'aller a 160 ce qui est un moindre mal, mais le risque est que cette dernière résistance casse et le risque c'est 200. Tous le monde en est conscient, donc autant lâcher les taux jusqu'à 2%.