L’inflation US CPI est le temps fort fondamental de la semaineIntroduction : La Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) s’est exprimée la semaine dernière et le taux d’intérêt des fonds fédéraux US a été maintenu inchangé à son niveau établi depuis le mois de décembre dernier. A la différence de la Banque Centrale Européenne (BCE) et des autres banques centrales majeures, la FED n’a donc toujours pas repris la baisse de son taux d’intérêt et ce malgré une pression verbale intense de Donald Trump.
Cette semaine du 12 mai, c’est la mise à jour de l’inflation US selon le CPI qui est le temps fort fondamental de la semaine. En effet, Jérôme Powell exige davantage de confirmations de désinflation pour envisager de reprendre la baisse des taux.
1) La baisse du taux d’inflation a repris aux Etats-Unis ce printemps selon les indices d’inflation CPI et PCE
La haute finance s’étonne de cette lenteur de la FED à s’aligner sur les baisses de taux de la BCE, alors que la tendance baissière des courbes des taux d’inflation a été confirmée aux Etats-Unis par les dernières mises à jour du PCE (indice d’inflation favori de la FED) et du CPI.
Mais il semble que la FED de Jérôme Powell attende de voir l’aboutissement de la diplomatie commerciale pour être certaine que la guerre des tarifs douaniers ne va pas relancer l’inflation à la hausse.
Le graphique ci-dessous expose les courbes de l’inflation US nominale et de l’inflation US sous-jacente, leur mise à jour ce mardi 13 mai est le facteur fondamental dominant de la semaine. Si la baisse du taux d’inflation se confirme, la probabilité que la FED baisse son taux d’intérêt en juin ou en juillet va augmenter et inversement.
2) Les indicateurs de l’inflation en temps réel sont optimistes
Il existe de nombreux indicateurs temps réels de l’inflation et ces derniers sont le plus souvent en avance sur l’inflation officielle. C’est notamment le cas de TRUFLATION, la mesure de la véritable inflation US en temps réel et cette dernière se situe déjà sous la cible des 2% de la FED, en grande partie grâce à la baisse du prix du pétrole et la baisse de l’inflation immobilière.
3) Mais les craintes de rebond de l’inflation sont fortes, surtout de la part des consommateurs américains
Mais il convient de rester prudent car le risque d’un rebond ces prochains mois de l’inflation est présent. Ce risque est présent tant que les Etats-Unis n’ont pas signé d’accords commerciaux avec leurs principaux partenaires commerciaux, notamment la Chine et l’Union Européenne. Il est essentiel de limiter le plus possible les droits de douane pour neutraliser tout risque de rebond de l’inflation, un risque réel si l’on en croit les anticipations d’inflation des consommateurs US.
Conclusion : L’inflation US CPI du mardi 13 doit donc être mise sous très haute surveillance. Une confirmation de la baisse du taux d’inflation serait une bonne nouvelle pour le marché actions car cela rapprocherait dans le temps la prochaine baisse de taux de la FED.
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Swissquote ne garantit en aucun cas la qualité, l’exactitude, l’exhaustivité ou l’absence de violation de ce contenu. Les opinions exprimées sont celles du consultant et sont fournies à des fins éducatives uniquement. Toute information liée à un produit ou un marché ne doit pas être interprétée comme une recommandation d'une stratégie d’investissement ou d’une transaction. Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs.
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Tout investissement comporte un risque. Le risque de perte en tradant ou en détenant des instruments financiers peut être important. La valeur des instruments financiers, y compris mais sans s’y limiter, actions, obligations, cryptomonnaies et autres actifs, peut fluctuer à la hausse comme à la baisse. Il existe un risque important de perte financière lors de l'achat, de la vente, du staking ou de l'investissement dans ces instruments. SQBE ne recommande aucun investissement, transaction ou stratégie en particulier.
Les CFD sont des instruments complexes comportant un risque élevé de perte rapide en raison de l'effet de levier. La grande majorité des comptes de clients de détail subissent des pertes en capital lors du trading de CFD. Vous devez vous assurer que vous comprenez le fonctionnement des CFD et que vous pouvez vous permettre de prendre un risque élevé de perte.
Les actifs numériques ne sont pas régulés dans la plupart des pays et les règles de protection des consommateurs peuvent ne pas s’appliquer. En tant qu'investissements hautement volatils et spéculatifs, ils ne conviennent pas aux investisseurs ayant une faible tolérance au risque. Assurez-vous de bien comprendre chaque actif numérique avant de trader.
Les cryptomonnaies ne sont pas considérées comme une monnaie légale dans certaines juridictions et sont soumises à des incertitudes réglementaires.
L'utilisation de systèmes basés sur Internet peut entraîner des risques importants, notamment, mais sans s’y limiter, la fraude, les cyberattaques, les pannes de réseau et de communication, ainsi que le vol d’identité et les attaques de phishing liées aux crypto-actifs.
Économie
Powell va t-il céder le mercredi 7 mai en baissant les taux ?Introduction : À l’approche d’une nouvelle décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FED), la question centrale est la suivante : Jérôme Powell va-t-il fléchir face aux pressions politiques et enclencher une baisse des taux dès le 7 mai ? Pour y répondre, il est essentiel de revenir sur le cadre institutionnel de la FED et sur des précédents historiques qui éclairent les enjeux du moment. Créée par le Federal Reserve Act de 1913, la FED repose sur un principe fondamental : son indépendance vis-à-vis du pouvoir exécutif. Ce principe garantit que ses décisions monétaires, notamment sur les taux d’intérêt, ne soient pas dictées par des considérations politiques mais bien par des facteurs macro-économiques.
1) L’indépendance de la FED est inscrite dans la LOI
L’indépendance de la FED est inscrite dans la loi. Son président, nommé pour un mandat de quatre ans, ne peut être révoqué par le président des États-Unis que pour une "cause valable", une faute lourde en clair, c’est une disposition qui vise à prévenir toute tentative d’ingérence politique directe. Ce rempart institutionnel a été mis à l’épreuve dans les années 1970, lorsqu’un épisode marquant a opposé Richard Nixon à Arthur Burns, alors président de la FED. Dans le but de stimuler l’économie avant l’élection présidentielle de 1972, Nixon a exercé une pression intense sur Burns pour qu’il baisse les taux d’intérêt, malgré les signaux inflationnistes. Burns a fini par céder. Si cette politique monétaire accommodante a d’abord porté ses fruits électoraux, elle a aussi déclenché une longue période d’inflation et une crise économique sévère. Cet épisode reste aujourd’hui une leçon historique sur les conséquences d’une FED soumise aux volontés politiques.
2) Sur le plan macro-économique, Powell devrait patienter au-delà du 7 mai
En 2025, la FED se retrouve à nouveau sous pression, cette fois de la part de Donald Trump, mais les conditions économiques actuelles ne justifient pas une action précipitée. Bien que l’inflation ralentisse, avec un indice PCE proche de l’objectif des 2 % en version nominale, plusieurs éléments plaident en faveur du statu quo. D’abord, les anticipations d’inflation des ménages américains, mesurées par l’indice de l’Université du Michigan, restent élevées. Ensuite, les entreprises américaines font face à une incertitude sur la manière de gérer les droits de douane : répercuter les coûts sur les consommateurs ou rogner sur leurs marges ? Enfin, malgré des marges de manœuvre économiques existantes, les signaux macroéconomiques ne sont pas assez nets pour justifier une baisse immédiate des taux.
Conclusion : L’histoire montre que céder à la pression politique peut coûter cher à l’économie US. Jérôme Powell semble conscient de cette responsabilité et devrait adopter une stratégie d’attentisme mesuré. Le 7 mai ne sera probablement pas le jour du virage monétaire tant attendu, mais plus probablement les décisions de politique monétaire de juin ou de juillet si la désinflation se confirme et si un accord commercial est trouvé entre les Etats-Unis, la Chine et l’UE.
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RSI et chômage USARSI vient de donner un signal sur le chômage aux USA.
J'ai checké ça depuis le début des stats.
Symbolisé ça par des croix quand cela n'a rien donné.
Des lignes verticales quand cela crée une envolée du chômage.
De plus, il vient de croiser à la hausse sa mm20 en monthly.
Les 3 dernières fois où c'est arrivée :
Bulle Internet
Subprimes
Covid
Grosso modo entre 2 et 5 mois avant les grosses poussées...
Terrifiant ? Reste possible que cela soit aussi un faux signal.... ( un peu plus d'1/3 des cas = faux signal)
Forex : Analyse USD Annonce IPC/IPC core à venir :
Situation :
Inflation en chute avec une prévision à 2.3% pour une majorité du marché
retour progressif vers les 2% pour l'inflation mais dans un contexte de léger ralentissement économique
Economique :
NFP plus important que prévu
Risque de contraction sur PMI (ralentissement économique à prévoir)
Avis :
USD rentre dans une phase légèrement Dovish (chute IPC , chute des taux d'intérêt à prévoir mais probablement moins fort) "à confirmer sur annonce IPC"
Les annonces sur IPC montreront une forte volatilité sur le Forex
Indice des PMI des services USIndice du PMI des services de S&P de juin.
Nous sommes au dessus des 50, donc l'économie américaine est en expansion.
Les Etats Unis, sont un pays de service !
Faites votre opinion, avant de passer un ordre.
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Actuellement, les taux d'intérêt stagnent à des sommets depuis plus de 5 mois, dessinant une période cruciale sur les horizons financiers mondiaux. À mesure que l'inflation se stabilise, les experts anticipent une probable baisse dans les mois à venir, déclenchant ainsi un scénario qui mérite toute notre attention.
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Bitcoin 2024 - Année de prudenceBonjour,
Il est crucial de prendre en compte l'ensemble du contexte économique, financier et géopolitique avant de tirer des conclusions.
ça n'a de secrets pour personne qu'une inversion de la courbe des taux, où les taux à court terme qui dépassent les taux à long terme, peut être considérée comme un indicateur avancé de récession. Mais on peut toujours espérer le soft landing.
Concernant les job opening, c'est plutôt une bonne nouvelle ça permet de réduire la pression de la hausse salariale et donc de l'inflation.
Se qui est gênant c'est "United States Richmond Fed Manufacturing Index"
Un indice manufacturier en dessous de zéro, comme -15, pourrait indiquer une contraction dans le secteur manufacturier. Cela pourrait signaler des difficultés économiques potentielles. comme vu précédemment.
Restons prudent en cette année 2024.
N'Oubliez pas que BTC (bitcoin) est corrélé au reste du marché même si halving, etf ou je ne sais quoi..).
Take care,
Cordialement,
Projections sur l'aggravation de la récession en FranceActuellement la hausse des taux d'intérêts et le fait que la situation risque de durer encore de nombreux mois fragilise les entreprises fraçaises qui vivaient à coups de prêts bancaires et d'aides de l'état qui concernaient la situation COVID. La fin des mesures liées au COVID et la restriction d'accès au crédit entraîne un fort ralentissement de l'économie (récession). Celle-ci va s'aggraver jusqu'à la baisse des taux + 1 an.
Grâce à des mathématiques prédictives et au contexte économie, il est possible de définir des seuils liés à des probabilités concernant l'aggravation de la récession. Pour voir à quel point cette récession est grave, nous utilisons l'indice PMI composite. Un niveau en dessous de 50 indique une récession, au dessus de 50 une croissance.
La France est actuellement la lanterne rouge au niveau mondial, nous sommes donc le pays qui devrait souffrir le plus du contexte économique difficile qui s'annonce.
Le graphique démontre les possible seuils qui devraient être atteints durant la récession.
Liaison de causalité en taux d'intérêts et Krash boursierDernièrement, on annonce en grande pompe un atterrissage en douceur dûe au fait de la maîtrise de l'inflation, malgré tout des éléments évidents laissent à supposer que ce ne sera pas le cas. C'est ma 3ème présentation visant à démontrer qu'il est possible que l'atterrissage ne soit pas si doux que prévu.
Sur le plan des données fondamentales, les derniers krash boursiers sont précédés par une hausse des taux d'intérêts. Le krash se produit lorsque les taux d'intérêts commencent à descendre. Le graphique permet de superposer le CAC 40 aux taux d'intérêts de la FED. Etant donnée que nous sommes dans un système mondialisé, l'analyse apparaît pertinente.
La liaison est claire et s'explique par le fait que notre économie est basée sur la dette : une hausse des taux d'intérêts entraîne un manque de financement pour les entreprises qui ne peuvent plus emprunter de la même façon pendant cette période ce qui entraîne de multiples faillites et une période de grande incertitude.
Actuellement les défaillances d'entreprise sont en large en hausse en France (+36.8% sur une année glissante en Septembre). Ce phénomène devrait s'accentuer avec la récession et la fin des aides aux entreprises liées à la crise COVID-19. Nous sommes au même niveau de défaillance qu'en 2019 (pré-krash 2020) mais il n'y avait pas d'aides liées à la crise COVID-19 à cette époque.
L'interprétation des autorités visant à dire que les défaillances d'entreprise devraient ralentir et faussée par les aides liées à COVID-19 et au maintient sous perfusion d'entreprises qui auraient du faire faillite il y'a un moment. Dans l'interprétation de la banque de France il n'est pas pris en compte non plus le fait que la récession s'installe durablement en Europe.
Pourquoi cette différence entre ce que nous disent les autorités et les chiffres bruts ? Il faut y voir une question d'intérêt : quel est l'intérêt de l'état et des banques centrales ? Apaiser le climat car être alarmiste amplifierait les problématiques économiques et dégraderait leurs crédibilité.
C'est pour ça que vous constaterez toujours une différence entre ce que vous disent les dirigeants et la réalité économique qui n'est pas si rose qu'on nous le dit.
Donc il est important d'interpréter les données avec un esprit critique avisé pour prendre les décisions les plus adaptées qui soient dans un contexte politico-économique assez malsain il faut le dire.
Bien se demander à chaque fois, quel est l'intérêt de chacun ? Quel est la partie et la contrepartie ?
Liaison entre taux de chômage et Krash boursier au XXIe siècleEn terme d'analyse fondamentale, il peut être très cohérent de croiser des données pour en déduire une récurrence étant donnée que les choses sont cycliques. Le jour, la nuit, l'été, l'hiver, etc...
L'analyse technique elle aussi est basée entièrement sur des récurrences de cycles et son objectif vise à reconnaître des récurrences qui lorsqu'elles se présentent permettent d'en tirer des opportunités.
Dans ce cadre, je voudrais vous présenter une récurrence cyclique et une liaison de décorrélation (logique) entre le taux de chômage des U.S.A et les krach de l'indice (S&P 500).
On constate sur le schéma que lorsque le taux de chômage atteint un point bas, le S&P 500 atteint un point haut et vice versa càd que lorsque le S&P 500 atteint un point bas, le taux de chômage atteint un point haut.
Ce phénomène est logique étant donné qu'une hausse du chômage est synonyme de période économique difficile pour les entreprises.
Vous pouvez ainsi vous amuser à constater ce phénomène lors des krash boursiers principaux du XXe siècle, notamment lors du crash de 1929 mais aussi lors des chocs pétroliers des années 70. Cependant il convient de noter que cette récurrence ne s'est pas produite lors du krash d'Octobre 1987 du fait qu'il ne précédait pas une crise économique et que ce n'était pas forcément un évènement global.
En conclusion, nous constatons donc qu'il y'a une forte probabilité que nous soyons à un point de bascule que ce soit au niveau des indices où du taux de chômage qui est extrêmement bas et qui est récemment reparti à la hausse à cause de la récession qui s'annonce délicate, qui fait suite à la hausse des taux d'intérêts dans un contexte inflationniste.
Cette analyse va dans le sens de la précédente et est un élément de plus à prendre en compte pour les prochains mois où la probabilité d'un krash boursier majeur est très forte...
nous vivons un moment historique voici le graphique des taux directeurs de la FED.
Le cercle violet en 2000 indique des un point de pivot puis le marché actions a chuter ( crise de la bulle internet)
Le cercle violet en 2007 indique un autre point de pivot puis le marché a aussi chuter ( crise des subprime)
Le cercle violet en 2023 indique une monté des taux et surement (sans aucun doute) un stop de monté des taux et donc un point de pivot.
-Les différent indicateurs économique indique que la récession approche.
l'histoire ce répète , se répétera.