LES FVG ( Fair Values Gap)DEFINITION:
📔Une Fair Value Gap (BISI OU SIBI) est une zone déséquilibre que le prix crée quand il part fortement à la hausse ou a la baisse.
- Le marché a tendance à souvent revenir dans cette zone avant de reprendre sa tendance.
📔 COMMENT REPERER UN FVG
Pour repérer un FVG il faut automatiquement 3 Bougies et si vous voyer la 1ere Bougie qui ne touche pas la 3ème bougie alors c'est à ce moment là que vous avez un FVG.
🕯️ BOUGIE 1 : Début d'impulsion
🕯️ BOUGIE 2 : Forte bougie Haussière ou Baissière
🕯️ BOUGIE 3 : Continuation
Très souvent le prix à tendance a revenir dans les FVG ce qui est un moment idéal pour pouvoir entrer en position.
Le prix peut revenir dans la FVG est la remplir de 3 Manières différentes.
🎯 1: Venir mécher juste à l'entrée et repartir.
🎯 2: Revenir sur les 50% de la FVG et repartir.
🎯 3: le remplir à 100% et repartir.
📔 COMMENT TRADE UNE FVG :
Tout d'abord pour trade une FVG il faut trader dans le sens de la tendance. Donc si vous êtes haussier il faut des FVG (BISI) Haussier. Si vous êtes dans une tendances baissières alors la il vous faut des FVG (SIBI) Baissier (Exemple sur le schéma) .
👉 Pour les FVG je les trade minimum en M15 ou H1/H4 pour entrée en position en M5/M1
✅ 1: Regarder le sens de la tendance (Haussier? / Baissier?)
✅ 2: Le prix à t'il prix une liquidité juste avant?
✅ 3: Est ce que la FVG est dans ma zone premium ou discount?
💡 ASTUCE:
👉 Des FVG il y en a plein, personnellement je ne prend que ceux qui sont sous le 0.50% de Fibonacci, est celles qui sont dans ma tendance, pour qu'elles soient plus pertinentes.
🫵 ENTREE EN POSITION :
🎯 Pour les entrée vous avez 3 types d'entrée en position.
✅ 1. Prendre position à l'entrée de la FVG (Méthode agressive)
✅ 2. prendre position au 50% de la FVG (Méthode plus courant)
✅ 3. prendre position en bas de la FVG (Méthode Safe)
🔴 STOP LOSS: Sous un SWING LOW pour une FVG BULLISH ou sous un SWING HIGH pour une FVG BEARISH.
🟢 TAKE PROFIT: RR de 1/2.
N'hésitez pas à vous entrainez avant d'utiliser cette stratégie en réel
N'hésitez pas à commenter également.
Merci de m'avoir Lu.
Idées de la communauté
12R DEPUIS DÉCEMBRE AVEC UNE SIMPLE STRATÉGIEComment j'ai réalisé 12R depuis le début décembre
Ma stratégie principale repose sur le concept RSR :J'identifie d'abord les niveaux clés de supports et résistances.
J'attends une prise de liquidité sur ces niveaux.
J'entre en position uniquement à la confirmation de la réintégration du range, généralement à la clôture de la bougie qui valide le mouvement.
Pour la gestion de trade :Je vise principalement un take profit à 2R.
Je laisse ensuite une petite partie de la position courir jusqu'au TP final.
Comme je l'avais analysé et annoncé, la résistance des 93K s'est révélée très forte et a rejeté le prix exactement comme prévu, ce qui a offert de belles opportunités de vente.
Grâce à cette approche disciplinée et à une bonne exécution, j'ai réussi à accumuler +12R depuis le début du mois de décembre.
L'analyse >
Le problème n’est pas le chart !Beaucoup de traders pensent qu’ils perdent parce qu’ils « ne lisent pas assez bien le chart ».
En réalité, la majorité des pertes viennent de l’execution, pas de l’analysis.
Tu peux :
Identifier correctement la tendance
Repérer les bonnes zones de supply & demand
Même prévoir la bonne direction du prix
👉 Mais si tu entres trop tôt, déplaces ton stop loss par peur, ou poursuis le prix après une grosse bougie, tout ton avantage disparaît.
❗ Le vrai problème du trader n’est pas le chart
Le chart est neutre.
Ce sont les émotions qui faussent les décisions.
Erreurs récurrentes :
FOMO quand le prix va dans le sens prévu
Refuser une petite perte → laisser une position devenir lourde
Overtrade pour “se refaire”
Casser le plan après 2–3 trades perdants consécutifs
🧠 Ce n’est pas que tu ne sais pas,
c’est que tu n’appliques pas ce que tu sais déjà.
📌 Une vérité essentielle
Une stratégie n’a un avantage que si elle est bien exécutée.
Sans execution disciplinée, tout système devient random.
Les traders professionnels se concentrent sur :
La probabilité, pas chaque trade
La discipline, pas les émotions
La constance, pas les résultats court terme
Leçon clé
Avant de chercher une nouvelle stratégie, demande-toi :
Est-ce que je respecte mon plan ?
Est-ce que j’accepte la perte comme partie du système ?
Est-ce que je trade selon des règles ou selon mes émotions ?
👉 Corrige ton execution avant de corriger ton analysis.
Selon ton expérience, qu’est-ce qui cause le plus de pertes : analysis ou execution ?
Identifier les Key Levels qui Font Rebondir l’OrDans le trading de l’or, les Key Levels sont les zones qui déterminent si le prix rebondit ou casse franchement.
Ce ne sont ni les indicateurs ni les modèles — mais les zones où le capital institutionnel agit réellement.
Tracer beaucoup de niveaux ne vous rend pas plus en sécurité.
Tracer les bons niveaux est ce qui vous permet de survivre sur XAUUSD.
1. Un Key Level est toujours une ZONE de prix
L’erreur la plus courante est de tracer une ligne fine.
En réalité, les ordres importants sont répartis sur toute une zone, et non sur un seul prix.
👉 Plus la zone est clairement testée, plus la réaction est forte.
2. Les Key Levels où l’or réagit le plus fortement
• Sommets et creux majeurs (H4 – D1)
Zones où le prix s’est retourné violemment ou a lancé une nouvelle tendance.
Ce sont souvent des zones où des ordres institutionnels ne sont pas totalement exécutés.
• Cassure de structure → Retest
Cassure nette → retour en test → rebond rapide et décisif.
Si le retest se fait avec peu de momentum, la probabilité de rebond est très élevée.
• Niveaux psychologiques ronds
1900 – 1950 – 2000 – 2050 – 2100…
Zones où se concentrent TP, SL et ordres en attente.
3. Comment confirmer un Key Level “validé par l’argent institutionnel”
Un Key Level intéressant à trader présente généralement :
Une réaction de prix claire dans le passé
Un départ rapide du prix hors du niveau, sans phase de range
Un retest avec de petites bougies et une pression faible
👉 Cela indique que le capital institutionnel protège toujours ce niveau.
4. Pourquoi l’or chasse-t-il souvent les stops avant de rebondir?
Avant un mouvement puissant, l’or effectue souvent :
des false breaks
une légère cassure de la zone
une mèche rapide suivie d’un rejet
L’objectif est de collecter la liquidité avant le véritable mouvement.
CHOISIR : BROKER & PROPFIRMVoici mon retour d’expérience après près de cinq ans sur les marchés, dont un peu plus d’un an de trading réellement profitable.
Quand on débute, l’une des premières difficultés consiste à savoir quoi trader et avec qui (c’est-à-dire sur quelle plateforme). Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas du tout simple, surtout quand on voit la quantité d’inepties diffusées sur les réseaux sociaux.
Le choix du broker
Choisir un bon broker est une étape fondamentale pour démarrer dans de bonnes conditions.
Il ne s’agit pas seulement de “pouvoir trader”, mais de bénéficier :
d’une bonne expérience client, de conditions de marché correctes, d’un service client réactif,
et surtout de conditions d’exécution fiables et transparentes.
L’accès aux marchés pour les particuliers. Aujourd’hui, l’accès aux marchés pour les traders particuliers est relativement simple grâce aux CFD.
Les CFD sont des produits financiers à effet de levier, donc à risque, car ils augmentent l’exposition au marché.
Cela n’est pas forcément négatif à condition de comprendre le produit, de savoir le choisir correctement, et surtout de reconnaître de bonnes conditions de marché.
Les critères essentiels pour choisir un broker:
1) La régulation (point non négociable):
La première chose à vérifier est la régulation. Aux États-Unis, les CFD pour particuliers sont interdits. En Europe, ils sont autorisés mais très fortement encadrés.
Il existe donc des brokers réellement régulés en Europe, et ce sont ceux-là qu’il faut privilégier.
Tout le reste : brokers non régulés, ou “pseudo-régulés” via des juridictions très permissives,
revient pratiquement à ne pas être régulé du tout.
Ces entités peuvent faire à peu près ce qu’elles veulent, sans véritable protection pour le client.
2) Les conditions de marché:
Mais que signifie concrètement “bonnes conditions de marché” ?
Cela implique :
une bonne liquidité, la possibilité d’entrer et de sortir rapidement des positions, avec peu ou pas de glissement, et des spreads raisonnables et stables. De mauvaises conditions d’exécution peuvent ruiner une stratégie pourtant correcte.
3) La valeur du point et la clarté des contrats :
Un bon broker propose :
une valeur du point cohérente sur les instruments tradés, une structure simple à comprendre,
ce qui permet de calculer précisément son exposition et son risque.
C’est un point plus technique, mais absolument essentiel pour une gestion du risque sérieuse.
4) La diversité des instruments :
Un broker régulé et sérieux prendra généralement le temps de proposer :
un large choix d’actifs : indices, matières premières, actions, forex, crypto,
différentes cotations et types de contrats,
une offre cohérente avec les besoins réels des traders, et non uniquement orientée marketing.
Conclusion:
Le broker n’est pas un simple intermédiaire technique.
C’est un partenaire de marché qui peut soit :
faciliter votre progression, soit la compliquer inutilement. Commencer avec un broker sérieux, régulé et transparent ne garantit pas la réussite, mais ne pas le faire augmente considérablement les probabilités d’échec.
Lire les intentions institutionnelles via le Volume ProfileLire les intentions institutionnelles via le Volume Profile
Le prix se déplace là où l'argent coule. Vérité simple que la plupart des traders négligent la source la plus évidente d'information sur l'argent : le volume.
Le Volume Profile montre où le trading s'est produit. Pas quand, mais où. L'histogramme latéral révèle quels niveaux ont attiré acheteurs et vendeurs. Pendant que les débutants tracent des lignes de support par les mèches des bougies, l'argent coule ailleurs.
Zones de valeur contre zones de bruit
Le Point of Control (POC) marque le niveau de prix avec le volume de trading maximum pour la période. Le prix a passé le plus de temps ici. Acheteurs et vendeurs se sont mis d'accord sur ce prix. Valeur juste à ce moment.
La Value Area couvre 70% du volume négocié. Les limites de cette zone montrent où le marché considère l'actif sous-évalué ou surévalué. Le prix gravite vers la Value Area comme un aimant.
Regardons la pratique. Le prix a cassé le sommet, tout le monde attend la croissance. Vérifiez le Volume Profile : le volume sur la cassure est minuscule. Les gros joueurs n'ont pas participé. Fausse cassure. Le prix reviendra.
High Volume Node et Low Volume Node
Le HVN apparaît comme des sections épaisses sur le profil. Beaucoup de transactions, beaucoup de liquidité. Le prix ralentit au HVN, inverse, consolide. Ce sont les ancres du marché.
Le LVN apparaît comme des sections minces. Peu de transactions, peu de liquidité. Le prix vole à travers le LVN comme un couteau chaud dans du beurre. Rien à saisir là-bas.
Les traders placent souvent des stops derrière le HVN. Les gros joueurs le savent. Parfois, le prix frappe délibérément ces stops pour accumuler des positions. Ça s'appelle la chasse aux stops .
Types de profil et leur signification
Profil en forme de P : un POC large au milieu, volume distribué uniformément. Marché en équilibre. Casser les limites d'un tel profil produit des mouvements forts.
Profil en forme de b : volume décalé vers le bas. Acheteurs actifs aux niveaux bas. Accumulation avant la croissance.
Profil-D : volume en haut. Distribution avant le déclin. Les gros joueurs sortent des positions.
Utiliser le profil en trading
Trouvez des zones avec un faible volume entre des zones de volume élevé. Un LVN entre deux HVN crée un corridor pour un mouvement rapide du prix. Entrez à la limite du HVN, visez le prochain HVN.
Quand le prix sort des limites de la Value Area et que du volume apparaît là : la tendance gagne en force. Une nouvelle zone de valeur se forme. Les anciens niveaux cessent de fonctionner.
Si le prix revient dans l'ancienne Value Area après un mouvement fort : cherchez un retournement. Le marché rejette les nouveaux prix.
Profils de session contre profils hebdomadaires
Le profil quotidien montre où le trading s'est produit aujourd'hui. L'hebdomadaire montre où les positions se sont accumulées toute la semaine. Le mensuel donne l'image de la distribution du gros argent.
Les profils de différentes périodes se superposent. Le POC du profil quotidien peut correspondre à la limite de la Value Area hebdomadaire. Zone forte. Le prix réagira ici.
Sur les futures, tenez compte des heures de session :
La session asiatique forme son profil
L'européenne forme le sien
L'américaine forme le sien, avec un volume plus lourd
Rotation du profil
Le prix migre entre les zones de valeur. L'ancienne Value Area devient support ou résistance pour la nouvelle. Le POC de la semaine dernière fonctionne comme un aimant sur la semaine actuelle.
Quand les profils se connectent, le marché consolide. Quand ils se séparent, la tendance commence.
Volume et volatilité
Un faible volume à un certain niveau signifie que le prix ne s'est pas attardé là. A passé rapidement. Au retour à ce niveau, la réaction sera faible.
Le volume croît aux limites de la fourchette. La bataille des acheteurs et vendeurs se produit là. Le gagnant détermine la direction de la cassure.
Profil composite
Construit à partir de plusieurs jours de trading. Montre où la bataille principale s'est produite sur la période. Élimine le bruit des jours individuels. L'image devient plus claire.
Le profil composite aide à trouver des zones de support et résistance à long terme. Le composite mensuel montre les niveaux à partir desquels les traders institutionnels travailleront tout le mois prochain.
Beaucoup de traders construisent le Volume Profile directement sur les graphiques Trading View. Ajustent la période, observent la distribution du volume, planifient les trades.
Quand trader — quand rester à l’écartBonjour à tous,
Dans ma manière d’aborder le marché, le trading n’est jamais une réaction spontanée aux variations de prix. C’est un processus de décision structuré, fondé sur des conditions précises. Le marché est actif en permanence, mais cette activité constante ne crée pas, en soi, des opportunités exploitables. Agir sans condition claire revient à confondre mouvement et avantage.
C’est pourquoi toute décision commence par l’analyse du contexte. Je n’envisage une intervention que lorsque la structure du marché est cohérente, que la dynamique des prix est lisible et que l’environnement permet une lecture claire du risque. Lorsque le marché devient instable, fragmenté ou dominé par le bruit, toute tentative d’entrée affaiblit mécaniquement la qualité de la décision. Dans ce cas, rester en dehors du marché n’est pas une absence d’action, mais une action rationnelle de préservation.
Une fois le contexte validé, la priorité absolue devient le risque. Avant d’évaluer un potentiel de gain, je dois être capable d’identifier précisément le point où mon scénario serait invalidé. Sans cette information, aucune position ne peut être justifiée. Le stop-loss n’est pas un mécanisme de protection émotionnelle, mais un élément fondamental de la logique décisionnelle. Lorsque le risque est défini et limité, le résultat d’une transaction relève alors des probabilités, non de l’espoir.
Cependant, même dans un cadre technique favorable, une décision reste vulnérable si elle est prise dans un mauvais état décisionnel. Le marché ne sanctionne pas l’erreur d’analyse autant que l’erreur d’exécution sous contrainte émotionnelle. Toute décision influencée par l’urgence, la peur de manquer une opportunité ou le besoin de compenser une perte précédente rompt immédiatement la cohérence du processus. Dans ces conditions, l’inaction devient la seule décision alignée avec une gestion rigoureuse.
C’est précisément pour cette raison que la capacité à ne pas intervenir constitue une compétence centrale. La majorité du temps, le marché ne présente pas de configuration exploitable avec un avantage clair. Être constamment exposé n’est ni une obligation ni un objectif. Préserver le capital, la clarté mentale et la discipline décisionnelle est une condition préalable à toute performance durable.
En conclusion, savoir quand trader et quand rester à l’écart ne relève pas d’une technique spécifique, mais d’un cadre de pensée. Lorsque l’action est réservée aux contextes réellement favorables et que l’inaction est pleinement acceptée comme une option stratégique, le trading cesse d’être une quête de résultats immédiats. Il devient alors un processus maîtrisé de gestion du risque, où la performance à long terme n’est ni accidentelle ni émotionnelle, mais logiquement construite.
Je vous souhaite de réussir dans vos transactions.
ICT-SMC / INDICATEUR / PATTERNE / FIGURE CHARTISTE / S & R Aujourd’hui, l’analyse technique regroupe des disciplines très variées et une multitude d’outils. Je ne suis pas là pour porter des jugements de valeur, mais simplement pour aiguiller sur les approches qui me semblent les plus pertinentes, évidemment sur la base de mon expérience.
ICT / SMC:
C’est un type d’analyse que j’ai totalement abandonné depuis près de deux ans. Je la considère comme peu concrète, reposant sur des concepts non démontrés, et largement utilisée comme outil marketing de masse pour vendre des formations.
La méthodologie n’a jamais été réellement prouvée, et à ce jour aucun trader n’est capable de présenter une performance robuste et vérifiable sur le long terme basée exclusivement sur ce type d’analyse.
Indicateurs:
Les indicateurs, eux, n’ont plus rien à prouver. Ils sont utilisés depuis des décennies et continuent d’évoluer. Aujourd’hui encore, de nombreux indicateurs sont développés à l’aide du machine learning, à partir de données de plus en plus fines et concrètes.
Certains indicateurs classiques, comme les moyennes mobiles, restent d’ailleurs largement utilisés dans l’analyse de tendance à moyen et long terme.
Patterns de bougies:
Les patterns sont particulièrement utiles pour l’analyse comportementale. Ils permettent de lire les intentions des intervenants à travers les mouvements de prix :
- pression acheteuse,
- pression vendeuse,
- hésitation,
- contraction de volatilité.
Ils offrent une lecture directe de la psychologie du marché à un instant donné.
Figures chartistes:
Au même titre que les chandeliers japonais, les figures chartistes peuvent apporter une bonne compréhension des intentions du marché sur un moment précis. Elles traduisent visuellement des phases d’accumulation, de distribution ou de continuation.
(PS : bien entendu, l’utilisation sérieuse de ces outils implique un backtesting rigoureux sur des milliers de données afin d’en valider la pertinence et la robustesse dans le temps notamment pour les patterns de bougies et les figures chartistes.)
Supports & résistances:
Les supports et résistances, tout comme certains indicateurs, n’ont plus rien à démontrer. Ils permettent d’identifier des zones de prix clés, souvent très précises, où l’offre et la demande ont historiquement réagi.
Ce sont des repères fondamentaux pour comprendre la structure du marché et le positionnement des intervenants.
Pourquoi l’or réagit si fortement aux annonces Non-Farm?Décryptage du « coup de fouet » de chaque premier vendredi du mois
Si vous avez déjà tradé XAUUSD le jour de la publication des données Non-Farm (NFP), vous connaissez ce sentiment :
1 bougie = 1 tasse de café… envolée.
Alors pourquoi l’or bouge-t-il toujours aussi violemment ? La raison ne tient pas seulement à un « chiffre fort », mais plus profondément à la manière dont le marché anticipe l’avenir de l’économie américaine et des taux d’intérêt.
Analysons cela de façon claire, simple à comprendre, tout en restant fidèle à la logique des marchés.
1. Le Non-Farm influence directement les anticipations de taux de la Fed
L’or ne génère pas de rendement → son prix dépend donc fortement des anticipations de taux d’intérêt.
Or, le rapport Non-Farm est l’indicateur le plus important de la santé du marché du travail américain, un élément que la Fed surveille de très près dans ses décisions de politique monétaire.
• NFP fort → emploi solide → la Fed a des raisons de maintenir ou relever les taux → USD fort → l’or baisse.
• NFP faible → économie en ralentissement → la Fed a des raisons de baisser les taux → USD faible → l’or monte.
Il suffit que les anticipations changent, même sans action concrète de la Fed, pour que l’or « s’envole ».
2. Les flux de capitaux se déplacent extrêmement vite à la publication du NFP
Dans les 10 à 60 secondes suivant la publication des chiffres :
• Les grands fonds déplacent des milliards de dollars entre l’or, les obligations et le dollar.
• Les algorithmes de trading à haute fréquence (HFT) s’activent.
• Les ordres accumulés des deux côtés sont balayés très rapidement.
L’or est déjà naturellement volatil → confronté à un afflux massif de liquidité au même moment → explosion immédiate des prix.
C’est pourquoi vous observez des spikes de 20 à 30 $ en seulement quelques secondes.
3. Le NFP crée un « conflit d’anticipations » — ce à quoi l’or réagit le plus violemment
Ce qui fait réellement bondir l’or, ce n’est pas la nouvelle elle-même…
mais le degré de surprise par rapport aux attentes du marché.
Exemples :
• Le marché anticipe 250k, le chiffre sort à 320k → rupture des attentes → chute brutale de l’or.
• Le marché anticipe une donnée faible, et elle sort encore plus faible → hausse explosive de l’or.
Il suffit d’un léger écart par rapport aux attentes pour provoquer une réaction extrême.
4. Élargissement du spread – stops balayés – effet “tempête de prix”
Dans les toutes premières secondes :
• Le spread s’élargit de 3 à 10 fois
• Les stop-loss sont déclenchés
• Les ordres en attente s’activent dans le sens opposé
• Les bots de liquidité « chassent » les stops pour accumuler des positions
Résultat :
l’or imprime des bougies imprévisibles, bien au-delà de son comportement normal.
Pourquoi les banques centrales achètent l’orLorsqu’une banque centrale achète de l’or, elle ne se contente pas d’ajouter un métal précieux à ses réserves. Elle renforce les fondations de la puissance financière nationale — une forme de pouvoir indépendante des promesses, sans obligation de dette, et impossible à manipuler par une quelconque puissance dominante. Dans un système financier moderne où presque tous les actifs sont des créances — des bons du Trésor américain aux monnaies fiduciaires comme le dollar ou l’euro — l’or fait exception. Il n’est la dette de personne, n’est pas soumis aux décisions politiques et ne peut être créé artificiellement. Cette indépendance absolue en fait l’ultime pilier de la confiance nationale.
L’or possède une double nature : c’est à la fois un actif financier durable et un instrument géopolitique. Il protège la valeur nationale d’une manière que les monnaies fiduciaires ne peuvent pas offrir. Un pays disposant de réserves d’or importantes bénéficie d’un bouclier monétaire, limitant l’impact des chocs de change et renforçant la stabilité face aux cycles de volatilité mondiale. L’histoire le confirme : durant les grandes périodes inflationnistes — de 2008 à 2011, lors du pic de la pandémie en 2020, puis durant l’inflation de 2022 — l’or a toujours réagi de la même manière. Quand la monnaie se déprécie, l’or s’apprécie.
Sur le plan géopolitique, son rôle est encore plus évident. L’or ne dépend pas du système du dollar, ne nécessite pas SWIFT et, surtout, ne peut être gelé comme les réserves en devises. Dans un monde de plus en plus fragmenté, l’or représente l’actif le plus sûr qu’un État puisse détenir — une puissance silencieuse mais bien réelle.
Les banques centrales n’achètent pas l’or de manière spéculative. Elles l’accumulent sur le long terme, discrètement, sans perturber le marché. Dans leurs réserves, l’or complète le dollar et les obligations américaines au sein d’un trio stratégique : l’or pour réduire le risque systémique, le dollar pour la liquidité et les obligations pour le rendement. En période de crise, l’or devient un actif clé pour défendre la monnaie et préserver la confiance. Cette logique explique aussi l’accélération de la dédollarisation en Asie, au Moyen-Orient et au sein des BRICS.
Les exemples sont parlants : la Chine accroît ses réserves d’or depuis 2019 ; la Russie a conservé intactes ses réserves d’or malgré les sanctions de 2022 ; la Turquie a renforcé ses stocks d’or pour stabiliser la livre lors de la flambée de l’inflation entre 2021 et 2023. Autant de preuves que l’or reste un pilier stratégique de la souveraineté financière.
La théorie de Dow – La boussole pour lire la tendance du marchéBonjour à tous,
si Fibonacci, les trendlines ou le Price Action vous aident à trouver de bons points d’entrée, alors pour comprendre comment le marché évolue réellement, rien n’est plus fondamental et plus fiable que la théorie de Dow. Ce n’est ni un concept abstrait ni une théorie académique difficile à appliquer ; en réalité, elle constitue la base de la majorité des stratégies de trading de tendance utilisées aujourd’hui.
Que vous tradiez le Forex, l’or, les actions ou les cryptomonnaies, la question essentielle reste la même : le marché est-il en hausse, en baisse ou simplement en phase de correction ? Sans une réponse claire à cette question, toute autre analyse technique perd sa pertinence. C’est précisément pour cela que la théorie de Dow existe : elle sert de guide pour identifier la tendance et prendre des décisions plus précises.
Application de la théorie de Dow en trading
L’essentiel dans l’utilisation de la théorie de Dow n’est pas de mémoriser ses principes, mais de savoir lire le marché réel et transformer l’information en action. Combinée à des outils comme les moyennes mobiles exponentielles (EMA) et le MACD, elle offre une vision beaucoup plus claire : les EMA indiquent la direction et la dynamique du prix, tandis que le MACD alerte sur d’éventuels retournements.
Par exemple, lorsque le prix est en tendance haussière et que les EMA sont orientées à la hausse, un signal de divergence ou un croisement haussier du MACD peut confirmer une opportunité d’entrer dans la tendance. En parallèle, l’observation de figures chartistes telles que l’Épaule-Tête-Épaule ou les Double Tops/Bottoms permet d’anticiper un possible changement de direction et d’éviter les faux signaux ou les « pièges » de court terme.
Bien entendu, tous ces outils ne sont réellement efficaces qu’avec une gestion du risque rigoureuse : placement du stop-loss en fonction de la structure du marché et exposition limitée à une petite partie du capital sur chaque trade. La théorie de Dow rappelle que la tendance reste en place jusqu’à l’apparition de signaux clairs de retournement ; il ne faut donc pas aller trop vite à contre-courant pour quelques bougies contraires.
Une fois ces principes maîtrisés, lire les graphiques, identifier la tendance et trader dans le sens du flux de marché devient plus naturel et plus précis, sans avoir à deviner. Plus important encore, vous saurez quand rester à l’écart pour préserver votre capital et quand intervenir pour maximiser vos gains.
C’est pourquoi la théorie de Dow demeure une base solide pour tout trader souhaitant suivre la tendance, que ce soit sur le Forex, l’or, les actions ou les cryptomonnaies. Alors, êtes-vous prêt à synchroniser vos décisions avec le marché grâce à Dow et à exploiter chaque mouvement de prix ?
PRATIQUES POUR EVITER L'OVERTRADING & RENFORCER LA RESILIENCE➡️ Comment éviter l’overtrading ?
1. Fixez un nombre de trades par jour : Limitez vos positions pour éviter l’épuisement mental.
2. Suivez votre plan : N’entrez en position que si tous vos critères de trading sont respectés.
3. Prenez des pauses régulières : Évitez de rester collé à l’écran pendant des heures, cela réduit les décisions impulsives.
➡️ Techniques pour renforcer votre résilience face aux pertes
1. Acceptez la perte comme une leçon : Chaque trade perdant est une opportunité de mieux comprendre le marché.
2. Évitez de vous venger du marché : Ne tentez pas de récupérer vos pertes en tradant plus, cela mène souvent à de nouvelles erreurs.
3. Pratiquez la déconnexion émotionnelle : Prenez le temps de respirer, d’analyser vos trades calmement et de revenir plus fort.
💡 Astuce : "Le trading est un marathon, pas un sprint. Restez discipliné, reposez-vous, et laissez le marché venir à vous."
EXPLICATION DU TRADE SUR LE XAUUSD🫵Je vais vous expliquez pourquoi j'ai pris ce trade qui m'a rapporter gros aujourd'hui.
🧐 Ce contexte peu de traders l'explique ou le connaisse mais il est hyper puissant.
🕵️Comme vous pouvez le voir sur le graphique, le prix a créé un SIBI (FVG BAISSIER), puis directement après il a crée un SIBI (FVG HAUSSIER) du coup cela à crée un BPR (Balanced Price Range).
🕵️Le BPR est vraiment très puissant en trading. C'est une zone d'équilibre entre un FVG BAISSIER et un FVG HAUSSIER.
A 90% des cas le prix revient dans le BPR avant de repartir dans le sens de la tendance. Au vu de la tendance comme je le dit depuis le début elle est haussière.
Du coup à partir du moment ou le BPR c'est crée, j'ai mis mon BUY LIMIT à l'entrée du BPR. le STOP LOSS en dessous du BPR. et comme vous pouvez le voir sur le graphique, le prix est venue pile poil méché sur le BPR avant de repartir.
🎯Ma Target était l'ASIAN HIGH qu'il a complètement explosé!! Dans le groupe public le trade à été partagé. Nous nous sommes fait sortir a BE après car j'ai placé mon stop suiveur trop haut.
Cela nous à quand même fait un RR de 4.05!! ✅
Merci de m'avoir lu
MA STRATEGIE DE PRISE DE POSITION JOURNALIERE JE trace avec le profil de volume à gamme fixe la tendance de l'asian
je trace un rectangle pour me montrer les 50% du mouvement de la session asian
si le trait du profil est en haut de mes 50% = vente
si le trait est en bas = achat
tracer la bougie haussière ou baissière selon le trait du profil là c'est de la vente alors bougie baissière
attendre dans la journée une englobante (voir petite time frame M3/M5 si il y en a une )
qui vient dans cette zone
si c'est le cas entrez en position la ça sera une vente et visez les 50% VOIR la totalité du volume de l'asian que vous placerez à votre entrée !!!
si la zone n'est pas atteinte = pas de trade
Bonne soirée
toujours en attente de mes zones d'entrées !!!grrr
Pourquoi tu n'as jamais ete rentable... et comment y arriverSi tu n’as jamais réussi à devenir rentable, ce n’est pas parce que tu n’es “pas fait pour ça”. C’est parce que tu n’as jamais suivi un plan simple et logique du début à la fin.
La majorité des traders perdent parce qu’ils changent d’idée à chaque bougie, entrent trop tôt, sortent trop tard, ou se fient à leur émotion plus qu’à leur analyse. Quand tu n’as pas une structure claire, tu te bats contre le marché… et contre toi-même.
Le jour où tu comprends la vraie direction, que tu attends ton setup et que tu exécutes sans improviser, tout change. Tu arrêtes de courir après les mouvements et tu commences enfin à agir avec intention.
Si tu veux progresser pour de vrai, commence par une seule chose : clarifier ta direction, ton setup, et ton plan d’exécution. Applique-le sans dévier pendant quelques semaines… et tu vas comprendre pourquoi la rentabilité n’a jamais été une question de talent, mais de cohérence.
L'IMPORTANCE D'UN PLAN POUR ÉVITER LES ERREURS COURANTES➡️ Pourquoi un plan de trading est indispensable ?
1. Clarté et organisation : Un plan définit vos objectifs, stratégies, et règles à suivre.
2. Réduction des erreurs impulsives : Vous évitez de trader sous l’influence de vos émotions ou de l’actualité immédiate.
3. Cohérence dans vos actions : Un plan bien structuré garantit des décisions alignées avec votre stratégie globale.
➡️ Les composantes essentielles d’un bon plan
1. Analyse des opportunités : Définir vos critères pour entrer ou sortir d’un trade.
2. Gestion des risques : Établir un montant maximum à risquer par trade et fixer des stop-loss.
3. Routine et discipline : Inclure des pauses pour évaluer vos performances et ajuster votre stratégie si nécessaire.
💡 Astuce : "Un trader sans plan est comme un capitaine sans carte : il navigue à l’aveugle. Prenez le temps de construire un plan solide pour maximiser vos chances de succès."
S&P 500, QE technique VS QE classiqueLa Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) a donc dévoilé hier sa dernière décision de politique monétaire de l’année avec une baisse du taux d’intérêt des fonds fédéraux à 3.75%. Jérôme Powell a donné une conférence de presse et la FED a mis à jour ses projections macro-économiques pour l’année 2026.
Il y a désormais un équilibre total entre l’objectif en matière de taux de chômage et l’objectif en matière d’inflation. Gardons aussi bien à l’esprit que le programme de Quantitative Tightening (QT) est interrompu depuis le lundi 1er décembre et que la FED est prête à utiliser l’instrument monétaire de son bilan pour réduire toute tension naissante sur les marché interbancaire et monétaire et veiller aussi à ce que les taux obligataires ne viennent pas exercer une contrainte sur l’Etat et les entreprises.
Alors que l’indice S&P 500 évolue sur ses records et qu’il faut justifier un niveau de valorisation sur un record historique, un « QE technique » de la FED durant l’année 2026 serait-il suffisant pour contenir les taux d’intérêt de long terme et soutenir le marché actions ?
Il faut bien comprendre qu’un « QE technique » n’est pas un programme de Quantitative Easing (QE) classique et que son impact sur les taux d’intérêt à long terme reste limité. En cela, un QE technique est certes un apport de liquidités à court terme mais ce n’est pas un soutien de liquidités structurel.
Concrètement, un QE technique consiste surtout à stabiliser le fonctionnement du marché monétaire : opérations de repo, ajustements temporaires du bilan, interventions ciblées en cas de tension. Cela évite que les taux courts s’envolent sans prévenir, mais cela ne signifie pas que la FED se lance dans un cycle d’assouplissement massif. Les investisseurs doivent donc se garder de surinterpréter le terme « QE ». Ici, l’objectif est purement opérationnel, pas macro-économique.
Là où un QE classique écrase toute la courbe des taux, stimule le crédit et nourrit un véritable cycle d’appétit pour le risque, un QE technique agit comme un « pare-chocs » plutôt qu’un moteur. Il empêche une crise de liquidité, mais ne crée pas un nouvel élan structurel. Pour un marché actions déjà sur ses plus hauts historiques, la nuance est importante.
Faut-il pour autant le minimiser ? Pas vraiment. Dans un environnement où les valorisations sont très élevées sur le marché US et où le moindre stress sur les taux peut déclencher des prises de profit violentes, la simple capacité de la FED à intervenir de manière chirurgicale pour calmer les marchés peut suffire à maintenir un climat de confiance. Un QE technique n’est pas un carburant pour une nouvelle jambe haussière, mais il peut empêcher l’apparition de turbulences qui viendraient fragiliser les indices américains.
En résumé, si un QE classique crée un environnement expansif, un QE technique crée surtout un environnement stable. Et pour un S&P 500 perché sur ses records, la stabilité est peut-être déjà un soutien non négligeable.
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Améliorez votre gestion des positionsBeaucoup de traders pensent que leur avantage repose principalement sur l’entrée parfaite. En réalité, la performance dépend largement de la manière dont la position est gérée une fois le risque engagé. Les décisions de sortie influencent la taille moyenne des gains, la taille moyenne des pertes et le taux de réussite. En améliorant la gestion des positions, certains traders estiment se donner une meilleure chance d’améliorer leurs résultats.
Dans cet article, nous examinons quatre étapes simples qui abordent les principes essentiels de la gestion des positions, quel que soit le style ou l’horizon de trading. Nous présentons également trois ajustements rapides que certains opérateurs mettent en place pour améliorer leur gestion dès aujourd’hui.
Les CFD/Spread Bets sont des instruments complexes et comportent un risque significatif de perte rapide en raison de l'effet de levier. 82.78 % des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Veuillez évaluer si vous comprenez le fonctionnement des CFD/Spread Bets et si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent.Veuillez noter que les Spread Bets sont disponibles uniquement pour les résidents du Royaume-Uni.
Étape 1 : Définir le comportement attendu avant l’entrée
Un scénario de trade doit être mesurable.
Par exemple, dans une position acheteuse, certains traders pourraient s’attendre à ce que :
• Des creux ascendants continuent de se former
• Un niveau de cassure tienne comme support
• Les replis soient moins volatils que les phases de tendance
S’il n’est pas possible de définir une attente claire, il devient difficile de gérer la position de manière structurée.
Étape 2 : Maintenir l’exposition lorsque le comportement confirme l’attente
Si le marché continue d’évoluer conformément au scénario envisagé, l’exposition peut être conservée.
Parmi les signaux de continuité souvent observés :
• La structure reste intacte
• Les replis demeurent contrôlés
• Le prix s’éloigne du point d’entrée
• Le VWAP ou d’autres outils de tendance restent favorables
Les phases cohérentes ne nécessitent généralement pas d’intervention. L’objectif est de laisser le mouvement se développer tant qu’il reste conforme.
Étape 3 : Réduire ou couper l’exposition lorsque le comportement change
Certains traders envisagent de revoir leur exposition lorsque l’environnement cesse de soutenir l’idée initiale.
Les signes incluent notamment :
• Une rupture de structure allant à l’encontre de l’entrée
• Un affaiblissement du momentum à un point de décision
• Une cassure échouée qui réintègre sa zone précédente
• Sur des unités de temps courtes : l’ADR déjà pleinement réalisé
Il ne s’agit pas de prudence excessive, mais plutôt d’appliquer un plan de gestion cohérent.
Étape 4 : Utiliser le temps comme filtre
Le prix attire l’attention, mais le temps permet souvent de valider la solidité d’un mouvement.
Un trade porteur devrait idéalement :
• Montrer des signes de progression assez tôt
• Continuer à se développer sans hésitations prolongées
• S’éloigner des zones de risque plutôt que d’y revenir
Lorsque l’action des prix manque d’intention, il est parfois considéré que l’avantage initial s’atténue.
Exemple concret : gestion d’une cassure sur l’US500
Voici un exemple d’analyse d’une cassure haussière sur le graphique horaire de l’US500 et de la manière dont les attentes influencent la gestion.
Graphique 1 : Définir les attentes
Le prix franchit plusieurs niveaux de résistance et clôture nettement au-dessus. Cela s’aligne avec la tendance haussière visible sur les unités de temps supérieures. L’attente générale est une poursuite du mouvement : sommets plus hauts, replis contrôlés et extension efficace au-delà de la zone de cassure. Tant que le comportement correspond à ces attentes, l’exposition reste justifiée.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs.
Graphique 2 : Un début de mouvement cohérent
La première phase se déroule de manière constructive. Le prix progresse avec momentum, restant au-dessus de la moyenne mobile 20 périodes sur le graphique horaire. Les replis sont peu profonds et l’intérêt acheteur réapparaît à chaque petite consolidation. Cela confirme l’attente initiale et soutient le maintien de l’exposition.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs.
Graphique 3 : Le comportement change
Le ton évolue. Le prix échoue à deux reprises à inscrire un sommet plus haut, suggérant une perte d’élan. Les replis deviennent plus marqués et le cours passe sous la moyenne mobile 20 périodes pour la première fois depuis le départ du mouvement. Les bougies baissières montrent davantage de momentum. Ces éléments indiquent que comportement et attentes ne sont plus alignés.
Décision souvent envisagée : réduire ou clôturer l’exposition.
Peu après, la phase de retournement s’accentue.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs.
Trois ajustements rapides à envisager
1. Noter le comportement attendu avant chaque position
Si l’attente n’est pas définie, certains traders préfèrent s’abstenir.
2. Sortir lorsque la raison de l’entrée ne s’applique plus
Le stop est une assurance. Les décisions représentent une partie importante de l’avantage perçu.
3. Suivre ses décisions sur 20 positions consécutives
Beaucoup estiment que l’on apprend davantage de ces 20 cas que des 200 précédents.
Point clé :
Un processus de sortie amélioré ne nécessite pas toujours davantage d’indicateurs ou de complexité.
Il repose plutôt sur des attentes plus claires et des réponses structurées lorsque le comportement évolue.
Avertissement :
Cet article a une finalité purement informative et éducative. Les informations fournies ne constituent pas un conseil en investissement et ne prennent pas en compte la situation financière ou les objectifs individuels des investisseurs. Les performances passées ne constituent pas un indicateur fiable des performances futures. Dans la limite permise par la loi, en aucun cas Capital.com (ou l’un de ses affiliés ou employés) ne pourra être tenu responsable de toute perte résultant de l'utilisation des informations fournies. Toute personne agissant sur la base de ces informations le fait à ses propres risques. Toute information pouvant être interprétée comme une "recherche en investissement" n'a pas été préparée conformément aux exigences légales établies pour garantir l'indépendance de la recherche en investissement et doit donc être considérée comme une communication marketing. Les CFD/Spread Bets sont des instruments complexes et comportent un risque significatif de perte rapide en raison de l'effet de levier. 82.78 % des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent lors de la négociation de CFD avec ce fournisseur. Veuillez évaluer si vous comprenez le fonctionnement des CFD/Spread Bets et si vous pouvez vous permettre de prendre le risque élevé de perdre votre argent. Veuillez noter que les Spread Bets sont disponibles uniquement pour les résidents du Royaume-Uni.
US500 : Apprendre le marché pas à pas – Episode 31. Introduction
Dans l’épisode précédent, nous avons appris à lire la structure du marché à travers les séquences de bougies bullish et bearish :
les bougies bullish qui créent les impulsions,
les bougies bearish qui créent les corrections,
et comment ces séquences forment HH, HL, LH, LL.
Aujourd’hui, nous allons introduire un concept fondamental :
le Break of Structure (BOS).
Comprendre le BOS, c’est comprendre quand la structure est confirmée, quand une tendance continue, et quand un mouvement commence à faiblir.
2. Qu’est-ce qu’un Break of Structure (BOS) ?
Le BOS survient lorsque le prix casse un niveau structurel important formé par les bougies précédentes.
- BOS haussier : cassure d’une zone construite par les bougies bullish précédentes
Un BOS haussier se produit lorsque :
Le marché avait précédemment construit une zone de résistance locale grâce à un bloc de bougies bullish ayant poussé le prix à un niveau donné.
Une nouvelle séquence de bougies bullish plus fortes vient casser ce niveau, en imprimant un plus haut plus haut (HH).
Concrètement :
Une nouvelle poussée haussière dépasse clairement le haut de la dernière impulsion bullish.
C’est une confirmation que :
les acheteurs contrôlent encore le marché,
la séquence haussière continue,
la structure reste solide.
- BOS baissier : cassure d’une zone construite par les bougies bearish précédentes
Un BOS baissier survient lorsque :
Les bougies bearish avaient précédemment créé une zone où les vendeurs avaient imprimé une impulsion basse.
Une nouvelle séquence de bougies bearish puissantes casse ce niveau, en imprimant un plus bas plus bas (LL).
Concrètement :
Une nouvelle impulsion baissière enfonce clairement le bas de la dernière poussée bearish.
Cela confirme :
le retour du contrôle vendeur,
la continuité de la tendance baissière,
la validité de la structure LH/LL.
3. Comment reconnaître un vrai BOS (et éviter les faux signaux)
Un vrai BOS n’est pas :
une simple mèche,
un petit dépassement du niveau,
un mouvement hésitant.
Un vrai BOS se voit dans la force des bougies.
- Un BOS fiable doit présenter :
Une ou plusieurs bougies à corps large dans la direction du mouvement,
Une clôture au-dessus (BOS haussier) ou au-dessous (BOS baissier) du niveau structurel,
Une impression visuelle d’impulsion réelle, pas d’accident.
- Un BOS douteux :
Bougies très petites,
Beaucoup de mèches,
Aucune clôture claire au-delà du niveau,
Immédiatement rejeté par une bougie opposée.
Dans les épisodes futurs (Liquidity Grab, Displacement, MSS), tu découvriras que le BOS est souvent le premier signal concret que la tendance se renforce ou qu'un retournement débute.
4. BOS de continuation vs BOS de changement
BOS de continuation
Il apparaît lorsque :
une séquence bullish dépasse le haut de la séquence bullish précédente → HH,
une séquence bearish dépasse le bas de la séquence bearish précédente → LL.
Cela confirme la tendance actuelle.
- BOS contraire à la structure
Il signale parfois un Shift / CHoCH, que nous verrons en profondeur dans un épisode dédié.
Exemple :
Tendance haussière (HH/HL) → si une séquence de bougies bearish casse le HL principal, tu obtiens un BOS baissier significatif.
Cela peut être un premier signal de renversement.
Nous n’approfondissons pas encore volontairement ce point — l’objectif est que tu maîtrises d’abord le BOS comme confirmation de tendance.
5. Le rôle crucial du BOS dans une stratégie structurée
Le BOS permet de :
confirmer que ta lecture HH/HL est correcte,
valider une poursuite de tendance,
identifier des zones où le prix reviendra potentiellement (retracements, OB, FVG),
détecter les premiers signes de retournement.
C’est l’une des pièces maîtresses avant d’aborder :
le Premium/Discount,
l’EMA biais,
les Order Blocks,
les FVG,
la prise de liquidité,
le Displacement,
et la séquence MSS.
6. Exercice pratique EP3
Timeframe conseillé : US500 – H1 ou M15
Reprends le travail de l’EP2 où tu as entouré :
les séquences de bougies bullish,
les séquences de bougies bearish.
Pour chaque impulsion bullish :
repère la zone haute créée par les bougies bullish,
regarde si une future séquence bullish casse clairement ce niveau → marque BOS haussier.
Pour chaque impulsion bearish :
repère la zone basse créée par les bougies bearish,
regarde si une future séquence bearish casse clairement ce bas → marque BOS baissier.
Classe les BOS trouvés en :
BOS de continuation (dans le sens de la tendance),
BOS de rupture (contraires à la tendance dominante).
Note pour chaque BOS :
la force des bougies,
si la cassure est propre ou hésitante,
si tu observes une réelle intention derrière ce mouvement.
L’objectif n’est pas d’être parfait :
c’est de voir la structure se dessiner sous tes yeux grâce aux bougies.
7. Partage ton exercice en commentaire
Je t’invite à publier en commentaire sous cette idée :
Décris moi l'heure et la TF choisie,
2 ou 3 phrases expliquant pourquoi tu as considéré telle cassure comme un BOS valide,
et si tu penses qu’il s’agit d’un BOS de continuation ou d’un BOS de rupture.
Je passerai dans les commentaires pour analyser vos exercices et donner un retour pédagogique.
Plus il y aura d’exemples, plus on progressera ensemble — et cela donnera aussi de la visibilité au contenu.
Si ce troisième épisode t’a aidé à mieux voir la structure à travers les bougies bullish/bearish :
Abonne-toi à mon profil TradingView pour ne pas manquer l’épisode 4 (Biais EMA),
Boost la publication si tu veux soutenir le travail,
Commente si tu as une question ou si tu veux partager ton exercice.
Axel
++
Les différents types d'OBLIGATIONS en bourseUne obligation, c’est un prêt que tu fais à un État, une entreprise ou une banque. En échange, tu reçois des intérêts réguliers (les coupons) et, à l’échéance, tu récupères le capital. Plus l’émetteur est risqué, plus il doit payer cher pour emprunter.
1. Rappel simple : qu’est‑ce qu’une obligation ?
Une obligation, c’est un contrat très cadré :
un montant prêté (valeur nominale, par exemple 1 000 €) ;
un taux d’intérêt (coupon) et un calendrier de paiement (annuel, semestriel…) ;
une date de fin (maturité / échéance) à laquelle l’émetteur rembourse le capital.
Par rapport à une action, tu n’es pas “propriétaire” de l’entreprise, tu es créancier : tu dois être remboursé avant les actionnaires en cas de faillite. Le rendement vient des coupons + de la plus‑value ou moins‑value si tu revends l’obligation avant l’échéance.
_________________________________________________
2. Les grands types d’obligations
On peut classer les obligations selon l’émetteur, la façon de payer les intérêts, ou la durée.
Par émetteur
Obligations d’État (souveraines)
Émises par les gouvernements :
En France : OAT (Obligations Assimilables du Trésor).
Aux États‑Unis : Treasury (Bills, Notes, Bonds).
En général : considérées comme moins risquées, donc rendement plus faible.
Obligations d’entreprises (corporate bonds)
Émises par des sociétés par actions pour se financer.
Plus risquées que les obligations d’État, donc coupons plus élevés.
En cas de faillite, les détenteurs d’obligations sont remboursés avant les actionnaires, mais après certains créanciers prioritaires.
Obligations émises par les banques
Exemple : certificats de dépôt ou dépôts à terme.
Montants de souscription souvent élevés (par exemple 150 000 € minimum), négociés sur le marché monétaire, pas forcément en bourse.
Le risque dépend de la solidité de la banque.
Par durée (maturité)
En pratique, on distingue :
Court terme : 0 à 2 ans.
Moyen terme : 2 à 10 ans.
Long terme : plus de 10 ans (20–30 ans typiquement pour certains emprunts d’État).
______________________________________________________
3. Obligations d’État américaines : Bills, Notes, Bonds
Les États‑Unis sont un bon exemple pédagogique pour les maturités des obligations d’État :
Treasury Bills (“T‑Bills”)
Maturité très courte : de 1 mois à 1 an.
Vers la fin, tu reçois la valeur faciale (par ex. 1 000 $) à l’échéance.
Court terme, souvent sans coupon : on les achète à escompte (moins cher que 1 000 $) et on récupère 1 000 $ à la fin.
Treasury Notes (“T‑Notes”)
Maturité de 2 à 10 ans.
Coupons payés deux fois par an (semestriels).
Rendement en général inférieur aux très longues maturités, mais supérieur au court terme.
Treasury Bonds (“T‑Bonds”)
Maturité longue : 20 à 30 ans.
Coupons semestriels, plus élevés que ceux des T‑Notes pour compenser la durée et l’incertitude plus longues.
Très sensibles aux variations de taux d’intérêt (forte volatilité de prix).
__________________________________________________________
4. Obligations à taux fixe, taux variable, indexées
Obligations à taux fixe
Le coupon (par exemple 4% par an) est connu dès le départ et ne bouge pas.
Idéal pour un investisseur qui veut des revenus prévisibles.
En revanche, la valeur de marché de l’obligation bouge quand les taux d’intérêt du marché montent ou baissent.
Obligations à taux variable (floatings)
Les obligations à taux variable, ou “floating rate”, versent un coupon périodique qui dépend d’un taux de marché.
Le coupon est indexé sur un taux de référence (par exemple Euribor 6 mois, ou un autre taux interbancaire) + une marge.
Si le coupon est indexé sur 6 mois, l’investisseur perçoit, à chaque date de paiement, le taux de 6 mois constaté juste avant la date de versement, appliqué à la valeur nominale.
Exemple simplifié :
Taux de référence 6 mois : 2% ;
Marge : +1% ;
Coupon sur la période : 3% annualisé, proratisé à 6 mois.
Intérêt : ces obligations protègent mieux contre la hausse des taux, puisque le coupon suit le marché. L’inconvénient : les revenus sont moins prévisibles.
Obligations indexées sur l’inflation (idée clé)
Le capital ou le coupon (ou les deux) sont ajustés à l’inflation.
Objectif : protéger le pouvoir d’achat de l’investisseur sur le long terme.
____________________________________________________________________________
5. Obligations convertibles
Les obligations convertibles donnent au détenteur le droit (mais pas l’obligation) d’être remboursé en actions de la société émettrice au lieu de recevoir uniquement du cash à l’échéance.
Points essentiels :
La société fixe à l’avance :
le prix de conversion (prix auquel les obligations peuvent être converties en actions) ;
et/ou le nombre d’actions reçues pour une obligation.
Le détenteur possède une sorte “d’option d’achat” intégrée :
il n’est pas obligé de convertir ;
il choisit de convertir si le cours de l’action est intéressant (plus haut que le prix de conversion).
Si l’action monte fortement, l’investisseur peut gagner plus que sur une obligation classique, grâce à la hausse du cours de l’action. Si l’action stagne ou baisse, il peut décider de ne pas convertir et conserver son statut d’obligataire (avec remboursement du capital).
___________________________________________________________
6. Obligations à coupon zéro (zero‑coupon)
Les obligations à coupon zéro (zero‑coupon bonds) ne versent aucun coupon avant la maturité.
Aucun versement d’intérêts périodiques.
Les intérêts sont capitalisés et intégrés dans le prix d’émission / de remboursement.
Concrètement, elles sont émises à un prix inférieur à la valeur nominale, et remboursées à la valeur nominale à l’échéance.
Exemple :
Prix d’émission : 500 €.
Valeur nominale : 1 000 €.
Aucune distribution de coupon pendant la durée de vie.
À l’échéance, l’investisseur reçoit 1 000 €.
La plus‑value est de 500 € (1 000 – 500), qui représente les intérêts accumulés sur toute la période.
Attention : dans ton texte tu rajoutes “sans compter les coupons qu’il recevra aussi à l’échéance” ; pour une vraie obligation zéro coupon, justement, il n’y a pas de coupons distincts, tout est intégré dans la différence entre prix d’achat et remboursement. Si des coupons sont versés, ce n’est plus un “pur” zéro coupon.
__________________________________________________
7. Ce qui détermine le prix d’une obligation
Le prix d’une obligation sur le marché secondaire (quand elle se négocie en bourse) n’est pas fixé au hasard. Il dépend principalement de :
Les conditions de marché (appétit pour le risque)
Quand les marchés actions vont très bien et que les investisseurs recherchent la performance, ils préfèrent les actions aux obligations.
Résultat : la demande pour les obligations baisse, leur prix peut reculer et leur rendement augmenter pour redevenir attractif.
En période de crise ou de stress (peur sur les marchés), les investisseurs cherchent des refuges : ils achètent plus d’obligations “sûres”, ce qui fait monter leurs prix. C’est un moyen de se couvrir et de contrôler le risque.
Les taux d’intérêt
Quand les taux d’intérêt montent :
Les nouvelles obligations émises offrent des coupons plus élevés.
Les anciennes obligations avec des coupons plus faibles deviennent moins attractives, donc leur prix baisse pour que leur rendement remonte au niveau du marché.
Quand les taux d’intérêt baissent :
Les nouvelles émissions offrent des coupons plus bas.
Les obligations existantes, avec des coupons plus élevés, deviennent plus recherchées, et leur prix monte.
Cette relation inverse entre taux d’intérêt et prix des obligations est fondamentale :
Taux d’intérêt ↑ → prix des obligations existantes ↓.
Taux d’intérêt ↓ → prix des obligations existantes ↑.
___________________________________________________________
8. Ne pas confondre valeur de l’obligation et coupon
Il faut distinguer clairement deux choses :
La valeur (le prix) de l’obligation :
Elle est négativement corrélée aux taux d’intérêt.
Quand les taux montent, la valeur de marché de l’obligation baisse.
Quand les taux baissent, la valeur de marché monte.
Le coupon (le montant des intérêts versés) :
Pour une obligation à taux fixe, le coupon en pourcentage de la valeur nominale est déterminé au départ.
Pour les émissions nouvelles, plus les taux du marché sont élevés, plus le coupon fixé pour les nouvelles obligations sera élevé.
On peut dire que le niveau général des coupons sur les nouvelles émissions est positivement corrélé aux taux d’intérêt.
En résumé :
Prix (valeur) d’une obligation en circulation ↔ taux : relation inverse.
Niveau des coupons sur les nouvelles obligations ↔ taux : relation directe.
_________________________________________________________
9. Qui émet les obligations ? (Corporate, États, banques)
1) Les sociétés par actions (corporate bonds)
Utilisent les obligations (corporate bonds) ou billets de trésorerie comme alternative aux actions pour se financer.
Plus risquées que les obligations d’État, donc offrent un rendement supérieur.
En cas de faillite :
Les détenteurs d’obligations (créanciers obligataires) sont remboursés avant les actionnaires.
Mais ils restent exposés au risque de défaut si l’entreprise est trop endettée ou en difficulté.
2) Les États (obligations souveraines)
Appelées :
Bons du Trésor, OAT, etc. en France.
Treasury en Italie / Espagne / USA avec leurs dénominations locales (Bills, Notes, Bonds…).
Considérées comme moins risquées (surtout les pays développés) → rendement plus faible.
Maturité :
Très court terme (Bills / bons du Trésor) : 1 mois à 1 an.
Moyen terme (Notes) : 2 à 10 ans.
Long terme (Bonds) : 20 à 30 ans.
3) Les banques et institutions financières
Dépôts à terme, certificats de dépôt, etc.
Montant de souscription souvent élevé, négociés sur le marché monétaire.
Risque variable selon la qualité de la banque.
Durée généralement courte à moyen terme (de quelques mois à quelques années).
______________________________________________
10. Durée et sensibilité au risque
La durée (maturité) influe aussi sur le risque et le rendement :
Court terme (0–2 ans) :
Moins sensible aux variations de taux.
Rendement plus faible, visibilité meilleure.
Moyen terme (5–10 ans environ) :
Sensibilité plus élevée aux taux.
Compromis rendement / risque temporel.
Long terme (plus de 10 ans, jusqu’à 20–30 ans) :
Très sensible aux variations de taux.
Rendements plus élevés pour compenser la durée et l’incertitude.
_______________________________________________
11. Qui note le risque des émetteurs ? (Agences de notation)
Pour aider les investisseurs à évaluer le risque de crédit (la capacité de l’émetteur à payer ses coupons et rembourser le capital), il existe des agences de notation.
Les trois principales sont :
-S&P Global Ratings (Standard & Poor’s) ;
-Moody’s ;
-Fitch Ratings.
Elles notent les émetteurs (États, entreprises, banques) et aussi parfois chaque émission obligataire, avec une échelle allant de quelque chose comme :
AAA (qualité de crédit maximale, défaut très improbable)
jusqu’à
D (défaut avéré).
On parle souvent :
d’“Investment Grade” pour les notes de AAA à BBB (ou équivalent) ;
de “High Yield” ou “spéculatif” pour les notes en dessous de BBB (BB, B, CCC, etc.).
La note permet d’estimer rapidement le couple risque / rendement :
Bonne note (AAA, AA, A) → risque faible, rendement plus bas.
Mauvaise note (BB, B…) → risque élevé, rendement plus élevé.
___________________________________________________
12. Synthèse pratique pour un trader / investisseur
Pour résumer les points clés en mode opérationnel :
Tu prêtes ton argent :
-à un État (plus sûr, moins rentable),
-à une entreprise ou une banque (plus risqué, plus rentable).
Tu choisis :
-la durée (0–2 ans, 2–10 ans, 20–30 ans),
-le type de coupon (fixe, variable, zéro, indexé inflation),
éventuellement une option (convertible en actions).
Tu surveilles :
-les taux d’intérêt (ils pilotent la valeur de marché des obligations) ;
-la qualité de crédit (agences de notation) ;
-le contexte macro (crise = flux vers les obligations, euphorie = flux vers les actions).
Tu ne confonds jamais :
-prix / valeur de l’obligation (corrélation négative avec les taux),
-et niveaux de coupons sur les nouvelles émissions (corrélation positive avec les taux).
Rally de fin d’année: un effet saisonnier à garder au calmeRally de fin d’année: un effet saisonnier à garder au calme
Le “rally de fin d’année” ressemble à un cadeau du marché. Ce n’en est pas un.
C’est un effet saisonnier qui peut aider à améliorer un plan existant, mais qui peut aussi pousser à sur-trader si on se contente du calendrier.
L’objectif est simple: savoir ce que l’on appelle vraiment un rally, dans quelle fenêtre il apparaît souvent, et comment l’intégrer à une méthode de trading déjà en place.
Ce que l’on appelle un rally de fin d’année
On parle de rally de fin d’année lorsqu’on observe plusieurs séances consécutives avec une nette domination des acheteurs entre les derniers jours de décembre et les premiers jours de janvier.
Signes fréquents:
plusieurs clôtures proches des plus hauts du jour
nouveaux plus hauts locaux sur les indices et les grandes valeurs
appétit accru pour les actifs risqués
tentatives de retournement baissier sans suivi réel
Sur le marché crypto, la structure est plus chaotique, mais l’idée reste la même: en fin d’année, l’appétit pour le risque a tendance à remonter.
Pourquoi la fin d’année pousse le marché vers le haut
Les explications sont assez terre à terre.
Gestion de fonds et bilan annuel
Les gérants veulent présenter un bilan correct. Ils renforcent les positions sur les titres forts et réduisent les pertes visibles.
Fiscalité et nettoyage de portefeuille
Dans les systèmes où l’impôt est calculé par année civile, certains clôturent leurs pertes plus tôt, puis reconstruisent leurs positions près des fêtes.
Humeur festive
Avec un flux d’actualités neutre ou légèrement positif, les bonnes nouvelles sur les taux, l’inflation ou les résultats ont plus d’impact.
Moins de liquidité
De nombreux acteurs sont en congé. Le carnet d’ordres s’affine et un acheteur important peut faire bouger les prix plus facilement.
Quand cela vaut la peine de le surveiller
Sur les marchés actions, on surveille souvent ce rally:
durant les 5 derniers jours de bourse de décembre
durant les 2 à 5 premiers jours de bourse de janvier
En crypto, le calendrier est moins structuré. Il est plus utile de suivre:
le comportement des principaux actifs
les changements de domination entre “valeur refuge” et “altcoins”
l’état de fatigue ou non de la tendance actuelle
Un exercice utile consiste à marquer la transition décembre-janvier sur plusieurs années et à observer ce qui s’est réellement passé sur le marché étudié.
Comment éviter le côté “loterie”
Avant d’entrer au nom du “rally de fin d’année”, un court contrôle aide à rester lucide:
tendance haussière ou au minimum pause nette de la baisse sur les unités de temps supérieures
indices majeurs et actifs clés alignés dans la même direction
absence de résistance récente et lourde juste au-dessus du cours
risque par trade défini à l’avance: stop, taille de position, part du capital
plan de sortie avec niveaux de prise de profit et point d’invalidation clair
Si un de ces éléments manque, le rally reste un contexte, pas un signal.
Erreurs classiques sur le rally
acheter uniquement parce que l’on est fin décembre
augmenter brutalement la taille de position “pour profiter avant les fêtes”
entrer tout en haut de l’impulsion, alors que la distribution commence
retirer le stop en se disant que “le marché ne chutera pas pendant les fêtes”
Un effet saisonnier ne remplace jamais la gestion du risque. Une approche fragile en mars ne devient pas solide en décembre.
Un mot sur les indicateurs
Beaucoup de traders n’ont pas envie de redessiner tout le marché à la main chaque décembre. Des indicateurs qui mettent en évidence la tendance, les zones clés et la force du mouvement rendent l’analyse plus rapide, puis la décision finale reste manuelle. Le rally de fin d’année devient alors un scénario parmi d’autres dans une structure cohérente, plutôt qu’une légende de calendrier.
Méthode de la Bougie AncreMéthode de la Bougie Ancre : Lire Tout le Mouvement à Partir d’Une Seule Bougie
Beaucoup de traders saturent le graphique de lignes et de figures. Travailler autour d’une seule “bougie ancre” permet de clarifier la structure.
L’idée : le marché organise souvent tout un mouvement autour d’une bougie dominante. Quand ses niveaux sont bien tracés, on obtient un cadre simple pour lire tendance, replis et faux breakouts.
Qu’est-ce qu’une bougie ancre
Une bougie ancre est une bougie de large amplitude qui lance ou relance un mouvement. En général, elle fait au moins une de ces choses :
Casse un plus haut ou plus bas important
Démarre un mouvement net après une phase de range
Transforme une structure “hachée” en mouvement directionnel
Caractéristiques fréquentes :
Amplitude nettement supérieure à celle des bougies voisines
Clôture proche d’un des extrêmes (haut en impulsion haussière, bas en impulsion baissière)
Apparaît après compression, range ou progression lente
La définition n’a pas besoin d’être millimétrée en points ou en pourcentage. La bougie ancre est avant tout un repère visuel. Le but est de trouver la bougie autour de laquelle le reste du mouvement s’articule.
Comment la repérer sur le graphique
Pour un actif et une unité de temps donnés :
Définis le biais de court terme sur une unité supérieure (par exemple H1 si tu trades en 5–15 minutes).
Reviens sur l’unité de travail.
Cherche la dernière impulsion nette dans le sens de ce biais.
À l’intérieur de cette impulsion, identifie la bougie la plus large et la plus visible.
Vérifie qu’elle a fait “quelque chose d’important” : cassure de range, nettoyage d’un plus haut/plus bas local ou départ de la jambe.
Si aucune bougie ne ressort vraiment, ne force pas. La méthode est plus pertinente sur des impulsions propres que sur des zones très chevauchées.
Niveaux clés à l’intérieur de la bougie ancre
Une fois la bougie choisie, trace quatre niveaux :
Plus haut de la bougie
Plus bas de la bougie
50 % de l’amplitude (ligne médiane)
Clôture de la bougie
Chaque niveau a un rôle précis.
Plus haut
Sur une bougie ancre haussière, le plus haut agit souvent comme zone où les acheteurs en retard se font piéger. Si le prix passe au-dessus puis réintègre rapidement la bougie, cela ressemble à un faux breakout ou à une chasse de liquidité.
Plus bas
Sur une ancre haussière, le plus bas joue le rôle d’invalidation structurelle. Des clôtures franches en dessous indiquent que l’impulsion initiale a été absorbée.
Ligne médiane (50 %)
La ligne médiane sépare le contrôle. Pour une ancre haussière :
Tant que le prix reste au-dessus de 50 %, l’avantage reste chez les acheteurs
Des clôtures répétées sous 50 % montrent que les vendeurs reprennent la main
Clôture
La clôture révèle qui a gagné le combat à l’intérieur de la bougie. Si le marché réagit plusieurs fois autour de ce niveau, on voit que cette bougie compte pour les intervenants.
Scénarios de base autour d’une ancre haussière
On suppose une tendance haussière et une bougie ancre haussière.
1. Poursuite de tendance depuis la moitié supérieure
Structure typique :
Après la bougie ancre, le prix corrige dans la moitié supérieure
La correction tient au-dessus de la ligne médiane
Volatilité et volume se contractent pendant la correction, puis les achats reviennent
Entrées possibles :
Rejet clair sur la ligne médiane
Cassure d’un petit plus haut local à l’intérieur de la moitié supérieure
Les stops se placent souvent sous le plus bas de la bougie ancre ou sous le dernier creux local à l’intérieur.
2. Faux breakout et retournement depuis le plus haut
Structure :
Le prix dépasse le plus haut de l’ancre
Réintègre rapidement la bougie
Les bougies suivantes clôturent à l’intérieur ou sous la ligne médiane
C’est souvent le signal d’acheteurs épuisés. Pour jouer un retournement :
Attendre une clôture nette de retour dans la bougie
Utiliser le plus haut de l’ancre comme niveau d’invalidation du short
3. Perte complète de l’impulsion sous le plus bas
Quand le prix entre dans la moitié inférieure, casse le plus bas et s’installe en dessous, l’impulsion d’origine est largement remise en cause.
Utilisation fréquente :
Clore les longs qui dépendaient de cette impulsion
Préparer des shorts sur retest du plus bas depuis le dessous, comme nouvelle résistance
Bougie ancre baissière : miroir de la logique
Pour une ancre baissière :
Le plus bas devient zone de piège pour vendeurs en retard
Le plus haut sert d’invalidation
La moitié supérieure de la bougie est une zone de vente privilégiée
Clôture et ligne médiane servent toujours à lire le rapport de force interne
La logique reste identique, seul le sens change.
Routine pratique au quotidien
Une checklist simple :
Définir le biais sur unité supérieure
Sur l’unité de travail, trouver la dernière impulsion propre dans ce sens
Choisir la bougie ancre de cette impulsion
Tracer plus haut, plus bas, 50 % et clôture
Observer la position actuelle du prix par rapport à ces niveaux
Conclure : poursuite, faux breakout ou structure cassée
La méthode ne supprime pas l’incertitude, elle réduit surtout le bruit à quelques repères stables.
Erreurs fréquentes avec les bougies ancre
Désigner comme ancre toute bougie un peu plus grande en plein range
Oublier le biais de l’unité supérieure et trader chaque signal dans les deux sens
Considérer chaque touché de niveau comme un signal isolé, sans contexte
Garder la même ancre trop longtemps alors que le marché a déjà créé une nouvelle impulsion
Les bougies ancre vieillissent. Les impulsions récentes fournissent souvent une lecture plus utile.
Note sur les indicateurs
Une partie des traders préfère tracer à la main ces bougies et leurs niveaux, d’autres s’appuient sur des indicateurs qui repèrent les grandes bougies et dessinent les zones automatiquement. Le travail manuel aide à former l’œil, tandis que les outils automatiques font gagner du temps quand on suit de nombreux marchés et plusieurs unités de temps.
COMMENT GÉRER VOS ÉMOTIONS FACE À DES PERTES OU DES GAINS ?Les émotions courantes face aux gains et aux pertes
1. Face aux pertes :
- Sentiment de frustration ou de regret.
- Tentation de récupérer rapidement en prenant des décisions impulsives (revenge trading).
2. Face aux gains :
- Euphorie pouvant conduire à un excès de confiance.
- Risque de négliger les règles de gestion des risques en pensant être "invincible".
➡️ Techniques pour garder le contrôle
1. Restez rationnel : Prenez le temps d’analyser chaque situation avant de réagir, même en cas d’émotions fortes.
2. Respectez votre plan : Vos décisions doivent toujours suivre votre stratégie, et non vos émotions.
3. Prenez des pauses : Après une série de pertes ou de gains, éloignez-vous du marché pour calmer vos émotions et éviter les erreurs dues à la précipitation.
4. Tenez un journal de trading : Notez vos ressentis après chaque trade pour identifier les moments où vos émotions prennent le dessus.
💡 Astuce : Gardez à l'esprit qu'un bon trader n'est pas celui qui évite les pertes, mais celui qui sait les gérer avec discipline.






















